Discover the power within you : a guide to the unexplored depths
within by Eric Butterworth. Traduction
libre : Découvrez le pouvoir qui est en vous : un guide pour les
profondeurs intérieures inexplorées.
La
première édition de ce livre de 260 pages, que Oprah Winfrey recommande, date
de 1968. L’auteur, Eric Butterworth, qui a écrit 15 autres livres à succès sur
la spiritualité métaphysique, est un
Pasteur, un théologien, un philosophe et un conférencier, né en 1916 et mort en
2003. Le New York Times a annoncé son décès, et Forbes Magazine lui a consacré
un article. Ce prédicateur, dont les
sermons ont rassemblé des milliers de personnes pendant des dizaines d’années
insistait sur la possibilité qu’ont les hommes de transformer leurs vies en
changeant leurs manières de penser. Il était considéré comme le Ralph Waldo
Emerson du XXè siècle.
L’ouvrage comprend 18 chapitres et un
prologue. C’est une lecture de la bible qui insiste sur la dimension divine de
l’être humain, et les facultés extraordinaires subséquentes. Cette divinité de
l’homme, qui est d'après l’auteur la grande découverte de Jésus Christ, avait
été cachée par Brahma, selon une légende hindoue là où l’homme penserait le
moins à le chercher : à l’intérieur de l’homme. Il affirme que les miracles
réalisés par Jésus peuvent être reproduits par tout humain. En ceci, il a
raison ; le Christ ayant lui-même déclaré en Marc 16 : 17, 18 « Voici les miracles qui accompagneront ceux
qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de
nouvelles langues ;ils saisiront des serpents; s'ils boivent
quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains
aux malades, et les malades, seront guéris. » et en Jean 14 :12
« En vérité, en vérité, je vous
le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera
de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. »
Le
Christ représenterait donc le potentiel divin qui réside en chacun de nous, ce
potentiel que l’humain Jésus a réalisé. Et la différence entre Jésus et chacun
de nous ne se mesure pas en termes de capacité spirituelle, mais en termes de
possibilité de le démontrer. Chacun de nous est un Christ potentiel, mais très
peu le savent, et très peu encore arrivent à exprimer ne serait ce qu’un faible
degré de ce potentiel. Le plus excitant c'est que peu importe où je suis rendu
en termes de déploiement et d’expression de ma divinité ; quelle que soit
la situation où je me trouve, avec les difficultés que je rencontre, il y a
toujours plus en moi : le mystère de Dieu, le Christ en moi, qui signifie
le potentiel pour guérir, pour vaincre et pour la prospérité, et c’est
illimité. Tout livre religieux est généralement centré sur l’église, sur le
Christ ou sur le dogme, mais Jésus a insisté sur le fait que toute philosophie
spirituelle doit être auto centrée.
Cette
présentation de Jésus comme un simple humain a de quoi troubler ; Jésus,
conçu du Saint-Esprit n’est-il pas le Seigneur, Dieu lui-même incarné ?
L’auteur
distingue entre la religion au sujet de Jésus et la religion de Jésus ;
les prédicateurs insistent sur la divinité de Jésus alors que Jésus a enseigné
la divinité de l’homme.
Nos
problèmes résident non dans l’inexistence ou le manque de talents et de
possibilités, mais dans notre refus de croire en leur existence.
Cet
ouvrage appelle à une redécouverte des enseignements de Jésus, à une
reconsidération de ses réalisations et une renaissance de la foi chrétienne.
L’objectif
de Jésus était d’aider chacun de nous à comprendre le potentiel qui réside en
l’homme et de nous aider à réaliser la percée par nous-mêmes. Son enseignement
est simplement un exposé de techniques avec lesquelles nous pouvons libérer ce
potentiel inné et être transformé par le pouvoir de notre propre divinité.
Quand
Jésus arrive, le mur de séparation entre l’homme et Dieu est vaste et élevé,
donc infranchissable ; l’homme vit alors dans l’obscurité de l’ignorance
spirituelle. Le mérite de Jésus est d’avoir fissuré ce mur ; il a créé une
ouverture dans ce mur, ouverture à travers laquelle on peut voir la vaste et
belle dimension spirituelle de la vie. Le doigt de Jésus est pointé vers
l’ouverture, et il nous invite à regarder non pas lui, mais à travers
l’ouverture. Il est question de regarder à travers l’ouverture et non de regarder
l’ouverture elle-même. Un proverbe chinois dit en substance, quand on montre la
lune à un insensé, celui-ci regarde non la lune qui est montrée, mais le doigt
qui la montre. Ne soyons donc pas comme cet insensé qui confond objet et sujet,
fin et moyen.
L’auteur
pense que nos religions se sont concentrées sur l’ouverture et en on fait
l’objet du culte alors que c’était un moyen, et non la fin.
Le
Christ n’est pas une personne ; ce n’est pas Jésus. Le Christ est un degré
de stature atteint par Jésus, mais un degré de stature potentielle qui réside
en chacun de nous. Paul parle dans Col 1 :27 de « Christ en vous,
l’espérance de la gloire »
Quand
nous considérons un être humain tel qu’il est, nous le rendons plus mauvais,
mais quand nous le considérons comme s’il était déjà ce qu’il devrait être,
nous le rendons meilleur. La salutation Namaskar (prononcer numuskar) utilisée
dans certaines régions de l’Inde, signifie : « je salue la
divinité en toi ». Nous devons être aptes à recevoir de nouveaux
enseignements.
Dans
les enseignements simples mais dynamiques de Jésus, nous avons un message qui
est universel et pratique. Il comporte les clés pour le royaume de la santé, de
la prospérité, de la paix et de la liberté.
L’auteur
analyse les béatitudes qu’il considère comme la base de la philosophie de
Jésus. Il revient notamment sur l’interprétation erronée de la béatitude
« heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux »
qui a fait penser à certains que la pauvreté était une vertu, ou que Christ
était contre les riches. Le mot traduit par esprit se traduit en fait plus
exactement par fierté, orgueil, suffisance, et d’autre part le royaume des
cieux ne désigne nullement un endroit lointain à atteindre seulement après la
mort, en signe de récompense ; le mot cieux vient d’un terme grec qui
signifie se développer, s’élargir. Jésus parle donc du développement du
potentiel de l’homme. Les cieux représentent le potentiel de l’esprit en nous
qui est enveloppé dans notre nature humaine. On peut lire des tonnes de
livres, amasser des connaissances au sujet de la vérité sans connaître la
vérité. On ne poursuit pas la vérité,
elle se révèle à nous, à condition que l’on soit pauvre en orgueil.
Le
but du processus d’évolution spirituelle en nous est de produire une personne
qui manifeste complètement la vie intérieure de l’esprit. Et les enseignements
de Jésus traitent des techniques à utiliser pour réaliser cet objectif.
L’auteur
cite à plusieurs reprises Charles Fillmore qu’il considère un des géants
spirituels du XXè siècle, et pour qui, nous devons chercher le Christ en nous,
à l’exemple de Jésus qui avait trouvé Christ en lui. Il appelle à faire la
différence entre le Christ et Jésus ; alors que Jésus était une personne,
le Christ n’est pas une personne, c’est un principe, c’est un niveau de
particularisation de Dieu en l’homme.
Le
Christ en nous est une lumière qui peut s’allumer en chacun, et l’auteur de
citer ces autres leaders spirituels en qui cette lumière s’est déjà
allumée ; Lao Tseu, Buddha, Confucius, Zoroastre, Emerson, Platon, et la
liste peut s’étendre jusqu’à nous-même.
Quelque soit la difficulté que nous
rencontrons, quelque soit le rêve que nous caressons, même quand la réalisation
semble impossible aux yeux des hommes, rappelons nous le principe de la
divinité, le Christ en nous.
Je
suis ouvert et réceptif à la circulation et au débordement de tout ce qu’il y a
en Dieu. Je suis reconnaissant pour les
défis qui me conduisent au-delà de mes extrémités vers les opportunités venant
de Dieu. Je suis en accord avec Dieu pour que ce qui est inspiré de Dieu et
orienté par Dieu prévale. Je recherche
avec tout mon esprit et de tout mon cœur et je trouverai.
Nous
pourrions ne pas être capables de changer le monde autour de nous, mais nous
pouvons changer nos pensées au sujet du monde, et quand nous y parvenons, nous
changeons notre monde, qui est le fruit de nos pensées.
En
dépit du caractère pécheur de l’homme, de sa dépravation, de sa maladie, de sa
faiblesse, du désespoir, il peut revenir à lui-même à tout moment et retrouver
la guérison parce que l’homme est un être spirituel.
Jésus
insiste sur le fait que ce qui nous arrive est ce que notre conscience a attiré
à nous.
Je
garde mes pensées centrées sur les choses que je veux voir se mainfester dans
ma vie.
Ce
que l’esprit croit, dépend de ce que les yeux voient.
L’être
humain n’est pas là pour redresser le monde, mais pour bien le voir, et la
bonne vision (la bonne perception, la bonne attitude) est le passeport pour
passer des illusions au paradis de la réussite.
Si
nous voulons changer le monde ou être d’une influence quelconque pour un tel
changement, nous devons commencer par nous même, en changeant notre perception
du monde.
Il
existe un pouvoir miraculeux actif en chaque personne, mais il nous faut
conditionner l’esprit pour le recevoir et l’exprimer.
Je
suis un être spirituel avec le potentiel pour la paix et l’harmonie et la
victoire en moi à chaque instant. Je suis un centre de rayonnement de la
lumière, de la vie et de la sagesse divine.
Le
jugement est en nous. Chaque jour est un jour de jugement. L’être humain n’est
pas puni pour ses péchés, mais par ses péchés, et la punition est le feu de
l’enfer que constitue le conflit interne qui provoque le stress et la douleur
physique, la maladie, les problèmes de pénurie et l’échec.
Tout
manque et toute difficulté financière commence dans l’esprit. Quand la première
expérience de l’anxiété ou de l’inquiétude ou de la peur au sujet de l’argent
ou du travail vient à l’esprit, il faut dire « non » à toute la
chaîne de pensées négatives, puis dire « oui » à Dieu, oui à ce qui
est bien, oui à l’abondance, à notre sécurité personnelle. Affirmons, «
je ne suis d’accord qu’avec Dieu ».
Dieu
nous a doté de capacités et d’un royaume qui réside en nous de ressources
suffisantes.
Quand
nous avons vraiment foi en Dieu, quand nous croyons vraiment que Dieu est notre
source d’approvisionnement, de notre sécurité, notre aide en chacun de nos
besoins, alors nous ferons ce qui est judicieux au sujet de notre emploi, de
nos biens, de nos investissements, mais nous les verrons seulement comme des
canaux à travers lesquels nous arrive ce qu’il y a de bien. La sagesse nous
guidera dans la bonne gestion de nos affaires financières, mais la foi nous
éloignera de l’inquiétude et de la peur. Nous sommes des êtres spirituels et
notre vie se vit de l’intérieur vers l’extérieur.
Le
succès ne peut se mesurer par ce que nous avons amassé, mais le niveau de
conscience que nous avons atteint.
Quand nous avons un problème, quel qu’il soit, et
aussi sérieux qu’il puisse paraître, il ne faut pas s’en inquiéter. Prions et
évitons de le résoudre en ne recourant qu’aux ressources humaines. Il faut se
calmer et reconnaître le principe directeur et l’abondance de l’univers. Il
faut avoir foi en Dieu, dans l’opulence de l’univers, et il faut avoir
confiance en nous-mêmes, en notre divinité innée qui nous permettra de faire ce
qu’il faut, et d’avoir ce que nous désirons.
Quand
nous connaissons notre divinité, ce n’est pas juste pour un jour, mais pour
toujours. En tant que enfant de Dieu, nous sommes directement dotés de tout et
en quantité suffisante. Nous savons que Dieu est notre abondante source
d’approvisionnement à chaque instant.
Le péché arrive quand l’être humain est
en désaccord avec la source de son être. Le péché, c’est quand un homme, un
être spirituel et une expression créative de l’esprit divin n’est plus
conscient de sa divinité et se ravale au niveau de son humanité dans ses
actions. Ce péché est la tragédie
majeure de l’expérience humaine.
Nous
pouvons nous cantonner dans notre refus de pardonner, notre amertume et notre
colère si nous préférons, mais nous aurons aussi nos ulcères d’estomac, notre
tension nerveuse nos problèmes cardiaques, nos problèmes physiques et mentaux.
Allumons la lumière ; ce ne sera pas pour le bien d’autrui, mais pour le
nôtre. La guérison spirituelle est possible simplement parce que l’homme est
essentiellement un être spirituel et la guérison est simplement l’art d’ouvrir
une voie par laquelle la splendeur emprisonnée peut s’échapper.
La
guérison, qu’elle soit faite par un médecin ou par Jésus ne devrait pas être
considérée comme un miracle parce que aucune loi n’a été transgressée quand
cela arrive. C’est un phénomène divinement naturel.
Jésus
a enseigné que l’homme existe de façon concomitante dans deux mondes ; il
vit dans le monde des apparences, mais il vit aussi dans le monde spirituel
comme un être spirituel. Au-delà de l’apparence vue dans le miroir, il y a la
personne totale, intégrale que nous sommes en esprit.
La
pâques est un moment pour jeter un nouveau regard sur nous et contempler la
divinité en nous, les profondeurs de notre potentielle divinité innée ;
c’est le moment d’apprécier de nouveau le principe qui rend toute victoire
possible. Jésus est devenu le plus grand explorateur de l’espace intérieur.
Nous
dégradons Jésus et la grande démonstration si nous pensons que Pâques est un
miracle de Dieu plutôt que la révélation de l’étendue du potentiel de l’homme.
À travers le principe de la résurrection, nous pouvons vaincre la mort.
Mais
ce qui importe le plus et peut se produire maintenant, c’est que l’homme peut
dépasser les expériences de limitation et sortir de toute période sombre et
progresser en repartant sur de nouvelles bases.
Nous
ne pouvons pas contrôler ce qui nous arrive, mais nous pouvons contrôler ce que
nous pensons de ce qui nous arrive, et ce que nous pensons est notre vie à
chaque instant.
Les
six plus grandes personnalités de tous les temps, selon l’historien H. G. Wells
cité par l’auteur, sont Jésus, Buddha, Asoka, Aristote, Roger Bacon et Abraham
Lincoln. Ces personnalités sont citées dans le chapitre intitulé :
« la loi de la non résistance », loi qu’on peut trouver résumée
dans Matthieu 5 : 38, 42. Quand Jésus dit de tendre la joue gauche à
celui qui vient de vous appliquer une gifle à la joue droite, c’est une
métaphore pour dire nous ne devons jamais oublier la divinité en nous, il faut
passer du côté humain, qui exige de rendre la gifle en la multipliant, à notre
côté divin, calme et posé, qui demande d’aimer, de bénir et de pardonner à
celui qui nous offense. Plus on est
tolérant, plus on peut accomplir de grandes choses.
Dès
le moment où nous pensons à la vie en termes de temps, nous sommes passés à
côté de la vraie vérité, la vérité sur la grandeur de la vie, qui est faite
pour être vécue, et non pour la mort.
Il
y a endormi en nous la personne que nous désirons être, c’est-à-dire, une
personne forte, capable, sûre d’elle, dynamique.
Parlant
des prières dans le chapitre sur l’art
oublié de la prière, l’auteur distingue : la prière de flatterie où
l’on espère émouvoir Dieu par les éloges, la prière de supplication où l’on
espère extorquer des miracles d’un Dieu réticent, la prière longue où l’on
répète des phrases à haute voix dans l’espoir d’attirer l’attention d’un Dieu
distrait. Non, la prière ne s’adresse pas à un Dieu capricieux ; c’est une
technique pour réaliser l’unité avec Dieu et sa vie, sa substance et son
intelligence qui sont illimitées. L’homme étant un être pensant, son esprit est
le lien avec Dieu ; la prière est un problème de conscience, il s’agit de
la pensée positive concentrée, bien dirigée et spirituellement orientée. Le but
le plus important de la prière est de nous hisser à un niveau plus élevé de
conscience où nous pouvons conditionner notre esprit et notre corps avec la
toute suffisante vie, substance et intelligence de Dieu. Chaque phénomène a un
secret. Nous sommes habitués aux prouesses technologiques et celles-ci nous
semblent banales, parce que nous croyons connaître leurs secrets, mais en ce
qui concerne la prière nous la percevons encore comme un phénomène mystérieux,
parce que nous n’avons pas compris « le lieu secret » de l’unité avec
Dieu, dont il est question dans Matthieu 6 : 6 ; nous ne sommes pas
entrés dans le domaine de la causalité et nous réduisons la prière à un moyen
d’essayer de faire des miracles. Nous n’avons pas besoin d’un miracle pour
obtenir la santé, l’éclairage, la prospérité dans nos vies frustrées, parce que
toutes ces choses désirées sont de la nature de Dieu, et elles sont prévues
pour l’homme qui est sa création idéale. C’est cela le grand secret. Notre
grand besoin, ce que nous devons rechercher, c’est la nourriture qui ne périt
pas et qui subsiste pour la vie éternelle, dont Jésus parle dans Jean 6 :
27. Il faut prier pour rétablir le contact avec la puissance divine, et toutes
ces choses (guérison, travail, argent, bons conjoints, etc.) vous seront
données en sus.
Les
répétitions des affirmations sont vaines, quand elles visent à amener Dieu à
satisfaire nos besoins, mais ces répétitions sont recommandées quand elles ont
pour but de conditionner notre esprit avec les pensées de Dieu. La prière est simplement
l’ouverture de nos vies pour recevoir ce que Dieu essaie de nous
accorder : conditionner nos vies avec Dieu. Jésus nous dit en Matthieu
6 : 8 que Dieu sait de quoi nous avons besoin avant que nous le lui
demandions. Nous repenserions nos prières si nous en étions convaincus.
Pourquoi faut-il donc demander ? En réalité faut-il demander ? En
ayant à l’Esprit que Dieu peut répondre par oui ou par non ? Nous devons
plutôt réclamer notre héritage, ce qui nous est destiné. Il s’agit seulement de
permettre à Dieu de manifester ce que nous souhaitons dans nos vies, en entrant
dans son Esprit. Jésus dit dans Marc 11 : 24 « Tout ce que vous
demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez
s'accomplir. »
Le
but de la prière est donc d’affirmer dans notre conscience ce qui est vrai de
Dieu et de notre relation avec lui. « en
Dieu je suis maintenant un enfant parfait ; je suis fort, confiant et
capable. Je peux faire tout ce qui est nécessaire ; je suis un avec la
toute suffisante substance et par conséquent je suis en sécurité et je n’ai pas
peur »
Jésus
met en garde contre les pratiques religieuses ostentatoires, cette parade qui laisse le cœur et nos idées
inchangés, et qui ne produisent pas de transformation intérieure. Notre prière
vise non à impressionner Dieu ou toute autre personne, mais à nous élever à un
niveau de conscience où nous serons impressionnés au sens littéral du terme par
son Esprit.
Dans
sa lancée l’auteur aborde la prière dominicale Matthieu 6 : 9-13 et en
donne une reformulation qui en fait une suite d’affirmations ; il reproche
aux traducteurs d’en avoir fait une supplication.
Parlant
du royaume des cieux qui est en nous, nous hébergeons cette puissance en nous,
mais nous l’ignorons, et par conséquent ne pouvons l’exploiter. Le
« musèlement de ce potentiel »
serait à l’origine de tous les problèmes mentaux, émotionnels et physiques de
l’homme.
Le
but de la religion est de créer un climat propice, et des techniques pour
remuer et libérer le « don de Dieu » en nous.
Je
suis en accord avec l’Infini et je peux faire ce qui est nécessaire. Par le
pouvoir qui est en moi, je peux réussir, je peux vaincre, je peux être ce que
je veux.
Ce
qui compte est ce qui se passe en nous.
La
richesse matérielle est la concrétisation de nos pensées. Jésus nous demande
(Matthieu 6 : 19-23) de commencer par établir par la foi un compte
bancaire mental, de prendre conscience de l’abondance et de la richesse de
l’Esprit, plutôt que de fixer comme objectif l’accumulation des biens. L’auteur
cite une fois de plus Charles Fillmore qui dit « quand vous pensez à votre
argent, qui est visible, comme quelque chose directement lié à une source
invisible qui le libère ou le retient en fonction des pensées que nous
entretenons, nous détenons la clé pour accéder aux richesses, et la cause de la
pauvreté. » La bible ne dit nulle part que l’argent est la source de tous
les maux ; c’est plutôt l’amour de l’argent qui fait problème, pas
l’argent lui-même (1 Tim 6 :10). Grâce à l’argent, de grandes choses
peuvent être réalisées, on peut exprimer son amour, sa foi, on peut rendre des
services. Il faut prendre conscience de ce qui se passe dans notre for
intérieur, de notre divinité ; il s’agit de construire une mentalité de
prospérité, en se rendant compte que Dieu est notre source d’approvisionnement,
et que toute provision découle d’une ressource intérieure, et que notre plus
grand besoin est, non d’accumuler les richesses, mais de développer une grande
foi, une certitude, une confiance qu’il y’aura toujours production et
circulation de la substance au travers de nous sous forme d’idées, et dans
notre expérience comme de l’argent pour satisfaire tous nos besoins légitimes. Prenons
le temps chaque jour, de préférence le matin, d’accorder nos pensées avec
l’Esprit infini. Nous devons affirmer que nous sommes riches et en sécurité
parce que nous sommes des êtres spirituels, et que le Royaume de Dieu est en
nous.
