lundi 29 janvier 2018

Outwitting the devil : The secret to freedom and success. Plus malin que le diable : le secret qui mène à la liberté et au succès par Napoleon Hill.

Outwitting the devil : The secret to freedom and success. Plus malin que le diable : le secret qui mène à la liberté et au succès par Napoleon Hill.

Le livre, édité aux éditions Sterling à New York en 2011 comporte 12 chapitres, un chapitre secret, et 300 pages commence par la pensée suivante :
« La peur est l’instrument du diable, entité créée par l’homme lui-même. La foi résultant de la confiance en soi est à la fois l’arme faite par l’homme, qui permet de vaincre ce diable-là et l’instrument fabriqué par l’homme pour construire une vie de succès. Et c’est bien plus. C’est un lien avec les forces irrésistibles de l’univers qui soutiennent la personne qui croit que l’échec et la déconvenue ne sont que des expériences temporaires. »

Dans l’interview avec le diable qui constitue la majeure partie de l’ouvrage, l’auteur a pu obtenir de son étrange interlocuteur qu’il dévoile lui-même où il vit, pourquoi il existe, comment il contrôle nos esprits, et surtout comment le battre sur son propre terrain.

Dans sa présentation de l’ouvrage, Sharon L. Lechter, co-auteure avec Robert T. Kiyosaki du best seller de New York Times  Père riche, Père pauvre, explique pourquoi ce livre écrit par Napoleon Hill en 1938 n’a été publié que 72 ans plus tard. Entre temps l’auteur est décédé en 1970, et son épouse en 1984. Cette production représentait une menace pour les fondements de la société telle qu’elle fonctionnait à cette époque-là. Elle pense que ce livre, qui n’a rien perdu de sa pertinence et de son opportunité était effectivement destiné à être publié à notre époque. Ceux qui le liront s’engageront sur un chemin qui peut les conduire à la réussite et à la prospérité. 

Hill a-t-il réellement échangé dans une conversation avec le diable ? Ce ne serait pas la première fois que l’auteur utiliserait des conversations imaginaires avec des personnages illustres et disparus ou encore vivants telles que Darwin, Lincoln, Napoléon, Emerson,  lesquelles l’auraient fortement inspiré. Avant cet ouvrage, l’auteur avait déjà écrit sur la religion et son influence négative.

Dans sa préface, Mark Victor Hansen, l’un des auteurs de la série à succès (autre best seller du New York Times) Chicken soup for the soul remarque que c’est une chose de connaître les principes, et que c’est autre de les appliquer. C’est facile de dire les mots, d’entretenir les pensées ; il faut une profonde et durable décision pour réellement appliquer les principes dans sa vie de tous les jours. 

L’auteur parle de la mission que lui a confiée Andrew Carnegie, qui était de mener des recherches sur les causes et les raisons du succès et celles de l’échec, puis de les organiser. Pour cela il devait rencontrer des personnes qui ont réussi et d’autres qui ont échoué. Les personnes qui ont échoué étant celles qui constatent au bout d’un certain moment qu’elles n’ont pas atteint les objectifs qu’elles s’étaient fixés. Carnegie lui avait parlé de son « autre soi » qu’il allait découvrir et qui se manifeste dans certaines circonstances précises ; cet « autre soi » est la cause du succès et c’est une force qui n’est pas une chose séparée de l’être ; c’est à ce point intangible que la majorité des personnes ne le remarquent pas. Ceux qui ont échoué sont victimes des obstacles qu’ils ont dressés eux-mêmes dans leurs esprits. 

Après des années de recherches au cours desquelles il a rencontré 500 personnes ayant réussi et 25000 personnes qui ont échoué, il a dégagé 17 principes du succès et 30 causes principales d’échec. Il s’est alors imaginé qu’il avait atteint l’objectif, qui était d’élaborer une philosophie du succès personnel. Erreur ! Il dit lui-même qu’il restait encore à couvrir ce squelette théorique de principes, de chair faite d’applications et d’expérience.  Ce qui est étonnant, c’est que dans son parcours fait de haut et de bas, il s’est retrouvé parfois en butte aux problèmes qu’il enseignait aux autres à résoudre ; il lui est arrivé d’être submergé par le doute, la peur, les inquiétudes, l’indécision.  Il n’aurait pas dû se retrouver dans ces états, lui qui apprenait aux autres comment surmonter ces émotions. Il s’est même comparé aux charlatans qui prescrivent aux autres des remèdes qu’ils n’utilisent pas eux-mêmes. Il dira plus tard que ces quelques moments d’adversité étaient en fait des bénédictions cachées, puisque grâce à cela il s’est rendu véritablement utile aux autres. Ceux qui traversent des moments difficiles (pauvreté, situations embarrassantes, humiliations) doivent savoir que comme pour Napoleon Hill, ce sont des épreuves destinées  à les forcer à découvrir leur « autre soi » qui va les conduire au succès.

Nous voyons l’ « autre soi » en action, comment il conduit Hill dans son voyage à Philadelphie et lui inspire des idées et des actions qui pourraient paraître insensées. Le corps physique est occupé par deux entités ; l’une est motivée par la peur tandis que l’autre est motivée par la foi. L’ « autre soi » est l’entité motivée par la foi ; elle ne connaît ni peur, ni limite et rien ne lui est impossible. Heureux l’homme qui est conduit par l’autre soi, pourrait-on dire. Ceci rappelle Florence Scovel Shinn dans The Game of Life qui recommande de se demander, avant de passer à l’action si nous sommes motivés par la peur ou par la foi. L’entité motivée par la peur, le « vieux soi » ne peut être complètement éliminée ; elle reste aux aguets et cherche à reprendre le dessus ; elle peut y parvenir si l’on permet aux pensées négatives et limitantes de s’installer dans notre esprit. Malheureusement la grande majorité des personnes, y compris celles qui sont considérées comme les « grands » sont sous l’emprise de l’entité motivée par la peur. Cette émotion négative est très répandue dans notre société, et explique la grande misère observée.

L’autre soi est un guide intelligent qui nous inspire pour réaliser nos rêves, pour atteindre l’objet de nos désirs à condition que tout doute, toute peur, toute inquiétude soit écarté de notre esprit.
La découverte de l’ « autre soi » transforme et fait de la personne qui en fait l’expérience une nouvelle personne, même si l’apparence physique n’a pas changé. La grande question qui se dégage est la suivante : comment solliciter et faire intervenir constamment cet « autre soi », ou comment s’affranchir de l’emprise de l’entité motivée par la peur qui semble nous maintenir captifs ? Tout problème légitime, aussi compliqué qu’il puisse paraître, a une solution. Les personnes qui semblent submergées par les problèmes apparemment très difficiles peuvent les résoudre en les oubliant pour venir en aide à ceux qui ont des problèmes beaucoup plus sérieux que les leur.
L’entité motivée par la foi ne peut se manifester, ou mieux est mise sous l’éteignoir chez la personne dominée par l’avarice, l’envie, la jalousie, la peur. Grâce à elle, on peut non seulement acquérir tout bien matériel, on a aussi la paix de l’esprit. 

La prière doit avoir pour but non de demander des grâces et des biens matériels, mais surtout d’exprimer sa gratitude pour les bénédictions déjà reçues. Chacun peut changer sa situation matérielle et financière, à condition de changer d’abord la nature de ses croyances.
La foi se construit en focalisant son attention sur tout désir constructif. C’est ainsi qu’on peut transformer un souhait en croyance, laquelle va à son tour être transformée en réalité grâce à l’autre soi qui peut mettre à contribution les ressources inépuisables de l’Intelligence Infinie. A quoi pensons-vous le plus souvent ? Quelles sont nos idées dominantes ? Faisons attention à ce que nous désirons de tout cœur, parce que notre esprit a pour rôle de transformer ce désir en réalité. 
La foi ouvre la voie au sixième sens qui permet de communiquer avec les sources de pouvoir et d’information qui surpassent celles accessibles par les cinq sens physiques. Avec le développement du sixième sens, on bénéficie du soutien d’une puissance qui est comme celle d’un ange gardien qui donne accès au temple de la sagesse..

L’interview avec le diable a-t-elle réellement eu lieu, ou tout cela n’est-il que le fruit de son imagination ? Ce qui importe c’est la qualité et l’utilité de l’information qui se dégage de cet échange, qu’il soit réel ou imaginaire. Cela peut nous aider à affronter les difficultés réelles que nous rencontrons dans nos vies. L’intérêt de cet interview est qu’en la lisant nous pouvons y puiser des ressources utiles pour faire face. Dans un de ses commentaires qui parsèment l’ouvrage, Sharon Lechter explique que Hill a pu obtenir du diable des réponses précises parce qu’il est lui-même un penseur qui contrôle son esprit et qui maîtrise ses peurs. 

Nous apprenons entre autres que le diable, qui contrôle 98% de la population n’a pas de corps physique, qu’il est fait d’énergie négative et qu’il vit dans les esprits des personnes qui ont peur de lui. La peur est l’un des moyens les plus intelligents utilisés pour contrôler les esprits, et il y a six peurs : la peur de la pauvreté, la peur de la maladie, la peur de la mort, la peur du vieillissement, la peur de la critique, la peur de perdre l’amour. En ce qui concerne la peur de la mort, les gens s’imaginent que le diable se tient à la porte d’entrée de la vie après la mort, pour les expédier en enfer ! Le diable dit qu’il ne peut punir personne et que les châtiments que les gens subissent sont auto infligés. L’espace occupé par le diable dans l’esprit de chacun dépend du type de pensées entretenu dans cet esprit. Mais le diable a aussi son opposition et ses opposants. Ses opposants, ce sont ceux qui s’efforcent de contrôler leurs pensées ; c’est ceux dont les idées sont dominées par l’amour, la foi, l’espoir, l’optimisme. 

La plus grande arme du diable, c’est la pauvreté ; les pauvres sont dominés par la peur et n’ont pas le temps de contrôler leurs pensées et sont des proies faciles pour le diable. C’est pareil pour les malades.
Le diable dit qu’il a corrompu l’esprit des jeunes en les encourageant à boire de l’alcool et à fumer. Hill a présenté la cigarette comme un instrument du diable pour contrôler les esprits, donc comme un fléau dès 1938, bien avant que l’addiction au tabac ne soit découverte. 

Le diable dit qu’il ne demande à personne de croire en lui, mais préfère qu’on ait peur de de lui. Bien qu’étant une création de l’esprit de l’homme, le diable agit dans nos vies, par le pouvoir de la pensée, ou du moins cette force qui a le pouvoir de transformer nos idées dominantes en réalité. L’auteur dit qu’il pensait que le diable n’agit qu’après la mort, en envoyant les âmes en enfer, mais il constate que ce diable a installé l’enfer sur la Terre et y plonge quotidiennement les êtres vivants en s’attaquant à leur droit à la liberté de penser.

Comment le diable utilise-t-il les armes de l’ignorance et de la peur pour contrôler les esprits ? Le diable explique qu’il y a deux principes secrets ; l’habitude de dériver (se laisser aller, être indécis, évoluer dans la vie sans objectifs précis, sans être déterminé) et la loi du rythme hypnotique ; ceux qui adoptent l’habitude de dériver sont sous l’influence et le contrôle des circonstances extérieures ; ils ont renoncé à penser pour eux-mêmes, ou le font très peu ; ils sont dominés par la peur, la superstition, l’avarice, l’avidité, la convoitise, la vengeance, la colère, l’orgueil, la paresse, qui sont autant de portes d’entrée pour le diable. Pour installer cette habitude destructrice dans les esprits des jeunes, le diable utilise les institutions sociales au-dessus de tout soupçon comme la famille, l’école, la religion. Le diable dit qu’il utilise les parents, les enseignants, le clergé (religious instructors) comme agents. Comment ? C’est la peur de divulguer ce secret qui est à l’origine de la rétention par la famille du manuscrit de cet ouvrage, et puis de sa publication posthume et tardive. Pourtant ce secret-là ne m’a pas semblé si terrible ; puisqu’il est question d’inculquer le sens de l’autonomie à l’enfant dès son jeune âge ; il faut cultiver le sens du self confidence, que l’enfant apprenne à penser par lui-même, en évitant de l’aider plus que de raison (faire ses devoirs à sa place, les cours de répétition, faire croire aux enfants qu’ils ont absolument besoin de soutien, quand bien même ils peuvent s’en passer). Voilà comment le diable contrôle 98% de population ; cela commence avec les enfants, avant que ceux-ci ne réalisent ce qui se passe ! Il implante dans leurs esprits, avec l’aide de leurs encadreurs, des idées fausses, et plus particulièrement la peur de l’enfer ! Le diable redoute ceux qui pensent en termes de foi, de courage, d’espoir, de but à poursuivre ; il n’y a pas de place dans leurs esprits pour lui.

La pauvreté, comme une maladie, est contagieuse. Elle touche surtout les victimes de la dérive ; jamais elle n’affecte ceux qui savent ce qu’ils veulent et sont déterminés à atteindre leurs objectifs. Comme par hasard, ceux qui contrôlent leurs propres pensées, ceux qui ne se laissent pas aller à la dérive, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas sous le contrôle du diable, et ceux qui possèdent la plus grande part de la richesse mondiale, sont les mêmes..

L’échec est l’un des instruments du diable ; l’échec démoralise, ruine la confiance en soi, entame l’enthousiasme, endort l’imagination,  détruit la détermination à poursuivre l’objectif fixé, bref compromet toutes les qualités nécessaires pour réussir. Mais il faut se souvenir que chaque échec porte en lui les germes d’un succès équivalent. Ainsi perçu, l’échec peut avoir aspect vertueux. 
Parmi les appâts utilisés par le diable pour s’installer dans les esprits, il y a l’amour de l’argent, le désir de s’enrichir, au point où l’auteur déclare penser que la richesse est plus dangereuse que la pauvreté. Mais il faut préciser que cela dépend du détenteur de la fortune et de comment elle a été acquise. 

Le diable donne lui-même 10 méthodes pour se prémunir de son influence, et éviter d’aller à la dérive, et les dix peuvent se résumer en une phrase : être déterminé dans tout ce qu’on fait, et éviter de laisser des pensées inachevées dans l’esprit. Prendre des décisions fermes sur tous les sujets.
L’habitude de la dérive peut être brisée, à condition d’être suffisamment déterminé, mais il y a un point où cela n’est plus possible. 
Le temps que les gens passent à craindre, à se laisser dominer par la peur pourrait, si inversé leur procurer tous les biens matériels qu’ils désirent et les sauver du diable après la mort.

La première étape pour s’affranchir de l’habitude de dériver est le désir intense de s’en débarrasser.
La nature utilise la loi du rythme hypnotique pour rendre permanentes  les pensées dominantes et les habitudes de pensée; voilà pourquoi la pauvreté est une maladie. Toute pensée ou geste physique que l’on répète encore et encore atteint par l’habitude la proportion de rythme ; c’est une habitude qui ne peut être changée parce que la nature l’a prise en charge et l’a rendue permanente. Les pensées positives d’opulence et d’abondance peuvent aussi être rendues permanentes par cette loi du rythme hypnotique. Celui qui craint la pauvreté l’attire ; celui qui demande l’opulence et s’y attend attire son équivalent physique et financier. C’est une loi naturelle immuable. Ce sont nos pensées et nos actes qui font de nous ce que nous sommes et nous placent là où nous sommes. Tu es ce que tu es, et tu te trouves là où tu es à cause de tes pensées et de tes actions. La chance et le miracle n’existent pas ; ce sont des termes utilisés par les hommes pour expliquer des choses qu’ils ne comprennent pas.
Nous avons peur du diable, mais nous ne faisons pas confiance à Dieu ; il ne reste alors qu’une source disponible par laquelle on peut s’approprier le bénéfice du pouvoir universel, et c’est en faisant confiance et en utilisant notre propre pouvoir de la pensée. C’est la voie directe à la réserve de l’Intelligence infinie.

Il y a sept principes de psychologie à comprendre et à appliquer pour utiliser la loi du rythme hypnotique à bon escient ; cela permettra d’échapper à l’influence d’un environnement peu propice à la prospérité et permettra de jouir de la liberté physique, mentale et spirituelle.
La loi de la compensation stipule que chacun récolte ce qu’il a semé. Le temps est l’ennemi de l’immoralité et de l’injustice ; le succès des projets fondés sur ces anti-valeurs ne peut être que temporaire ; par contre le temps est l’ami de la justice et de la moralité. Quelqu’un a même dit que l’autre nom de Dieu, c’est le temps.
Le premier devoir de chacun est envers soi-même. Chacun se doit de trouver comment mener une vie entière et heureuse. Les présents de toute nature non mérités (unearned gifts) surtout ceux offerts aux enfants, au lieu d’être des bénédictions peuvent devenir des malédictions.

Le problème avec la prière, c’est qu’on y recourt en désespoir de cause, après avoir essayé vainement avec d’autres méthodes ; on prie alors avec la peur dans le ventre, craignant que les vœux exprimés ne soient pas exaucés, et c’est malheureusement ce qui arrive. Exprimer des objectifs bien définis et bien précis constitue une prière efficace. C’est faux de croire que nos prières ne sont pas exaucées ; elles le sont, sauf que ceux qui prient ne s’attendent pas vraiment à obtenir des résultats, ou plutôt, l’idée qu’ils se font de Dieu est erronée. Celui qui va à la prière avec un objectif bien défini et avec foi que cet objectif sera atteint met en action les lois de la nature qui transforment nos désirs dominants en leur équivalent physique. L’Intelligence Infinie favorise seulement ceux qui comprennent et s’adaptent à ses lois.

Trop manger, permettre que l’esprit soit dominé par des pensées négatives (envie, convoitise, peur, haine, orgueil, découragement, etc.), demeurer dans l’ignorance sont quelques péchés énumérés. C’est aussi pécher, que de se laisser aller à la dérive comme un bouchon de liège abandonné aux caprices de l’océan.

La foi, c’est l’état d’esprit d’une personne qui reconnaît et qui utilise le pouvoir de la pensée positive comme moyen pour contacter et profiter de la réserve universelle de l’Intelligence Infinie à volonté. C’est aussi l’absence de toute forme de pensée négative. C’est aussi le caractère défini et précis de l’objectif fixé, sous tendu par la conviction qu’on va l’atteindre.

La pensée exacte est la chose la plus importante dont l’homme a besoin ; il y a ensuite la connaissance de la véritable fonction du sexe. La pensée exacte est la solution à tous les problèmes, la réponse aux prières, l’origine de l’opulence ; il faut ajouter à cela l’émotion sexuelle contrôlée et bien orientée, puisque l’émotion sexuelle est la même énergie que celle qui permet de penser.
Il faut savoir qu’en cas d’urgence et en situation de détresse, il y a une voie de recours infaillible : le pouvoir de la pensée.
On est rendu riche ou condamné à être pauvre selon que l’on entretient dans notre esprit les buts, les plans et les désirs ou non.

Le plus gros avantage de l’adversité est que cela oblige à changer les modes de pensée, ce qui casse et réoriente la force du rythme hypnotique. Vu ainsi, l’échec peut être une bénédiction quand cela nous force à chercher et à acquérir la bonne information et les habitudes qui vont conduire à la réalisation de notre objectif majeur dans la vie. Nous dépendrons ainsi moins des forces matérielles que des forces spirituelles.

Chacun est obligé d’utiliser la puissance de la pensée soit pour réaliser ses objectifs, soit par négligence ou intentionnellement, pour divaguer et se retrouver dans des situations non désirées. On ne peut refuser d’utiliser son esprit. La loi du rythme hypnotique nous y oblige, peu ou prou.
Le cerveau humain a été fait pour recevoir, organiser, spécialiser et exprimer le pouvoir de la pensée ; quand il n’est pas utilisé pour la pensée créative et positive, la nature intervient pour combler le vide en forçant le cerveau à agir sur les pensées négatives. Le cerveau ne peut divaguer.
Le temps, c’est la loi du rythme hypnotique. Le laps de temps nécessaire pour rendre des habitudes de pensée permanentes dépend de la nature et de l’objet des pensées. Le temps pénalise celui dont les pensées sont négatives en installant dans son esprit l’habitude de la pensée négative et profite de chaque seconde pour la rendre permanente.

Les gens ne naissent pas avec la sagesse, mais naissent avec la capacité de penser, et à force de penser peuvent acquérir la sagesse, avec le temps. La sagesse ne s’acquiert pas par héritage, elle ne peut non plus être transférée d’une personne à l’autre. La sagesse peut seulement être acquise par ceux qui ne se laissent pas aller à la dérive parce qu’ils font des habitudes de pensée positive une force dominante dans leurs vies. La sagesse est la capacité de faire des lois naturelles notre allié, et de faire en sorte que les autres personnes coopèrent avec nous pour que la vie nous procure ce que nous en attendons. La sagesse ne se réduit pas à une accumulation de connaissance.
La connaissance expérimentée a plus de valeur que la connaissance nouvellement acquise. Les connaissances évoluent et certaines peuvent devenir obsolètes.
Dans le domaine de la pensée, il y a un temps pour semer et un temps pour récolter.

La loi du rythme hypnotique impose à chaque être vivant les influences dominantes de son environnement. Ceux qui évoluent dans un environnement de pauvreté et d’échec doivent donc changer d’environnement s’ils veulent progresser. Seulement, la nature a donné à chacun le privilège d’établir son propre environnement physique, mental et spirituel.
Dans son résumé de l’interview, Hill dégage ce qu’il considère comme trois facteurs importants : l’habitude de dériver, la loi du rythme hypnotique, le temps.
290118
Jean-Claude TCHASSE

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