Chroniques matinales à Radio casmando sur la 94.00 Fm
Pourquoi cette
chronique ?
Lorsqu’on
jette un regard froid et objectif sur la société camerounaise, la première
impression de l’observateur est que bien des choses pourraient mieux se faire. En
effet, notre pays est confronté à un certain nombre de problèmes, qui se
dressent comme autant d’obstacles sur le chemin déjà pas facile du
développement. Aux problèmes objectifs qui se rencontrent dans toute société
humaine, se greffent d’autres, dont on aurait bien pu se passer ; on a l’impression
que cette seconde catégorie de problèmes est créée de toutes pièces par des
personnes qui ne semblent pas du tout conscientes des défis qui interpellent l’ensemble
de la communauté, ou par d’autres qui, bien que conscientes de la situation, ont
des préoccupations et des objectifs personnels qu’ils veulent atteindre par
tous les moyens, dussent-ils pour cela mettre en péril la cohésion nationale.
Notre chronique
a donc pour modeste objectif de recentrer le débat sur ce qui nous semble être
prioritaire : mobiliser toutes nos énergies et toutes nos ressources dans
la seule entreprise noble et digne qui vaille, la lutte contre la pauvreté, l’ignorance
et la maladie, par la sensibilisation et l’éducation. Un peuple préoccupé par
la poursuite de ces objectifs est condamné à progresser.
Au centre de
nos préoccupations se retrouve la volonté de redonner aux valeurs morales la
place qu’elles n’auraient jamais dû perdre. Sans la morale notre société ne
sera pas différente d’une jungle où les plus forts écrasent les plus faibles,
où des personnes sans scrupules triomphent et prospèrent, causant des plaies et
des frustrations qui seront autant de germes pour de futurs conflits.
Nous allons donc prôner l’honnêteté,
la vérité, la justice qui demeurent les meilleurs garanties pour la paix, sans
laquelle il est impossible de parler de développement.
Notre société est marquée par une
grande diversité, laquelle devrait être perçue comme source d’enrichissement. La
solidarité entre les différentes composantes, la convivialité, les rapports
cordiaux, la tolérance, le pardon doivent être de mise.
Nous irons puiser dans notre
riche histoire pour rechercher des modèles d’abnégation, de probité, de
dévouement et de courage à proposer à nos jeunes qui ont besoin de repères
solides. C’est seulement ainsi, en proposant de bons exemples que l’on pourra
guider nos jeunes.
Le combat contre l’ignorance et
la maladie n’est pas des plus aisé. Nous n’avons pas besoin de le compliquer davantage.
Le rendez-vous est donc pris tous
les mardis et jeudis pour cette chronique, et vos contributions sont attendues.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire