Post du mois de décembre 2017.
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Le prêtre Jean-Marc Ela, sociologue, essayiste, auteur de nombreux ouvrages dont on peut citer entre autres Ma foi d'africain, Le Cri de l'homme africain, est décédé dans son exil canadien le 26 décembre 2008. Ce prélat épris de vérité et de liberté a irrité le régime de Yaoundé par ses prises de position courageuses. Les pontes du régime n'ont pas digéré que ce fils Bulu puisse émettre des critiques objectives contre ce système corrompu. Au moment où l'édifice national est menacé par le tribalisme, il mérite d'être honoré. Il lui a fallu beaucoup de courage et de témérité pour suivre un chemin tracé par Mongo Beti et qui a aussi été emprunté par Abel Eyinga. Notre pays doit rendre hommage à ces dignes fils, patriotes authentiques dont le combat doit être cité en exemple.
27 décembre 1984- 27 décembre 2017: 33 ans se sont écoulés depuis le décès dans des conditions mystérieuses de l'économiste Joseph TCHUNDJANG POUEMI. Dans son oeuvre majeure, Monnaie servitude et liberté montre le caractère avillissant du CFA. Il plaide pour la mise en place d'une monnaie contrôlée par nos banques centrales. Corrigez si je me trompe.
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Comme cadeau de fin d'année je vous propose l'hymne de la 8è coupe d'Afrique des nations jouée au Cameroun en 1972. La face B de ce disque de vinyle, Soul Makossa a fait le tour du monde et a même été plagiée par Michael Jackson. Tout cela c'est l'oeuvre du Grand Manu Dibango. Voilà des dignes fils qui font la fierté de notre pays!
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Donc le régime de Yaoundé a trouvé garçon? Il fallait qu'ils le gardent encore un seul jour! Ils nous disent qu'ils sont forts non?
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''Put a good person in a bad system, and the system will win every time''. W. Edwards Deming
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En guise de vœux de fin d'année, je conseille aux miens l'acquisition et la lecture de cet ouvrage; c'est en effet le début d'un processus qui conduira, s'il est bien suivi à libération financière. Cessons de nous mentir à nous mêmes, en prétendant tantôt que l'argent ne fait pas le bonheur, tantôt que pour être heureux, il faut savoir se contenter du peu qu'on a; c'est de la résignation. Ceux qui ne comptent que sur leur salaire ou leur pension et qui se croient condamnés à demeurer pauvre sont encore trop nombreux. Nous avons développé une mentalité peu favorable à l'acquisition des richesses assimilée à tort à l'avarice ou au péché. Vous trouverez aussi sur mon blog des extraits et des compte rendus de lecture d'ouvrages qui vous sera d'une grande utilité. jctchasse.blogspot.com
Il existe un mécanisme qui enregistre nos pensées dominantes implantées dans notre subconscient et nous les reflète: c'est la vie.
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-La pauvreté est une maladie,
-On peut avoir le beurre et l'argent du beurre,
-Un salarié est un esclave, surtout s'il ne dépend que de son salaire.
Ces affirmations vous font sursauter? Alors vous êtes conditionné pour rester pauvre, et vous devez travailler activement à changer votre état d'esprit si vous voulez évoluer sur le plan matériel. Ce n'est pas moi qui le dit. C'est ce que j'ai retenu de la conférence dédicace de cet après midi à Tal Hotel.
Les étudiants doivent refuser de se prêter à cette farce de mauvais goût! De jouets de noël achetés à prix d'or avec l'argent du contribuable et présentés comme un don de M. Biya. N'est ce pas là un cas clair de détournement de pouvoir, d'utilisation abusive des ressources de l'état à des fins personnels. Et ce Monsieur qui les présente et qui se dit intellectuel, Professeur, Docteur, agrégé de je ne sais quoi, n'y trouve aucun inconvénient! Ayez pitié des camerounais.
95% des cadres de ce ministère proviennent d'une école! Voyez ce qui se passe avec les concours administratifs. Voyez aussi ce se passe dans notre fonction publique!
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Une bouteille de cette boisson (PETRUS POMEROL 1970) coûterait deux millions Cfa. Ce n'est que du vin et cela n'a pas de vertu thérapeutique. Un certain camerounais la consommerait régulièrement. Cela ne poserait absolument aucun s'il n'était pas un fonctionnaire, donc incapable de justifier cette conduite dispendieuse par ses revenus connus. Il ferait partie de ceux qui auraient dû déclarer leurs biens, et qui ne l'ont jamais fait. Comment un fonctionnaire peut-il se permettre cela dans un pays où, en fin de carrière, les hauts cadres (BAC+5, A2, indice 1140) plafonnent à 350 mille cfa? Comment est-ce possible dans un pays dont les 10 régionaux, les hôpitaux de référence et le CHU sont sous équipés, et dont les pontes vont se soigner en Europe? Comment est ce possible dans un pays dont l'éducation des jeunes a été abandonnée aux parents paupérisés et contraints, en violation de la loi de se regrouper dans les APE pour financer l'école? Ce genre de questions peut se multiplier à l'infini.
Une autre grande réalisation du régime de Yaoundé. Le message est «allez toucher vos salaires pour les fêtes de fin d'année!». Et après? Et les autres postes de dépenses? Nul ne se pose la question. Ils sont conscients que les salaires servis sont tellement bas qu'il n'est pas possible d'épargner en prévision de ces fêtes. Comment un fonctionnaire qui a dilapidé son salaire en décembre va-t-il se comporter au bureau en janvier? C'est le pauvre usager, véritable dindon de la farce, qui va casquer. Voilà où nous en sommes après 35 ans de «renouveau»
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On avait annoncé le début des travaux de la voirie urbaine de Bafoussam en vue de la CAN 2019 pour la fin de la saison des pluies. Nous voilà déjà tendant vers fin décembre, et toujours rien en vue! On on on attend, on attend l'enfant, l'enfant ne vient pas! Eyiéeeee. Et pourtant certaines «élites» annoncent déjà leur soutien indéfectible à qui vous savez! Qu'est ce qui peut bien l'obliger à prêter attention à vos jérémiades?
Les mauvaises conditions de vie et de travail non négociées et imposées en violation de la loi, et qui se traduisent par des SIDA ( salaires insuffisants difficilement acquis), non paiement des frais de relève, refus de la reconnaissance des ZED (zones d'éducation difficiles), absence de profil de carrière, promotions et affectations fantaisistes, entre autres, ne peuvent conduire qu'à cela. L'enthousiasme et la bonne volonté finissent par s'émousser...
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Parmi les secteurs les plus corrompus, la douane, les impôts, le trésor, l'administration générale. Devinez où ils sont formés
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Voyez aussi les titres de la presse dans un pays qu'on dit gouverné de main de maître par qui vous savez. Drôle de maîtrise, en effet.
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Décidément, nul n'est prophète chez soi, quand je lis certaines sorties au sujet d'Achille Mbembe, je me dis que cela vire carrément au délire. On peut désapprouver ce qu'il dit, mais aller jusqu'à s'auto proclamer censeur et lui dénier sa qualité de penseur et d'intellectuel, c'est un peu fort quand même. Certains ont de la liberté d'expression une bien curieuse acception. On est libre de s'exprimer, à condition ne dire que ce qu'ils veulent entendre. Sinon, les propos peu amènes et les insultes fusent! C'est la pensée unique, et ils prétendent lutter pour les libertés. Ils font exactement ce qu'ils reprochent à ce régime liberticide. On se retrouve dans un situation surréaliste où Achille est défendu par des supporters du pouvoir de Yaoundé. Non, sachons raison garder. Il y en a, qui dans leur aveuglement vont jusqu'à se demander ce que Achille Mbembe a fait pour le Cameroun, étalant ainsi leur ignorance crasse. L'action est précédée par la réflexion, et ce qui nous manque le plus, c'est la bonne idée. Ceux qui sont obnubilés par la volonté d'agir, se retrouvent à poser des actes louables peut être, mais dont la portée est limitée, et qui peuvent même être contre productifs par rapport l'objectif final, qui est la fin de la dictature du régime de Yaoundé.
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Je suis quand même étonné de voir des camerounais se réjouir de l'attestation, que dis-je, de l'enlèvement, suivi de la détention, de Patrice Nganang. Qu'on l'aime ou pas, il faut dénoncer les conditions en marge de la légalité dans lesquelles tout cela s'opère. Ceux qui approuvent doivent savoir qu'ils peuvent être même victimes de cet arbitraire qui s'abat sur l'écrivain polémiste. En autocratie, nul n'est à l'abri, et ce ne sont pas ces anciens PM, ministres, DG et SG de la présidence actuellement en détention et qui clament leur innocence, qui me démentiront. Il faut défendre les libertés et déplorer les atteintes, d'où qu'elles viennent.
Voilà qui est bien dit. Dans l'affaire de l'Enam, c'est un beti qui été remplacé par un mort. Les beti sont eux aussi victimes des malversations du régime.
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Un candidat admissible au concours de l'ENAM, décédé avant les épreuves orales, mais qui est déclaré définitivement admis, en occupant même la place de major, il n'y a qu'au Cameroun du renouveau que de telles «prouesses» sont possibles. Et cela ne semble gêner quiconque! S'ils avaient le moindre sens de l'honneur ces deux messieurs ne se feraient pas prier pour démissionner! Mais chiche! Décidément, il faut fermer cette École, sources de nos malheurs. Magouilles et tripotages à l'entrée, produits corrompus et auteurs de malversations, et impliqués dans tous les coups fourrés, voilà où nous en sommes.
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Ceux qui brandissent la loi pour justifier la détention de Patrice Nganang, peuvent-ils nous rappeler celle qui autorise son rapt à Douala, puis sa disparition avant qu'il ne soit découvert à la PJ à Yaoundé? Veulent-ils qu'on leur rappelle toutes les dispositions constitutionnelles, légales, législatives et réglementaires ignorées, bafouées, violées, et méprisées allègrement et éhontément, par M. Biya lui-même? Ces messieurs ne manquent pas d'aplomb, quand ils invoquent l'outrage contre un Monsieur dont le passe temps favori est précisément l'outrage à la République et à ses institutions.
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VOilà un vrai Lycée Technique, du moins si l'on en juge par les infrastructures: salles de classes, internats, réfectoire, aires de jeux, salles de sport, gymnase, bureaux et logements pour le personnel administratif. De tels lycées se comptent au bout des doigts au Cameroun. Ce sont les canadiens qui les ont construits. Ce régime s'est révélé incapable d'en construire un seul en 35 ans de règne. On a multiplié, sous l'impulsion des «élites» et pour des raisons de politique politicienne, des établissements qu'on se contente de créer, mais dont la construction, l'équipement, et la prise en charge du personnel est abandonnée aux parents regroupés de force dans les APE. Les mieux lotis se retrouvent avec 2 salles de classes construits sur le BIP et puis, c'est tout. Ces établissements sont peu viables et l'on y dispense une formation au rabais. Les «techniciens» qui en sortent doivent être recyclés, et c'est peu dire. Certains de ces établissements doivent carrément être fermés, les personnels fonctionnaires qui y sont affectés rechignent à s'y rendre et multiplient des subterfuges pour se faire muter. Et avec cela certains promettent l'émergence en 2035! La sortie de l'auberge n'est pas pour demain.
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Encore une grande Réalisation de qui vous savez! L'assainissement du fichier solde, véritable serpent de mer, a définitivement dépassé ce régime. Traduisez, les personnels fictifs et qui émargent sans faille sont bien là et se comptent par milliers. Comment font-ils pour échapper aux multiples contrôles? Mystère pour qui ne connaît pas ce régime, qui a le secret de ce type de «prouesses». Des milliards sont ainsi dilapidés parce que payés en salaires à ces fictifs, tandis que les agents présents sont sous payés et mal payés, et l'on attend d'eux qu'ils soient performants. Ce n'est pas l'argent qui permettrait de servir des salaires honorables qui manque. On comprend pourquoi ce régime avec ses agrégés refuse obstinément de mettre en place les organes de gestion de la Fonction publique! C'est le règne de l'impunité totale! Chacun peut commettre sa forfaiture et s'en tirer avec des promotions. C'est totalement irresponsable et criminel! Ce régime a créé un monstre qu'il ne peut plus contrôler et qui conduit ce pays à la dérive, et sous le regard impuissant de son «illustre et prestigieux» chef!
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Voilà le genre de «prouesse» que les noirs peuvent réaliser avec le soutien de la France. Et on s'étonnera que nos pays restent sous développés en 2017.
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