Le caractère sacré de la vie humaine et la
nécessité impérieuse de la protéger.
La
chronique de ce jour porte sur Le caractère sacré de la vie humaine et la nécessité
impérieuse de la protéger.
L’importance
de ce thème n’échappe à personne dans la mesure où il ne se passe pratiquement
pas une journée sans que les médias ne nous rapportent des cas d’homicide, ou
d’incidents qui causent des pertes de vie humaine. Qu’il s’agisse des guerres,
des attentats, des affrontements, des disputes en famille, ou impliquant des
groupes opposés, des accidents, ce sont autant d’évènements où l’on enregistre
des décès d’êtres humains. Et on a parfois l’impression que dans certains cas
des vies auraient pu être épargnées. Nous allons nous appesantir sur
l’homicide.
L’homicide est
l’un des fléaux sociaux les plus récurrents et c’est à mon avis le plus grave.
L’homicide est l’acte qui consiste à mettre fin à une vie humaine. C’est faire
cesser de battre le cœur d’une personne, c’est tuer la personne. On parle
d’élimination physique. Ce mot a pour synonymes : le meurtre,
l’assassinat, le crime.
Pour
bien appréhender la gravité de cet acte, il faut se dire qu’une vie humaine n’a
pas de prix ; un être humain est une créature de Dieu, et l’Etre suprême
détient seul le secret de cette création. L’homme avec sa science a réalisé des
prouesses, mais demeure incapable de fabriquer un être humain tel que le
connaissons. On produit aujourd’hui des robots humanoïdes, mais ils n’ont
d’humain que leur apparence : ce sont des machines mues par l’électricité.
Le souffle de vie ne peut provenir que de Dieu.
Nous
voyons les mamans souffrir au moment de donner la vie ; même si c’est un
phénomène naturel, c’est loin d’être une tâche aisée. La grossesse qui dure 9
mois, puis la parturition parfois dans des conditions très difficiles devraient
nous donner à réfléchir.
La
vie en général et la vie humaine en particulier, ce phénomène qui nous dépasse,
qui tient du mystère devrait nous inspirer du respect et de la considération.
Oui en effet chaque être humain, chaque créature de Dieu devrait susciter de la
crainte à la limite. Qu’il s’agisse de nos proches ou des personnes inconnues.
L’être
humain ne se limite pas à celui qui est déjà né ; on parle d’être humain
dès la conception, dès la formation de l’embryon ; donc l’avortement, qui
est le fait d’interrompre une grossesse désirée ou non, est un homicide.
Nous
avons tous le devoir de protéger la vie, en nous abstenant de poser des actes
qui peuvent la mettre en danger. Pourtant on a l’impression que certaines
personnes tuent allègrement, sans scrupules. Nos journaux rapportent
régulièrement des homicides, et on se demande si les auteurs de ces actes sont
conscients de la gravité et des conséquences des actes ainsi posés.
L’homicide
prend plusieurs formes : l’avortement, la jeune fille qui jette un bébé
qu’elle vient d’accoucher, le lynchage d’un bandit par une foule, le crime
rituel, le suicide.
Celles
qui se débarrassent de leurs bébés en les jetant dans les wc, dans les rigoles
ou les poubelles doivent savoir qu’il y a des familles prêtes à donner tout ce
qu’elles possèdent pour avoir un enfant, mais en vain. Certaines de ces
familles finissent par voler des bébés ou par les acheter dans des trafics qui
défraient parfois la chronique. Il faut aussi noter le cas de certaines femmes avec un passé très
mouvementé, qui ont provoqué des avortements dans leur jeunesse, mais qui
n’arrivent plus à concevoir, alors qu’elles sont prêtes à tout pour y parvenir.
Avoir un enfant est donc un privilège, et il faut être reconnaissant à Dieu
pour cela.
Il faut rappeler que
celui qui se suicide commet un homicide, il commet du tort à sa famille et à la
société, il supprime une créature de Dieu. Nous ne nous appartenons pas.