Celui
qui est pessimiste voit les signes décourageants qui lui font croire qu’il a
raison d’être pessimiste. Nos peurs, notre incrédulité et nos pensées
négatives se reflètent dans nos vies, en nous attirant des expériences qui les
justifient et les renforcent. Quand nous sommes conscients de notre
essence spirituelle ou établissons note unité spirituelle avec elle, quand nous
reconnaissons que ce monde est bon, et que les gens sont fondamentalement bons,
alors nous verrons cette bonté et nous en bénéficierons.
Ceux
qui parlent de « chance » en cas de bonne fortune sont immatures,
puisque c’est la loi de la cause et de l’effet qui s’applique dans chaque cas,
et les « réalistes spirituels » en sont conscients. Du reste le mot
« chance » n’existe pas dans la bible. Ceux que nous considérons
comme « chanceux » ont développé un état d’esprit qui fait d’eux des
aimants pour les évènements heureux, ils ont une foi inébranlable dans les
trésors des cieux, foi que dans la banque de l’univers, leurs comptes sont
toujours créditeurs. Le hasard n’existe pas ; l’univers est régi par
des lois, et c’est l’ignorance de ces lois qui nous fait parler de hasard, de
chance, de malchance, d’aléas, etc. dans nos vies qui semble faite de
situations et de circonstances que nous ne pouvons pas contrôler.
Nous devons reconnaître la force de vie qui est en
nous, nous devons reconnaître notre divinité, notre unité spirituelle avec
l’Esprit Infini, et rester dans la quiétude de la vérité de ce que nous sommes. On dirait à un
électroaimant « ne t’inquiète pas de la façon dont tu vas attirer et
soulever les objets métalliques, il suffit que tu sois connecté à un circuit,
et le courant qui circulera créera le champ magnétique nécessaire. » Nous
devons créer une sorte de champ magnétique qui nous permettra d’attirer les
évènements heureux. La gravité est une excellente illustration de ce que
Jésus appelle simplement « Le Père ».
La
loi de la compensation exprimée dans Matthieu 6 : 1,2 « Ne jugez
point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du
jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous
mesurez » C’est un principe universel qui est toujours en vigueur. C’est
la mauvaise compréhension de cette loi, laquelle veut que l’on ne puisse rien
obtenir sans avoir donné au préalable, qu’il faut donner pour recevoir, qu’on
ne peut obtenir des avantages et des faveurs sans consentir de sacrifices, qui
maintient les voleurs, les champions de jeu de hasard et les spéculateurs dans
l’illusion. Nul ne peut violer cette loi et rester impuni. De la même manière
aucun bienfait n’est jamais perdu. Mais Jésus nous apprend que la séquence et
la conséquence, la cause et l’effet sont des lois pour la matière et l’esprit
seulement ; ce ne sont pas des lois pour l’Esprit ; il n’y a pas de
loi de rétribution pour Dieu. La prière, qui nous permet de transcender la
loi de compensation n’est pas une arme
pour corrompre Dieu, pour lui faire oublier nos fautes et obtenir de lui la
permission de persister dans le péché. Grâce à
Jésus l’homme peut échapper aux effets néfastes des lois naturelles par la
prière et le pardon de nos péchés, dans la mesure où nous nous
engagerons dans un chemin de vertu, qui consistera à ne faire que du bien et à
s’engager résolument sur le chemin de la croissance spirituelle. C’est ainsi
que ceux qui y croient peuvent se prémunir de la loi du karma, complétée par la
loi de la réincarnation qui veut que chaque individu paye pour ses fautes et
doit subir stoïquement les souffrances (extrême pauvreté, maladie et autres)
comme rétribution pour les fautes commises dans les vies antérieures. Quand
nous faisons du bien, c’est une erreur d’attendre le retour de ceux qui en ont
bénéficié ; la loi de compensation est infaillible et ne peut être
contournée qu’au cas où nous avons fait du mal et dans la mesure où nous nous
repentons et renonçons à poursuivre dans la mauvaise voie.
Quand
Jésus nous demande de donner, d’être serviable et d’aimer notre prochain, et
même nos ennemis dans Matthieu 5 : 42-44, ce n’est pas seulement pour nous
conformer à la volonté divine, et cela pour des raisons que Dieu seul
saurait ; en fait, c’est pour créer des causes qui auront de bons effets
dans nos vies ; en nous comportant comme Jésus le dit, nous
approvisionnons notre compte dans la banque cosmique et nous le rendons
créditeur.
Dans
la prière, nous travaillons avec la loi de compensation. La prière fonctionne
avec et par la loi de compensation, et non pas contre cette loi. Demander
quelque chose par la prière, c’est le réclamer, c’est en prendre possession.
Prier, c’est respecter la loi divine ; c’est une façon de donner, ce qui
nous permettra par la loi de compensation de recevoir. Nous donnons la
réceptivité, nous faisons savoir à Dieu que nous sommes parés pour recevoir. Si
nous avons un besoin dans la vie, donnons-le à la loi divine ; nous le
donnons avec foi et assurance qu’il sera satisfait en application de
l’infaillible loi divine. Demander, chercher et frapper dont il est question
dans Matthieu 7 : 7-8 reviennent à réclamer notre bien, à commander le
déploiement de la puissance intérieure ; nous donnons en le faisant la
réceptivité, la foi, le self control, et la loi fera le reste, parce que c’est
la loi. Le Père qui est aux cieux
désigne le niveau divin, le potentiel d’accomplissement qui réside en chacun de
nous, et que chacun peut atteindre. La révélation de cette divinité en nous, la
réalisation de ce potentiel se traduira par l’atteinte de nos objectifs nobles.
Jésus nous parle de la divinité de l’homme, plutôt que d’un dieu lointain et
caché, inaccessible. La volonté de Dieu est l’incessant désir de l’Esprit de
traduire par des réalisations extérieures, le potentiel qui réside en
nous ; c’est l’énergie comprimée de notre divinité qui cherche à être
libérée et à se concrétiser dans notre vie, c’est Dieu qui cherche à S’exprimer
en nous, à travers nous sous la forme d’une santé radieuse, d’une jeunesse
éternelle, de la toute suffisance de la provision, de la libération de toute
limitation.
Quand
on s’accorde avec l’action divine en
entretenant des pensées universelles, on attire à soi les opportunités qui
permettent d’atteindre les objectifs. Ainsi, au lieu de prier pour un emploi
particulier, prier pour avoir les opportunités de libérer et de réaliser notre
potentiel créatif, et dire merci pour l’emploi et l’occasion de servir que cela
donne.
Quand
nous pensons au bien, parlons du bien et faisons du bien, cela nous libère de
nos dettes et de nos limitations passées, mais cela nous prépare aussi un bon
futur, nous invitons des bénédictions futures dans notre vie, nous
approvisionnons notre compte bancaire cosmique. C’est la loi de la cause et de
l’effet, la loi de la compensation, la loi de l’action et de la réaction.
La
religion au sujet de Jésus a élaboré le concept que c’est un devoir pour un
chrétien d’être pauvre, que la pauvreté est une vertu, et que la richesse et
les biens sont les preuves du péché et de la corruption. L’étude des
enseignements de Jésus ne mène pas du tout à la conclusion que c’est un péché
d’être riche, bien au contraire, cette étude peut fortement suggérer que la
pauvreté est un péché. Celui
qui est pauvre, celui qui expérimente le manque, qui se sent incapable, limité
et dépassé, celui qui redoute l’épuisement rapide de ressources, celui qui a
peur de la pénurie, celui qui est plus conscient de la rareté et de
l’insuffisance de ressources que de leur disponibilité, celui-là est dans le
péché de l’ignorance de sa divinité. Jésus a enseigné et a démontré que
Dieu est notre pourvoyeur et qu’Il a tout prévu, et cela en abondance pour
satisfaire nos besoins. Nous vivons dans un univers opulent, illimité et
accommodant, et ce qui est manifesté dans nos vies dépend de notre degré de conscience.
Ce qui est abondant et illimité, c’est de la substance spirituelle et non-matérielle
qui demande à être concrétisée. Le miracle n’est ni la multiplication des
pains, ni le remplissage des vases d’huile, mais la toute suffisance et la
disponibilité sans faille de la substance infinie. Dieu est toujours présent et
cette présence ne peut s’accommoder du manque.
Les
actes posés par Jésus nous semblent miraculeux, surnaturels, parce que nous les
apprécions en tant qu’humains, en oubliant ce que nous avons de divin ;
pour Dieu, c’est normal ; ce que nous considérons comme miracle est de la
nature de Dieu. Il n’y a pas de miracle, il y a seulement la possibilité de
saisir l’omniprésente loi divine à des niveaux de plus en lus élevés. D’une
certaine manière, c’est étrange que nous ne puissions pas saisir l’idée d’une
substance invisible capable de se concrétiser pour satisfaire un besoin précis.
Les gouttes d’eau qui se manifestent en
pluie existaient déjà dans l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau, avant le
début de cette pluie.
Jésus
était allé au-delà de l’argent pour saisir le concept que cela représente et
traitait avec la substance dans le domaine des idées ; il avait découvert
la clé pour mettre en œuvre l’immense potentiel de pouvoir qu’il recelait en
lui. L’homme est partie intégrante d’un univers opulent ; il suffit de
demander avec la conviction qu’on va recevoir, et le tour est joué. Il ne faut
pas hésiter à demander beaucoup : Dieu peut donner beaucoup aussi aisément
qu’il donne peu. La matière, que ce soit en petite ou grande quantité, est une
manifestation de la substance. L’homme façonne et donne forme à la substance en
fonction de ses besoins, en fonction de sa foi ; et c’est peut-être cela,
la foi : la capacité de perception de l’esprit et la faculté de tailler et
de donner forme à la substance.
La
capacité de bénir, de rendre grâces, comme Jésus l’a fait par exemple quand il
a produit en quantité plus que suffisante de quoi nourrir une foule de cinq
mille hommes avec cinq pains et deux poissons n’est réservé ni à certains
lieux, ni à certaines personnes spécialement consacrées. Jésus a ignoré
l’apparente pénurie, et a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance pour
l’abondance. C’est une aptitude puissante à développer par chacun de nous.
Charles
Fillmore nous dit : Dieu est la source d’un puissant fleuve de substance dont
nous sommes un affluent, un canal d’expression. Bénir la substance augmente son
écoulement. Si notre argent est peu et si notre porte monnaie semble vide, le
prendre dans nos mains et le bénir, imaginons-le plein de substance sur le point de se
concrétiser. Plus nous serons conscients
de la présence de la substance vivante, plus il se manifestera pour
nous : identifions nous à la substance et bientôt nous jouirons de
l’omniprésente générosité de Dieu. La pénurie existe seulement dans nos
pensées, et nous sommes aussi riches que nous pensons l’être.
Bénissons
ce que nous possédons, aussi insignifiant que cela puisse paraître. Quand bien
même nous n’aurions ni argent, ni nourriture, bénissons nos bras, notre esprit,
nos qualifications, nos amis, l’air que nous respirons, le soleil qui nous
donne de la lumière. Bénissons tout et notre vie sera comblée de richesses
insoupçonnées.
Le
manque, la pénurie, c’est simplement l’absence de foi, l’incrédulité dans le
miracle de l’abondance. C’est un état de conscience pour l’homme. Le manque est
une illusion ; c’est le fait de prendre l’apparence pour la réalité. Dieu
est substance, et la substance est omniprésente, que l’homme procure la prise
de conscience nécessaire à son expression ou non. Le besoin réel de l’homme
face au manque apparent est de s’éveiller et de réaliser qu’il est toujours
dans l’opulente mer de substance. Le miracle fait référence à la disponibilité
de la substance sous la forme d’idées, d’inspiration, d’orientation, de possibilités
là où tout semble bloqué et sans issue, de toute chose contribuant à notre
bien, et non à la façon dont cela se manifeste.
150414
Jean-Claude
TCHASSÉ
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