Chronique du 11 mai. Le caractère sacré de la vie humaine et la nécessité
impérieuse de la protéger. (1ere partie)
La
chronique de ce jour porte sur Le caractère sacré de la vie humaine et la nécessité
impérieuse de la protéger.
L’importance
de ce thème n’échappe à personne dans la mesure où il ne se passe pratiquement
pas une journée sans que les médias ne nous rapportent des cas d’homicide, ou d’incidents
qui causent des pertes de vie humaine. Qu’il s’agisse des guerres, des
attentats, des affrontements, des disputes en famille, ou impliquant des
groupes opposés, des accidents, ce sont autant d’évènements où l’on enregistre
des décès d’êtres humains. Et on a parfois l’impression que dans certains cas
des vies auraient pu être épargnées. Nous allons nous appesantir sur l’homicide.
L’homicide est
l’un des fléaux sociaux les plus récurrents et c’est à mon avis le plus grave.
L’homicide est l’acte qui consiste à mettre fin à une vie humaine. C’est faire
cesser de battre le cœur d’une personne, c’est tuer la personne. On parle
d’élimination physique. Ce mot a pour synonymes : le meurtre, l’assassinat,
le crime.
Pour
bien appréhender la gravité de cet acte, il faut se dire qu’une vie humaine n’a
pas de prix ; un être humain est une créature de Dieu, et l’Etre suprême
détient seul le secret de cette création. L’homme avec sa science a réalisé des
prouesses, mais demeure incapable de fabriquer un être humain tel que le
connaissons. On produit aujourd’hui des robots humanoïdes, mais ils n’ont
d’humain que leur apparence : ce sont des machines mues par l’électricité.
Le souffle de vie ne peut provenir que de Dieu.
Nous
voyons les mamans souffrir au moment de donner la vie ; même si c’est un
phénomène naturel, c’est loin d’être une tâche aisée. La grossesse qui dure 9
mois, puis la parturition parfois dans des conditions très difficiles devraient
nous donner à réfléchir.
La
vie en général et la vie humaine en particulier, ce phénomène qui nous dépasse,
qui tient du mystère devrait nous inspirer du respect et de la considération.
Oui en effet chaque être humain, chaque créature de Dieu devrait susciter de la
crainte à la limite. Qu’il s’agisse de nos proches ou des personnes inconnues.
L’être
humain ne se limite pas à celui qui est déjà né ; on parle d’être humain
dès la conception, dès la formation de l’embryon ; donc l’avortement, qui
est le fait d’interrompre une grossesse désirée ou non, est un homicide.
Nous
avons tous le devoir de protéger la vie, en nous abstenant de poser des actes
qui peuvent la mettre en danger. Pourtant on a l’impression que certaines
personnes tuent allègrement, sans scrupules. Nos journaux rapportent
régulièrement des homicides, et on se demande si les auteurs de ces actes sont
conscients de la gravité et des conséquences des actes ainsi posés.
L’homicide
prend plusieurs formes : l’avortement, la jeune fille qui jette un bébé
qu’elle vient d’accoucher, le lynchage d’un bandit par une foule, le crime
rituel, le suicide.
Celles
qui se débarrassent de leurs bébés en les jetant dans les wc, dans les rigoles ou
les poubelles doivent savoir qu’il y a des familles prêtes à donner tout ce qu’elles
possèdent pour avoir un enfant, mais en vain. Certaines de ces familles
finissent par voler des bébés ou par les acheter dans des trafics qui défraient
parfois la chronique. Il faut aussi noter le cas de certaines femmes avec un passé très
mouvementé, qui ont provoqué des avortements dans leur jeunesse, mais qui n’arrivent
plus à concevoir, alors qu’elles sont prêtes à tout pour y parvenir. Avoir un
enfant est donc un privilège, et il faut être reconnaissant à Dieu pour cela.
Il faut rappeler que celui
qui se suicide commet un homicide, il commet du tort à sa famille et à la
société, il supprime une créature de Dieu. Nous ne nous appartenons pas.
Jean-Claude TCHASSE
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