Un homicide peut être
volontaire ou involontaire. L’homicide volontaire qualifié d’assassinat, est un
acte prémédité, c’est-à-dire, qu’il est conçu,
planifié avant d’être exécuté.
Les
causes des homicides sont multiples ; la haine, la déception, l’argent, la
jalousie, une rivalité, l’amour, la sorcellerie, la politique, la religion, le
non-respect des engagements ou des pactes dans certaines confréries, les sectes
ésotériques, la guerre. Il faut préciser que même la guerre conventionnelle est
régie par des conventions qui précisent et encadrent les conditions dans
lesquelles on peut tuer. C’est dire si les massacres sauvages auxquelles se
livrent les terroristes sont inacceptables.
Les
crimes indirects sont ces comportements irresponsables qui entraînent des
décès ; nous pouvons citer le cas des policiers et des gendarmes qui
laissent passer des véhicules en état de surcharge, ou avec des chauffeurs en
état d’ébriété ; quand ces véhicules font des accidents comme cela arrive
souvent, les agents qui l’ont laissé passer sont responsables.
Le
témoin d’un homicide est tenu de le dénoncer, sinon il en devient le complice.
Il
faut souligner le tort commis aux proches de la victime qui perdent un être
cher ; un décès est un malheur que personne ne voudrait subir : le
choc psychologique, le trouble, la détresse, le désarroi, la peine, que ces
proches expriment par des pleurs et des lamentations font de la peine et
suscitent compassion et touche le cœur des âmes sensibles. Ces proches
demandent justice et vont chercher parfois à se venger s’ils n’obtiennent pas
satisfaction. Je me demande bien ce que peuvent bien ressentir les auteurs de
crimes quand ils assistent au deuil qu’ils ont provoqué. Parce que parfois
certains assassins poussent le cynisme jusqu’à aller au deuil qu’ils ont
provoqué.
Les
forces de l’ordre sont parfois obligées de tuer des personnes
dangereuses ; cela peut être lors des interventions contre des agresseurs,
des braqueurs, des cambrioleurs.
L’homicide
est condamné par toutes nos religions ; pour les chrétiens c’est une
violation du commandement n°6 qui dit clairement : « tu ne tueras
point ». Dieu lui-même interdit de tuer. Que lui diront les auteurs de
crimes quand ils seront face à lui et devront rendre compte ? Car il faut
le dire, chaque créature de Dieu lui est chère, et nul n’a le droit de porter
atteinte à une vie humaine. Les hommes se sont octroyés le pouvoir de détruire
une chose qu’ils ne savent pas construire. Même si un criminel arrive à
échapper à la justice des hommes, même s’il parvient à bien camoufler son crime
en détruisant les preuves, il sait très bien qu’il sera rattrappé par son crime
ici sur Terre d’une manière ou d’une autre. J’ai toujours été étonné par ces
assassins qui veulent vivre longtemps et connaître le bonheur, alors qu’ils
tuent d’autres personnes ; que dire alors de ceux qui plongent des
familles dans le deuil, alors qu’ils ont des proches qui leur sont chers et
qu’ils souhaitent voir en vie le plus longtemps possible ? Qu’ils sachent
qu’ils porteront leur croix. Tuer un être humain, donc violer un commandement
de Dieu, c’est chercher la punition du Créateur. Et comme ses voies sont
insondables, et qu’Il dispose de nos vies, il peut nous le faire payer de
milles manières. Le malheur dont il peut nous frapper a plusieurs visages.
L’homicide
est un crime prévu et condamné par la loi ; les personnes qui le
commettent s’exposent à de lourdes sanctions.
Il est impossible de
réparer un crime ; une fois qu’une personne est morte, il ne reste plus
qu’à l’enterrer. Seul Jésus a pu ressusciter des morts. Donc si après avoir
tué, on se rend compte qu’on s‘est trompé de personne ou qu’on s’est trompé sur
la personne, c’est trop tard.
L’homicide ne saurait
en aucun cas être une solution raisonnable au problème posé.
110517
Jean-Claude TCHASSE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire