jeudi 30 avril 2020

GUÉRIR NATURELLEMENT DE L'ASTHME.

GUÉRIR NATURELLEMENT DE L'ASTHME.
À l'intention des personnes souffrant d'asthme ou connaissant des proches qui en souffrent, je suis tombé ou mieux, j'ai été orienté vers les ouvrages "Everything you need to know to take control of your asthma. ASTHMA-FREE NATURALLY. Featuring the Buteyko Breathing Method suitable for adults and children" et "Close your mouth. Buteyko Breathing Clinic self help manual" de Patrick Mc Keown. Si vous êtes intéressé, écrivez moi Inbox ou alors vous pouvez les télécharger directement sur pdfdrive.com.
NB. Je vends absolument rien, c'est njooh!
Que le Seigneur accorde à tous ceux lisent ces lignes, et sans distinction, santé, joie, paix, bonheur et prospérité.

samedi 18 avril 2020

Le génie dans vos gènes

The genie in your genes. Epigenetic medecine and the new biology of intention. Par Dawson Church./ Le génie dans vos gènes. Médecine épigénétique et nouvelle biologie de l’intention.
Cet ouvrage de 393 pages, publié pour la troisième édition en 2014  aux éditions Energy Psychology Press et qui comporte 16 chapitres, donne le fondement scientifique des médecines dites alternatives et complémentaires. Ce livre parle également de médecine énergétique et d’épigénétique qui est l’étude de l’influence de l’environnement sur l’expression des gènes. Celui qui lit cet ouvrage et prend en compte l’information qui y est contenue pourra atteindre un niveau de santé, d’abondance, de joie dépassant tout ce qu’il peut imaginer de l’avis de l’une des personnalités ayant recommandé l’ouvrage. Il aborde également l’influence de l’esprit sur la matière, le pouvoir des pensées, des croyances et des émotions sur l’organisme et sur notre vécu.
Les techniques de la médecine énergétique peuvent produire des guérisons spectaculaires, défiant la logique ; elles peuvent nous rendre plus heureux, moins stressé, mieux portant physiquement, et cela plus rapidement, en toute sécurité et sans effet secondaire ; elles permettent de guérir des maladies chroniques, résoudre les problèmes d’auto-immunité, et supprimer les traumatismes psychologiques rapidement et efficacement.
Le dogme du déterminisme génétique au nom duquel un trop grand pouvoir a été attribué aux gènes a longtemps prévalu. En réalité les gènes ne font que contribuer à nos caractéristiques, mais ne les déterminent pas. Les outils de notre conscience tels que nos croyances, nos prières, nos pensées, nos émotions, nos intentions et notre foi ont plus d’influence sur notre longévité, notre santé, notre bonheur que nos gènes.
L’auteur compare le génie des gènes au génie de la lampe d’Aladin. La lampe étant notre capacité de compréhension. Mais alors que le génie d’Aladin ne pouvait exaucer que trois vœux de façon magique, le génie de nos gènes peur exaucer tous nos vœux sans limitation, et cela d’une manière scientifique, que l’auteur se propose de nous expliquer dans ce livre.
Les enfants qui grandissent dans des familles instables avec des problèmes entre les parents sont prédisposés aux maladies. Tandis que ceux qui évoluent dans un environnement convivial et pacifique sont moins exposés aux maladies à leur âge avancé.
Les pensées, les croyances, les intentions qui sont du domaine de l’immatériel ont des influences indéniables sur notre organisme.
L’idée que nous faisons de Dieu a une très grande influence sur notre état de santé ; ceux qui croient en un Dieu qui punit sont plus prédisposés à voir leur état de santé s’aggraver quand ils sont malades, que ceux qui croient en un Dieu bienveillant. Il urge de revoir notre conception de Dieu. Le fait d’aller à l’église, la prière, la foi des malades croyants ont une influence positive sur l’évolution de leur santé, ceux des malades pour qui d’autres personnes prient bénéficient d’une influence positive.
Le bien que nous faisons à autrui, nous le faisons à nous-mêmes. En priant pour autrui, on prie en même temps pour soi-même. Les études montrent que les actes réguliers d’altruisme que nous posons prolongent notre vie et augmentent notre bonheur. La prière est un bon remède tant pour celui prie que pour celui pour qui on prie. Notre santé s’améliore quand nous faisons du bien, quand nous faisons preuve de compassion.
Nous pouvons créer tout ce que nos imaginons. Le fait de remplir notre esprit d’images positives de bien-être peut créer l’environnement épigénétique qui renforce le processus de guérison.
L’attitude optimiste et positive est une compétence qu’il faut acquérir et cultiver puisqu’elle est bénéfique ; c’est un outil thérapeutique dont les effets dépassent ceux de la médecine conventionnelle.
Pendant que nous apprenons de nouvelles choses et faisons de nouvelles découvertes et de nouvelles expériences, de nouveaux neurones et de nouveaux circuits neuronaux sont formés. Le cerveau a ceci de particulier que contrairement aux autres organes, il peut continuer de croître. De nouvelles acquisitions cognitives correspondent à la création de nouvelles connexions synaptiques. La répétition permet de les renforcer, sinon ces connexions vont disparaître et ces nouvelles connaissances vont tomber dans l’oubli.
Le circuit psychosomatique comprend l’hypothalamus qui transforme l’activité du lobe frontal en hormones qui communiquent avec les glandes endocrines, lesquelles affectent d’autres systèmes, tels que le système immunitaire, digestif et musculoskeletal.
Parmi les activités et postures dé-stressantes, on peut citer le dialogue interne, les croyances encourageantes, l’altruisme, la bonne attitude, la méditation, la prière. Changer d’esprit a pour conséquence de changer le corps, et l’inverse est vrai ; changer le corps permet de changer d’esprit. Une personne dépressive qui avait des rides au front a pu faire cesser la dépression en faisant disparaître les rides par la chirurgie plastique.
Le mot stress revêt une connotation négative, alors que nous pouvons soumettre notre corps à un stress positif appelé eustress. C’est le cas lorsqu’on fait du sport, des études ou un travail de création artistique.
Nos croyances créent des comportements et des attitudes, elles deviennent de la biochimie, au sens où elles poussent l’organisme à secréter des substances telles que les endorphines, les hormones, etc. ce qui se passe dans le cerveau peut surpasser ce qui se passe dans l’organisme. Les croyances créent la réalité. Notre perception de la réalité est influencée par nos expériences passées.
Les chemins neuronaux qui relient nos cerveaux à nos sens sont 10 fois plus importants que ceux vont en sens inverse. Nous construisons ces chemins par chacune de nos pensées et notre ressenti ; c’est l’occasion de faire attention à la qualité de nos pensées et notre ressenti, pour construire les réseaux neuronaux focalisés sur la transmission des impulsions joyeuses, positives et de guérison. En cultivant et entretenant ces états mentaux et émotionnels, qui s’implantent ainsi dans notre réseau neuronal, nous pourrions vivre le moment venu, le joli monde dont nous rêvons.
Grâce à notre imagination nous pouvons créer de nouveaux circuits neuronaux correspondant aux nouvelles expériences imaginées et une fois cela fait, nous allons vivre ces expériences dans notre réalité. C’est cela, la création délibérée.
Chacun de nous est responsable de l’environnement mental et émotionnel dans lequel il évolue. Quels sont les gènes activés ou désactivés ? Cet environnement est-il favorable à notre guérison et à notre maintien en bonne santé ? Sinon, prenons conscience des pensées entretenues et veillons à ce qu’elles soient saines et non toxiques. Il faut entretenir l’altruisme, l’optimisme, la prière, la méditation, la gratitude, la spiritualité, la connectivité sociale, l’intention et la médecine énergétique qui ont des effets bénéfiques sur la santé et la longévité.
Nous pouvons débloquer, grâce à notre conscience notre pharmacopée interne qui peut libérer les produits chimiques naturels dont notre organisme peut avoir besoin à un moment donnée et cela sans effet secondaire.
Il existe autour de chaque être humain un champ électromagnétique aussi appelé champ d’énergie et nous sommes plongés dans le champ magnétique terrestre. Le corps est le siège de phénomènes électriques et magnétiques, la mesure du champ électrique de certains organes peut permettre de déceler à l’avance certaines maladies, bien avant l’apparition des symptômes.
L’énergie circule à travers des canaux qui forment le système méridien de l’acupuncture connu depuis des millénaires. La science est seulement en train de découvrir ces points, qui alignés forment ces méridiens, et leurs propriétés électriques.  Certaines maladies se traduisent par des perturbations dans la circulation de l’énergie de la vie, appelée « chi » ou « qi » en Chine, et que l’art du taï chi permet développer.
L’acupuncture est un traitement électrique, qui fait appel aux aiguilles, que l’on enfonce sur les points formant les méridiens. Mais on peut très bien obtenir les mêmes effets sans les aiguilles en tapotant ou en exerçant une pression avec les doigts, sur les mêmes points. C’est de la piézoélectricité.
Plus intéressante encore des guérisseurs sont capables de soulager, en orientant vers eux leurs énergies, les patients de leurs maux sans contact physique ; que ce soit les shamans ou les autres guérisseurs de toutes les religions et autres traditions anciennes, ils le font très bien.
Il existe autour des organes et autour de l’organisme un tissu connectif appelé fascia aux propriétés particulières et qui rend possible la transmission de signaux à des vitesses supérieures à celui de l’influx nerveux. Ce tissu se comporte comme des cristaux liquides et a des propriétés semi conductrices et piézoélectriques ; il permet également de communiquer avec le champ d’énergie.
Nous disposons d’une pharmacie qui contient une vaste gamme de produits thérapeutiques ; en effet, notre cerveau peut sécréter les produits chimiques pour renforcer notre système immunitaire, pour nous procurer du plaisir, pour nous isoler de la douleur. Les endorphines par exemple sont des antidouleurs aussi puissants que la morphine. La conscience peut agir à travers l’organisme pour produire les médicaments nécessaires à un moment donné.
l’effet placebo consiste pour l’organisme d’une personne convaincue qu’elle va guérir à produire les molécules qui produire la guérison attendue, suite à la prise d’un produit dénué de tout principe actif.
Les substances chimiques thérapeutiques produites par l’organisme présentent l’avantage d’être gratuits et sans effets secondaires, ce qui n’est pas le cas des produits de l’industrie pharmaceutique qui selon les chiffres sont à l’origine de beaucoup de décès, à cause de leur nocivité. C’est ainsi que le système médical américain est finalement parmi les premières causes de décès à cause des maladies iatrogéniques. En plus l’esprit mercantile des firmes pharmaceutiques les a poussés à fabriquer et à commercialiser des produits à l’efficacité douteuse, dont certains sont finalement retirés du marché. Entraînons-nous à développer et à entretenir l’état d’esprit qui poussera notre organisme à synthétiser les molécules thérapeutiques dont le corps peut avoir besoin à un moment donné.
Toutes les possibilités existent dans le champ quantique et c’est le fait d’observer qui pousse l’une des possibilités à se précipiter en probabilité.
Parlant des possibilités des modalités de guérison alternatives, l’auteur évoque les guérisons à distance et pour les expliquer il recourt aux théories et phénomènes physiques complexes et difficiles à appréhender telles que l’effet tunnel, la théorie des cordes et des multivers, la masse manquante de l’univers, la 11è dimension. L’intrication quantique ramenée à notre échelle pourrait-elle expliquer le pouvoir de l’intercession et de la guérison à distance ? Le phénomène de neurones miroirs, d’action non locale qui se traduit par la communication entre les cerveaux sans passer ni les sens ni les ondes électromagnétiques 
L’influence de l’intention sur la matière et sur le déroulement des expériences est réaffirmée ici et l’auteur suggère que cela pourrait être mis à contribution pour influencer notre destin.
On distingue d’un côté ces changements continus qui constituent notre ordinaire et de l’autre côté les changements brusques, discontinus, profonds et définitifs, comme ces guérisons spontanées de maladies qui apparaissent comme des miracles. Le terme « changement quantique » est utilisé pour désigner ces types de phénomènes.
Pour ceux qui disent ne pas croire aux miracles, les évènements se déroulement de manière à les conforter dans leur croyance. Pourtant les phénomènes miraculeux (les changements discontinus) existent bel et bien et surviennent même parfois chez les incrédules. Ceux qui s’attendent à des miracles les vivent ; c’est le pouvoir de la croyance, de la foi.
La psychologie énergétique fait intervenir de nombreuses techniques thérapeutiques qui appliquent les principes des champs électromagnétiques à la médecine. Elle permet de guérir des traumatismes en libérant les patients de la charge émotionnelle négative liée aux évènements vécus, parfois depuis leur enfance.
La technique de libération émotionnelle, (Emotional Freedom Technique EFT, en anglais) est l’une des techniques de la psychologie énergétique. L’auteur remarque que les points que nous touchons spontanément quand nous sommes sous stress, sont précisément certains des points des méridiens de l’acupuncture utilisés. C’est l’un des moyens de la médecine énergétique très efficace parce que sûre, rapide et sans effets secondaires non seulement contre les troubles mentaux (anxiété, phobies, dépression, Syndrome du Désordre Post-Traumatique), mais aussi contre une vaste gamme de traumatismes physiques. Ce qui le fait apparaître comme une panacée, suscitant ainsi chez les incrédules des doutes quant à son efficacité réelle pourtant avérée. La raison de cette efficacité est que la plupart des troubles physiques sont d’origine émotionnelle.
On comprend de mieux en mieux comment fonctionnent les thérapies de la psychologie énergétique ; l’une des explications possibles est la suivante : le tapotement provoque l’apparition des charges piézoélectriques qui circulent à travers le tissus connectif et envoient un message rassurant de sécurité à l’organisme et qui contrecarre le message de détresse inhérent aux émotions négatives liées aux souvenir des évènements traumatisants vécus.

Les études menées par l’OMS montrent que les anti-dépresseurs masquent les symptômes sans les supprimer, en laissant intactes les causes profondes de la maladie, et sont à l’origine d’une dépendance à long terme et d’une dépression prolongée.
220420
A suivre
Jean-Claude TCHASSE.

mardi 14 avril 2020

Les bienfaits de la méditation.

Les bienfaits de la méditation.

Extraits du livre “Guérissez votre cœur, maladie du cœur et guérison totale » Dr RAMESH I. KAPADIA
Pourquoi la méditation?
L’esprit humain est le siège d’un bouillonnement permanent d’idées. Il pense toujours au passé et au futur. Il est rarement conscient du présent. Cet état de vagabondage provoque le stress, qui modifie la réponse immunitaire et cause de nombreuses maladies résultant du stress. L’Homme se considère comme une entité séparée. Ceci est une illusion, même si elle est coriace, et elle crée l’isolation. Le sentiment que l’autre est séparé de nous est la racine de l’hostilité, de l’égoïsme, et du cynisme. En fait nous sommes éternels, illimités dans le temps et l’espace, sans début et sans fin. Quand l’individu expérimente sa réelle identité, il se sent connecté avec le reste du monde, il reçoit la sagesse et ses capacités deviennent infinies. La méditation a le potentiel de permettre à l’individu d’expérimenter sa véritable identité. Mais la méditation, c’est plus que cela.
Connectivité et guérison
Notre plus grande limitation provient de notre perception selon laquelle nous sommes des être limités dans le temps et dans l‘espace. Grâce à la méditation nous pouvons constater que nous sommes éternels et illimités. Un sens de connectivité avec l’univers et la sagesse nous est révélé. Normalement, au courant de notre existence notre esprit est occupé par les pensées relatives aux affaires qui nous semblent importantes et tout cela est limité dans le temps et dans l’espace. Alors que pendant la méditation, étant un avec le processus de la respiration, nous portons notre attention à l’éternel présent. Quand cela arrive, l’esprit devient l’esprit universel et nous nous sentons connecté avec l’univers entier. Ce sentiment d’unité avec cet élément qui n’est pas limité dans le temps et dans l’espace, qui est omniprésent et omnipotent, enclenche le processus de guérison dans notre être entier, dont la guérison des maladies coronariennes du cœur n’est qu’un effet secondaire. On ne médite pas toujours pour avoir la bonne santé, même si cela y conduit et nous aide à jouir du moment présent.
Qu’est-ce que la méditation ?
Rappelez-vous une activité qui vous a totalement absorbé. Dans cet état vous ne réalisez pas que le temps passe ; même quand plusieurs heures s’écoulent vous avez l’impression que juste quelques minutés sont passées. C’est une expérience formidable. Votre vision s’élargit, la notion du temps aussi. Une telle situation est appelée méditation. La méditation consiste simplement à porter toute notre attention sur un point ou sur un objet. Cela peut être la respiration, un son rythmique, ou tout autre activité. Il n’a rien d’ésotérique. C’est facile et toute personne peut le faire. Pour méditer, il n’est pas besoin de vider ou de contrôler l’esprit. La méditation porte notre attention sur ce qui se passe au moment présent, plutôt que sur l’objectif. Quand nous pensons à l’objectif, généralement la peur et les inquiétudes s’en mêlent. Mas quand l’attention est plutôt portée sur le processus, il n’y a plus de peur ni d’inquiétude et le processus devient plus efficace. Etre conscient de chaque moment, c‘est cela la méditation. La méditation permet de faire l’expérience de l’éternité du temps. Dans la technique de méditation, nous portons notre attention sur notre respiration naturelle. Fermer doucement les yeux, s’asseoir ou se coucher de manière confortable et puis porter son attention sur la respiration, voilà l’essence de la méditation.
La science de la méditation. Effets de la méditation sur l’organisme.
La méditation active le système nerveux parasympathique qui rend normale la sécrétion des hormones telles que l’adrénaline, la noradrénaline et la corticostéroïde. La conséquence, c’est que le rythme cardiaque, la tension artérielle, la glycémie et le cholestérol se normalisent. Le sang devient fluide et les artères se dilatent. La production d’acide lactique est réduite, ce qui ralentit le processus de vieillissement. Les endorphines et les neuropeptides  sont secrétés par le cerveau, ce qui procure joie et paix. Ainsi les processus dégénératifs du corps sont retardés tandis que la régénération est accélérée. De plus, les recherches récentes montrent que la méditation accroît le taux de variabilité du rythme cardiaque.
Les bienfaits de la méditation.
La méditation est devenue une partie de la prescription du traitement de la maladie coronarienne du cœur, de l’hypertension artérielle, du diabète, de la dépression, de l’insomnie, de l’arthrite rhumatoïde,  de l’ulcère peptique, de certaines maladies de la peau et même du cancer.
Avec seulement trois minutes de méditation, la consommation de l’oxygène est réduite de 20% contre 8% après six heures de sommeil. La taux de croissance de l’entropie est aussi réduit pendant la méditation.
La méditation enseigne l’art de vivre efficacement de façon profitable. Par la maîtrise intérieure, il est possible de contrôler tous les évènements extérieurs. La réalisation de la force de l’âme met au devant les qualités de l’âme ; l’amour, la compassion et la libération de la peur.
Choisir un coin calme. De toute façon avec la pratique vous serez capable de le faire partout et à toute heure. Cela peut se faire assis à même le sol, sur une chaise, couché sur le dos ou même debout. La méditation devient après une relaxation progressive et profonde appelé shavasana. On peut aussi faire de la respiration abdominale qui calme l’esprit ; chaque fois que vous vous sentez troublé, quelques respirations lentes et profondes peuvent casser le cycle du stress et vous calmer. Même quand vous ne pouvez pas contrôler la situation, vous pouvez toujours contrôler votre respiration et changer vos réactions face à ces circonstances.
Pendant la méditation, gardez les yeux légèrement fermés pour éviter toute distraction ; c’est aussi important  de rester immobile. Mais le corps tend à bouger au début. L’ignorer et continuer la méditation. Si vous sentez de l’inconfort, vous pouvez bouger un peu pour trouver une posture plus confortable. La méditation peut aussi se faire en devenant un avec le son rythmique « om ». Il est déconseillé de méditer immédiatement après un repas. Pendant la méditation le sang s’écoule vers le cerveau, alors que le système digestif en a besoin après le repas. Normalement il faut méditer 10 à 20 minutes le matin et le soir. Cela doit se faire sans stress. Même 2 à 3 minutes de méditation peuvent produire des bienfaits. Ce qui importe, c’est la régularité dans la pratique et non la durée.
Technique de Méditation
Il existe plusieurs techniques de méditation. Voici celui que nous trouvons simple à adopter. S’asseoir à même le sol avec les jambes croisées. Cela s’appelle le sukhasana. Poser les mains sur le genou.
Garder le dos vertical et rester immobile. Mais éviter la raideur. Fermer doucement les yeux.
Veiller à ce qu’il n’y ait de stress nulle part dans l’organisme.
Faire la respiration abdominale pour calmer l’esprit. Maintenant porter votre attention sur le processus de respiration. Sentir de l’air frais entrer dans les narines et l’air chaud en sortir. Soyez un avec le processus de respiration. Ne laisser aucune respiration (inspiration – expiration) passer inaperçue. Pendant que vous respirez, vous n’inhalez pas seulement de l’air, mais aussi le prana, la force de vie, la lumière. Les pensées viendront et repartiront, mais vous n’êtes pas concerné. Garder votre attention portée sur le processus de respiration. Si votre esprit tend à être distrait pendant la méditation, le ramener gentiment à la respiration. Ces efforts font partie de la méditation. Continuez à méditer jusqu’à vous sentir confortable. Maintenant ouvrez doucement les yeux pour sortir lentement de la méditation.
Quand dit-on que la méditation a réussi ?
Dès que vous portez votre attention sur le processus de respiration et devenez un avec cela, la méditation commence. Pendant la méditation la notion du temps s ‘élargit. On ne peut savoir le temps passé. On expérimente une paix profonde de l’esprit. A ce moment les ondes alpha lentes sont produites en abondance à partir du lobe frontal du cerveau.
Idées maîtresses.
Pendant les exercices de relaxation, la chimie dominée par l’adrénaline correspondant à un esprit troublé est remplacée par une chimie dominée par les endorphines de l’amour et de la connectivité d’un esprit en paix.
La méditation correspond à un état alerte et au repos de l’esprit. C’est un outil scientifique prescrit par les médecins plutôt qu’un rituel sacré.
Vous pouvez méditer pendant une minute ou cinq minutes. L’excuse du manque de temps n’est donc pas valable.
140420
Traduction libre de Jean-Claude TCHASSE.

lundi 13 avril 2020

The benefits of meditation.

The benefits of meditation.

Excerpts from the book “Heal your heart, Heart disease and total healing” by Dr RAMESH I. KAPADIA
11.5 Why Meditation?
The human mind keeps on constantly churning thoughts. It is always engaged in thinking of the past or of the future. It seldom remains in the present. This wandering state of mind causes stress, which alters the immune response and causes many stress related diseases. Man sees himself as a separate entity. This is an illusion, even if a stubborn one, and creates isolation. The feeling that the other person is separate from you is the root cause of hostility, self-centeredness and cynicism. In fact, we are eternal - limitless in time and space - without a beginning or an end. When the individual experiences his real identity, he feels connected with the rest of the world, wisdom dawns on him, and his capacity becomes unlimited. Meditation has the potential to enable the individual to experience his real identity. But meditation is even more than this.
11.3 Connectedness and Healing
Our greatest limitation comes from our perception that we are individuals limited in space and time. Through meditation one experiences that one is eternal and boundless. A feeling of connectedness with the universe and wisdom dawn on the individual. Normally all throughout our existence our mind is engaged in all the thoughts related to the matters which are of importance to us and all these are confined to space and time. While in meditation, being one with the process of breathing, one brings one's awareness in the eternal present. When this happens, the mind becomes the Universal Mind and we feel connected with the whole universe. This feeling of oneness with that element which is not limited in space and time, which is omnipresent and omnipotent, starts the healing process in the whole individual of which healing in the coronary heart disease is only a welcome side-effect. One does not always meditate to become healthy although it does lead to health and helps one to enjoy the present moment.
11.6 What is Meditation?
Remember an activity in which you were totally engrossed. In such a state, you did not realize how the time passed. Even when several hours passed you felt as if hardly a few minutes had elapsed. It is a wonderful experience. Your vision widens. Your time-sense expands. Such a condition is called "Meditation". Meditation is simply bringing our total awareness on one point or object. It may be our breath, a rhythmic sound or any other activity. There is nothing esoteric about meditation. It is easy and can be performed by anyone. In order to meditate, one need not empty or control one's mind. Meditation brings our awareness on the process of what is happening in the present rather than on the goal. When we think of the goal, generally fear and worry accompany. But when the awareness is kept on the process, there is no fear or worry, and the process becomes more effective. Awareness of each moment is meditation. Meditation gives an experience of eternity of time.
In the technique of meditation we simply bring our awareness to our natural breathing.
Gently closing the eyes, sitting or lying down in a comfortable position and bringing awareness on to the natural process of breathing, is the essence of meditation.
11.7 Science of Meditation
Meditation activates the parasympathetic nervous system which makes secretion of hormones like adrenaline, noradrenaline and corticosteroid normal. As a result, the heart rate, blood pressure, blood sugar and cholesterol become normal. Blood becomes thin and the arteries dilate. The formation of lactic acid is also reduced which results in retardation of the aging process. Endorphins and neuropeptides are secreted from the brain. This brings peace and joy. Thus all the degenerative processes of the body are retarded and regenerative processes get accelerated. Moreover recent research has shown that meditation increases the heart rate variability.
11.8 Benefits of Meditation
Meditation has become a part of prescription in the treatment of coronary heart disease, high blood pleasure, diabetes, depression, insomnia, rheumatoid arthritis, peptic ulcer, certain skin diseases and even cancer.
With only three minutes of meditation oxygen consumption is reduced by 20% as against 8% reduction of oxygen consumption after six hours of sleep. The rate of increase of entropy (wear and tear) also drops during meditation.
Meditation teaches the art of living efficiently and beneficially. By an inner mastery, it is possible to control all outer events. The realization of Soul-Force brings forth the qualities of the soul - love, compassion and freedom from fear.
Select a quiet corner. However, with practice you will be able to do it anywhere and at any time. It can be done in the sitting position on the floor, in a chair, lying on your back or even in the standing position. Meditation becomes easy after progressive deep relaxation called shavasana. If there is no time for shavasana, one may do abdominal breathing which will calm the mind. Whenever you feel upset, a few slow
deep breaths can break the stress cycle and calm you down. Even when you cannot control the situation, you can always control your breath and change your
reactions to those circumstances.
During meditation, keep the eyes gently closed to avoid distraction. It is equally important to keep the body still. However, the body tends to move in the
beginning. Ignore it and continue meditation. If you feel uncomfortable, you may move a little to assume a more comfortable posture. Meditation can also be done
by becoming one with the rhythmic sound like Om. One may not meditate immediately after meals. During meditation blood flows towards the brain whereas
blood is needed by the digestive system after the meal. Normally, one may meditate for 10 to 20 minutes in the morning and in the evening. The schedule should
be free from stress. Meditation even for 2 to 3 minutes is also beneficial. More important is the regularity in practice of meditation rather than the length of time.
11.10 Technique of Meditation
There are several techniques of meditation. Here is one which we have found simple to adopt. Sit on the floor cross-legged. It is called sukhasana. Rest your hands on the knees.
Sit erect and still. However, avoid stiffness. Gently close the eyes.
See with the closed eyes that there is no stress in any part of the body from toe to head.
Do abdominal breathing to quieten the mind. Now bring your awareness to the process of breathing. Experience cool air of the breath going in and warm
air coming out of the nostrils. Be one with the process of breathing. Let not a single breath go in or out without your awareness. While breathing, you inhale not just air but also Prana - Life-Force and Light. Thoughts will come and go but you remain unconcerned. Keep your awareness on the process of breathing. If your mind still wanders during meditation, gently bring it back to the breathing. Such efforts are part
of meditation. Continue meditating till you feel comfortable. Now gently open your eyes and slowly come out of meditation.
11.11 When is Meditation successful?
As soon as you bring your awareness to the process of breathing and become one with it, meditation begins. During meditation time-sense expands. One cannot realize how much time has elapsed. One experiences profound peace of mind. At this time slow alpha waves are produced in abundance from the frontal lobe of the brain.
Key Ideas
1. During the relaxation exercises, the adrenaline dominant chemistry of the restless mind is replaced by the endorphin dominant chemistry of love and connectedness of peaceful mind.
2. Meditation is a restful, alert state of the mind. It is a scientific tool prescribed by doctors rather than a sacred ritual.
3. You can meditate for one minute or five minutes. That 'I do not have time to meditate' is a lame excuse.

mercredi 1 avril 2020

Le code de l’obésité

The obesity code : unlocking the secrets of weight loss by Jason Fung. Le code de l’obésité : les secrets de la perte de poids dévoilés par Jason Fung.
Ce livre de 326 pages qui comprend six parties divisés en 20 chapitres et 3 appendices  a été publié en 2016 par les éditions Greystone books. L’objectif de l’auteur est de nous dire pourquoi il est si difficile de perdre du poids et comment on peut enfin y parvenir. Il dit avoir décodé l’obésité et promet de nous fixer enfin en tenant compte des multiples causes avancées : les hormones, l’alimentation, l’hérédité, les émotions.
La préface du Pr Timothy Noakes Oms nous en apprend des choses ! Le Dr Fung, qui a commis cet ouvrage est en charge des patients souffrant de problèmes rénaux causés surtout par le diabète de type 2, et ayant atteint le stade final dans l’évolution de la maladie et soumis à la dialyse rénale. Partant du constat que cette dialyse ne traite que les symptômes finaux d’un mal ayant duré des dizaines d’années, Il réalise que la médecine traite les symptômes et non les causes réelles de la maladie. Il note ainsi que concernant le diabète de type 2 il y a deux grands mensonges : la maladie est dite irréversible donc incurable, et elle causée par le taux élevé de glucose dans le sang. Il a remis en cause la première affirmation selon laquelle le diabète de type 2 est une maladie chronique condamnée à s’aggraver malgré les traitements, en soignant des patients soumis à une réduction des glucides et au jeune en quelques mois.
C’est erroné de croire qu’il faut des doses de plus en plus élevées d’insuline pour traiter le diabète qu’on croit faussement causé par le taux élevé de glucose dans le sang. Le diabète de type 2 est causé par la résistance à l’insuline en raison de sa sécrétion excessive chez le patient (contrairement au type 1 qui est causé par l’insuffisance d’insuline). Comment peut-on prétendre traiter ce type 2 en rajoutant de l’insuline alors qu’il y en a déjà en excès ?
S’il y a une chose à retenir c’est que l’obésité est une maladie qui peut être évitée et elle est réversible quand on en souffre.
Attribuer le diabète à l’excès de calories ne tient pas la route, puisque la réduction de ces calories prescrite depuis ces 50 dernières années n’a pas résolu le problème.
Il faut bien se mettre en tête que l’obésité est une maladie. L’auteur pose une question intéressante : « pourquoi y a-t-il des médecins obèses ? » Pourtant ces praticiens demandent de manger moins et de faire plus d’exercices physiques. Si cette prescription était efficace, pourquoi les docteurs ne l’appliquent-ils pas ? La vérité est qu’elle ne marche pas.
L’obésité se traduit par un indice de masse corporelle supérieur à 30. Ce livre fait le point des directives et des contre directives en matière de nutrition donnée par les scientifiques et le gouvernement américain.
L’idée que la graisse corporelle résulte de la différence entre les calories consommées et les calories dépensées est erronée. Il est question de comprendre que la régulation de la graisse corporelle est automatique, comme la respiration. Il en arrive à la conclusion que l’obésité est un désordre hormonal et non calorique.
Les suppositions que le gain ou la perte de graisse donc de poids est dérégulée et peut donc être contrôlée consciemment sont inexactes. Aucun système dans notre organisme n’échappe au contrôle hormonal.
La réduction des calories consommées provoque une réduction du métabolisme. On ne perd pas le poids en se contentant de réduire les quantités de nourriture consommée. Bien au contraire ! Cela conduit à la fatigue, à la dépression, à la sensation de froid et à la faim. La capacité d’adaptation de l’organisme explique cela. L’organisme réduit ses dépenses énergétiques pour garder son équilibre.
Ceux qui mangent beaucoup le font parce que leurs cerveaux les y poussent ; ils ne le font pas volontairement, ou consciemment.
L’exercice physique est important, mais ne constitue pas la réponse à l’obésité. Les populations sont de plus en plus actives sur le plan physique, pour autant, le taux d’obèses va croissant. L’exercice n’est qu’un des postes de dépense d’énergie de l’organisme. Et la quantité de calories dépensée au cours de l’activité physique, même intense, reste faible, voire insignifiante quand on la compare à l’énergie consommée par le métabolisme basal. Cela se complique lorsqu’on réalise que l’énergie du métabolisme diminue lorsqu’on réduit les calories entrantes en mangeant moins.
Les calories ne se valent pas ; pour une même quantité de calories consommées, la prise de poids varie en fonction de la qualité de la nourriture. L’auteur parle ici du paradoxe de la surnutrition qui veut qu’il ne suffit pas d’un excès de calories pour provoquer la prise de poids.
Des sujets à qui on a donné beaucoup de nourriture ont vu leurs poids augmenter, mais pas au taux prévu ; à la fin de l’expérience, ils ont perdu le poids gagné pendant l’expérience et sont revenus à leur poids initial. De la même façon, ceux qui réduisent les quantités de nourriture peuvent perdre du poids, mais dès qu’ils arrêtent, ils retrouvent aussitôt leurs poids d’avant l’expérience.
La lecture de ce livre me fait comprendre qu’il ne faut pas toujours blâmer les personnes en surpoids. Peut-être ont-ils essayé et n’y sont pas parvenus et se sont résignés et se sentent impuissants.
La recherche de l’équilibre est la réponse du corps guidé par une intelligence supérieure au changement auquel il est soumis.
Chaque personne a un poids fixe et l’organisme réagit automatiquement aux divers changements dans notre alimentation pour maintenir ce poids. Le problème avec les personnes obèses est que ce poids est élevé. L’envie de manger est suscitée par l’organisme pour revenir à ce poids si par suite d’une restriction calorique il diminue.
Les régimes sont si difficiles et échouent le plus souvent parce que nous luttons contre notre organisme. Il vaut mieux identifier le mécanisme d’homéostasie du corps et l’ajuster vers le bas. L’identification de l’hormone de satiété, la leptine, n’a pas résolu le problème. On a cru qu’il suffirait d’en injecter à un obèse pour lui faire perdre du poids. Cela n’a pas marché.
Après avoir détruit toutes les théories sur l’obésité qui se sont révélées inefficaces parce que fausses, l’auteur se propose de nous donner de l’espoir avec la vraie théorie qui nous donnera les vraies causes de l’obésité et par conséquent comment on peut procéder pour y remédier définitivement.
L’obésité résulte d’un dysfonctionnement d’origine hormonale. Il faut donc chercher quelle hormone est à l’origine de la prise de poids et après les tests qui mettent hors de cause les hormones de satiété (peptide YY et cholecystokinine) et de faim (Ghreline), on identifie l’insuline et le cortisol.
L’insuline envoie le message aux cellules humaines pour qu’elles transforment le glucose contenu dans le sang en énergie. Dans un mécanisme commun à tous les types d’hormone ; l’insuline vient se fixer sur le récepteur de la cellule telle une clé sur une serrure, pour permettre au glucose d’entrer. Plus de glucose dans le sang stimule la sécrétion d’insuline, qui est un régulateur clé de l’énergie du métabolisme. Quand l’insuline est insuffisante, le taux de sucre sanguin augmente. L’excès de glucose est stocké sous forme de glycogène dans le foie, mais la capacité du foie étant limitée, le trop plein de glucides est transformé en graisse.
Quelques heures après le dernier repas, pendant la nuit généralement, le niveau d’insuline baisse, le glycogène est transformé en glucose pour procurer au corps l’énergie dont il a besoin.  La réserve de glycogène peut suffire pendant un jeûne court, mais si le jeûne se prolonge, la réserve de glycogène est épuisée et la réserve de graisse mise à contribution. Le glycogène du foie est comme l’argent dans notre porte-monnaie, et la graisse, de l’argent en banque. Quand le glycogène s’épuise, nous avons faim, c’est le signal du corps pour nous demander remplir notre porte-monnaie, c’est—à-dire reconstituer la réserve de glycogène épuisée ; et de la sorte, nous préservons notre argent en banque, c’est-à-dire notre stock de graisse.
L’insuline est l’hormone du stockage dont le niveau est élevé après un repas ; ce qui permet le stockage d’énergie sous forme de glycogène et de graisse. Pendant un jeûne le niveau d’insuline baisse et nous utilisons le glycogène d’abord, puis la graisse, si le jeûne dure assez longtemps.
Les personnes obèses ont un taux d’insuline qui reste élevé bien après les repas. L’insuline fait prendre du poids. Si donc les taux élevés d’insuline font prendre du poids, on peut donc supposer qu’en réduisant ces taux, on peut perdre du poids. Et c’est effectivement le cas.
Le cortisol est l’hormone du stress produit par l’organisme pour faire face à un danger. Le cortisol fait produire le glucose parce que l’organisme a besoin d’énergie pour réagir, et toute l’énergie de l’organisme est affectée à cette tâche ; et avec plus de glucose dans le sang, le niveau d’insuline augmente. Toutes ces réactions sont bonnes tant qu’elles sont ponctuelles et passagères, malheureusement la vie actuelle nous met sous stress de façon permanente, d’où les niveaux élevés de glucose et donc d’insuline dans le sang de façon prolongée, et par conséquent la prise de poids qui en résulte. Le stress est donc une des causes de l’obésité.
Le manque de sommeil est aussi un facteur de prise de poids ; plus on se prive de sommeil, plus on prend du poids. Tout plan pour perdre du poids doit intégrer la nécessité de dormir suffisamment.
Pourquoi tant de régimes ont-ils échoué ? Il y a un facteur temporel dans ce problème qu’on a tendance à négliger. L’obésité prend des dizaines d’années pour s’installer à raison parfois de 0,5 à 1 kg par année. La réponse est la résistance à l’insuline, aussi appelé le syndrome métabolique. La clé de l’hormone insuline n’est plus adaptée à la serrure de la cellule et le glucose n’y entre plus en quantité suffisante. Cette résistance pousse l’organisme à sécréter encore plus d’insuline ce qui engendre la prise du poids.
Cette résistance à l’insuline prend du temps pour s’installer, ce qui rend l’obésité résultante difficile à combattre par de simples régimes alimentaires auxquelles elle est indifférente.
Les divers prétextes avancés pour justifier la grande fréquence des repas quotidiens ne résistent pas à l’analyse ; c’est ce grand nombre de repas qui est à l’origine de la résistance à l’insuline, puisqu’on passe une plus grande partie de la journée avec un taux élevé d’insuline qu’avec un taux faible.
Le petit déjeuner considéré comme indispensable, n’est absolument pas nécessaire, bien au contraire. Le corps est préparé par le phénomène de l’aube avec le cortisol et l’adrénaline qui provoquent la production du glucose et qui donne l’énergie dont le corps a besoin pour commencer la journée. La faim que l’on ressent le matin est le résultat de notre conditionnement. Il ne faut pas s’obliger à prendre le petit déjeuner si on n’a pas vraiment faim.
La résistance à l’insuline cause l’obésité et le diabète de type 2. Il est anormal de donner aux malades de l’insuline, alors qu’ils en ont déjà en excès. Ils peuvent guérir si on fait plutôt baisser le taux élevé d’insuline (P. 149).
Le coupable c’est le fructose malgré son faible indice glycémique ; il contribue à la résistance à l’insuline ; ce sucre des fruits qui entre dans la composition du sucre de table ne peut être métabolisé que par le foie et quand il est consommé en excès les capacités du foie sont dépassées et l’excès est transformé directement en graisse. Le sucrose aussi est dangereux.
Pour éviter de prendre du poids, il faut supprimer le sucre raffiné et d’une manière générale, les glucides raffinés provenant de la farine blanche de blé et des pâtes alimentaires.
Les édulcorants de synthèse ne présentent aucun avantage ; ils contiennent moins de calories, mais la cause de l’obésité, c’est l’insuline et ces édulcorants font aussi monter l’insuline.
La fibre alimentaire est un anti-nutriment et constitue une sorte d’anti-poison contre les effets dévastateurs des glucides dont le caractère nocif est accentué par le raffinement et le traitement industriel. Ce traitement enlève les protéines, la graisse et la fibre par souci de prolonger la conservation sur les rayons des supermarchés  et nous sert finalement les glucides nus pour ainsi dire sans leur antidote naturel.
Le vinaigre favorise la réduction du poids ; des études suggèrent qu’il réduit la résistance à l’insuline. En prendre deux cuillères à café avant un repas riche en glucides réduit le sucre sanguin et l’insuline.
La viande avec ses protéines est un facteur de prise de poids ; les produits laitiers sont neutres. La graisse alimentaire et le cholestérol, longtemps accusés d’être à l’origine des troubles cardiovasculaires sont innocents. Manger gras ne vous fait pas grossir ! Les produits alimentaires contenant des graisses polyinsaturées (huiles végétales) sont à éviter. L’huile d’olive avec des graisses monoinsaturées est recommandée.
L’obésité a plusieurs causes possibles ; et le problème des différents régimes qui ont semblé marcher est qu’ils traitaient chacun un seul aspect du problème ; chaque régime se focalisait sur un seul facteur, ignorant les autres facteurs. La bonne solution est celle qui tiendra compte de la nature multifactorielle de la maladie.
Il y a des aliments qu’il faut consommer de préférence quand on veut perdre du poids et qui sont même efficaces, mais à court terme seulement, dans la mesure où la résistance à l’insuline n’est pas brisée. Et de toute façon tout aliment fait monter l’insuline.
La bonne solution est celle qui réduit le taux d’insuline de façon durable, de manière à casser la résistance à l’insuline ; ainsi on fera baisser le poids fixé. Cette solution est une pratique millénaire connue dans les grandes religions et certains peuples ; il s’agit du jeûne.
Alors que la restriction calorique conduit à la fatigue, aux vertiges, à la dépression et à un ralentissement du métabolisme, le jeûne à l’eau donne plutôt de l’énergie après un nettoyage en profondeur du corps. Les réserves de graisse sont attaquées pour procurer à l’organisme l’énergie dont il a besoin. Le corps est parfaitement préparé pour faire face à de longues périodes de privation de nourriture.
Le jeûne régulier, en contribuant à baisser le niveau d’insuline, améliore la sensibilité à l’insuline. Les régimes habituels ne s’attaquent pas au niveau d’insuline.
L’avantage de l’exercice physique régulier, c’est qu’il permet de soulager le stress et de baisser les niveaux de cortisol ; cela permet aussi de libérer les endorphines et d’améliorer l’humeur.
Dans les appendices l’auteur indique comment jeûner, comment méditer et les dispositions à prendre pour bien dormir.
270919
Jean-Claude TCHASSE


Le code des émotions.

The emotion code. How to release your trapped emotions for abundant health, love and happiness  by Dr Bradley Nelson. Le code des émotions. Comment relâcher vos émotions piégées en vue d’une santé abondante, de l’amour et du bonheur par le Dr Bradley Nelson.

Ce livre de 324 pages publié par les éditions wellness unmasked publishing en juin 2007 pour la première édition comprend 10 chapitres divisés en 4 parties. L’auteur nous parle des émotions piégées, de leur caractère nocif, de leur influence négative sur nos vies et surtout de comment s’en affranchir.
Peut-on imaginer la vie sans émotions ? Une vie sans joie, sans peur, sans regret, sans colère, de quoi aurait-elle l’air ? Une vie sans émotions n’est pas concevable. Seulement, les émotions doivent être exprimées, afin que l’on s’en libère. Quand elles sont ressenties mais enfouies au tréfonds de notre être, elles deviennent sources de problèmes et/ou de maladies et constituent des obstacles sur notre chemin vers le succès. Il faut donc se libérer de l’emprise de ces émotions piégées, après les avoir identifiées. C’est l’objectif de cet ouvrage.
L’énergie de ces émotions piégées, bien que invisibles, créent donc des problèmes et les maladies qui en résultent causent des souffrances qui sont difficiles voire impossible à diagnostiquer par la médecine moderne. Il peut même arriver que des médicaments soient administrés, mais seulement pour traiter les symptômes ; la maladie persistera tant que la cause profonde ne sera pas traitée. Il arrive que nous ne soyons pas conscients de ce que la maladie dont nous souffrons est causée par une émotion piégée, ou de l’évènement à l’origine de l’émotion piégée. Nous souffrons parce que cette émotion piégée provoque des distorsions dans le champ énergétique de notre corps.
Comment savoir si nous avons des émotions piégées ? Il faut poser la question au subconscient ; et comment communiquer avec le subconscient ? Par le test à réponse musculaire dont le test de stabilité peut être considéré comme une composante. En posant la question au subconscient, nous saurons si nous avons des émotions piégées et de quel type d’émotions il s’agit, et surtout de comment nous en débarrasser.
L’être humain a une composante énergétique et les émotions piégées provoquent des perturbations au niveau de ce champ d’énergie, lesquelles sont à l’origine des certaines maladies. C’est donc d’une pratique connue depuis des millénaires en Asie orientale (chine, Inde) et appelée  médecine énergétique qu’il s’agit. La prise en compte de cette dimension est à l’origine de l’émergence de la médecine énergétique.
Les émotions piégées ne concernent pas seulement les personnes adultes, comme l’auteur l’a constaté avec ses enfant jumeaux de quatre ans dont l’un en a souffert à l’âge de quatre ans en souvenir des conditions difficiles de son accouchement et des traitements médicaux traumatisants qui lui ont été administrés quelques jours après sa naissance. Si les enfants encore si jeunes peuvent souffrir d’émotions piégées, on peut comprendre certains comportements déviants affichés par certains adolescents.
Les émotions piégées peuvent aussi être héritées et passer de grands parents aux petits enfants !
Les problèmes émotionnels sont coriaces et peuvent durer des décennies, voire des générations ; on peut héberger pendant de longues années et même transmettre à ses descendants sans le savoir parfois des griefs, des colères, des tristesses, des peurs, des phobies, des frustrations, des amertumes, des complexes, des hontes, des embarras, des déceptions, des ressentiments, des chagrins, des rancunes, etc. Le fit se sentir abandonné, se sentir inférieur, de se sentir inutile, de se sentir négligé,
Ces émotions piégées sont logées dans les organes dont elles affectent négativement la structure et le fonctionnement. 
L’existence du champ d’énergie humain est commue depuis plus de 5000 ans par les asiatiques ; le « chi » chez les chinois, le « prana » chez les indiens, sont autant de noms affectés à ce champ. Les émotions piégées provoquent des perturbations ou des blocages dans l’écoulement de l’énergie dans ce champ, et c’est la cause de ces souffrances physiques et émotionnelles dont souffrent la plupart de personnes.
L’intention de se libérer des émotions piégées est déjà un pas et la méthode enseignée dans ce livre permet d’atteindre l’objectif plus rapidement.
Les émotions piégées peuvent avoir des origines diverses ; elles peuvent dater de l’enfance, de la tendre enfance, elles peuvent avoir été transmises au fœtus pendant la grossesse, elles peuvent être héritées d’ascendants, il y en a même qui datent d’avant la conception.
C’est grâce à la communication avec le corps que l’on peut détecter les émotions piégées. Comment communiquer avec le corps ? Par le test à réponse musculaire. L’organisme se renforce quand on fait des affirmations vraies, et s’affaiblit quand on fait des affirmations fausses. Le test de stabilité avec le corps debout et initialement droit qui  se penche en avant en cas de déclaration positive, et en arrière en cas de déclaration négative est une des applications possibles du test. Il y a d’autres méthodes avec les doigts.
L’auteur explique comment il utilise les aimants pour libérer ces émotions piégées. Il est possible de traiter un patient présent mais incapable de participer au test en passant par un intermédiaire et même de soigner un patient à distance.
L’auteur encourage le lecteur à essayer par lui-même les méthodes enseignées. Chacun de nous pourrait être un guérisseur. Les émotions piégées sont à l’origine d’innombrables problèmes de santé. Le nombre d’américains concernés et qui souffrent de dépression nerveuse, laquelle conduit un certain nombre au suicide est élevé et inquiétant.
Ceux qui sont prêts à pardonner et à vivre dans les faits l’amour du prochain prôné par l’évangile sont moins sujets aux émotions piégées. Les épreuves que nous traversons sont pour lui le feu de la vie qui vise à nous purifier de sorte que nous soyons prêts et surtout dignes de manifester notre nature divine.
191119
Jean-Claude TCHASSE


Faites évoluer votre cerveau.

Evolve your brain. The science of changing your mind. Faites évoluer votre cerveau. L’explication scientifique de la transformation de votre esprit par le Dr. Joe Dispenza.
Cet ouvrage de 575 pages qui a été publié en 2007 aux Etats-Unis en anglais par les éditions Health Communications Inc., comporte 12 chapitres. Le but de l’ouvrage est de donner l’explication scientifique de la transformation de l’esprit et de ses conséquences pour la santé et le bien-être.
Dans son avant-propos, Amit Goswami, Ph D et Professeur de Physique, évoque le changement de paradigme en cours dans le monde scientifique et qui se traduit par une inversion des rôles entre le cerveau et la conscience. En effet initialement considérée comme un épiphénomène du cerveau la conscience est devenue le fondement de l’être, et le cerveau un épiphénomène. Comment amener le cerveau à bien jouer son rôle tel que défini par le nouveau paradigme ? Comment l’utiliser de façon optimale pour attendre les objectifs de la conscience ? Telle est la question à laquelle répond ce livre. C’est un manuel d’utilisation pour le cerveau. Parmi les sujets importants abordés dans ce livre, il y a l’intelligence émotionnelle, qui consiste à faire attention à nos émotions et ne plus nous laisser malmener par celles-ci. En physique quantique, on parle d’ondes de possibilité ; la conscience est la structure de base de la réalité et la matière existe dans ce cadre comme possibilités quantiques. L’observation consiste à choisir parmi ces possibilités, ce qui deviendra notre expérience, notre vécu. C’est la concrétisation d’une possibilité quantique. Comment se mettre en connaissance de cause dans les états de conscience qui nous permettent de choisir dans le champ quantique des possibilités notre devenir et non plus de le subir ?
Nos pensées provoquent des effets physiques réels dans notre organisme ; production d’hormones, de substance neurochimiques et d’enzymes, tempête dans le cerveau à cause d’une activité électrique plus intense, changement du rythme cardiaque, des messages sont envoyés à notre système immunitaire, etc. Cet ouvrage nous suggère des pistes pour une meilleure gestion de notre environnement interne. Sur quoi portons-nous notre attention ? Et pour quelle durée ? La réponse à ces deux questions permet de nous situer sur le plan neurologique. Notre attention donne vie à tout ce sur quoi elle porte et rend réel ce qui était initialement sans importance et irréel. Ce à quoi nous pensons de façon répétée et ce sur quoi nous focalisons notre attention, c’est ce que nous devenons neurologiquement. Notre cerveau n’est ni statique, ni rigide, ni fixe. Nous pouvons changer notre cerveau juste par la pensée. Quelle est cette chose qui nous préoccupe, que nous répétons sans cesse, à laquelle nous pensons continuellement et qui finit ainsi par se manifester ? L’auteur espère que la lecture de ce livre nous aidera à comprendre pourquoi nous en sommes devenus ce que nous sommes, comment nous sommes parvenus là où nous sommes, et ce qu’il faut pour changer cet état de chose par des pensées et des actions intentionnelles.
Evoluer, c’est s’affranchir des habitudes génétiques malsaines et utiliser ce que nous avons appris comme une plateforme sur laquelle nous placer pour mieux avancer.
Nous pouvons, en une vie, apprendre de nouvelles choses, nous libérer de l’emprise de mauvaises habitudes, changer nos croyances et nos perceptions, surmonter des situations difficiles, maîtriser des compétences, et mystérieusement devenir des êtres différents. Nous sommes beaucoup plus capables de modifier notre cerveau, notre comportement, notre personnalité et finalement notre réalité, que nous ne le croyions possible.
Nous avons un docteur intérieur efficace, chargé de nous maintenir en santé, guidé par une intelligence innée, que je serais tenté de qualifier de supérieure, que nous devons apprendre à mettre à contribution sans le gêner par notre éducation. Cette intelligence innée est déjà à l’œuvre sans que nous en soyons conscients ; elle fait fonctionner tous les organes et veille au bon déroulement de tous les processus biologiques (respiration, digestion, etc.).
L’auteur nous parle de l’accident grave qu’il a eu à l’âge de 23 ans et de la décision prise de ne pas subir l’opération chirurgicale pourtant fortement recommandée par ses médecins. Il a pu guérir sans suivre un traitement médical, faisant ainsi une expérience de guérison spontanée qui lui a permis de mieux comprendre comment par nos pensées nous pouvons faire agir l’esprit sur la matière. Ce livre n’aurait pas existé s’il avait accepté de se faire opérer, et s’il n’avait pas fait de recherches poussées sur la question.
Nos pensées affectent non seulement notre organisme, mais aussi notre vie. Le concept de superconscience suppose le contrôle de la matière par l’esprit et l’influence de l’esprit sur la réalité. La croyance en une pensée fait intervenir dans notre vie une force supérieure qui fait en sorte que ce en quoi nous croyons fermement se réalise, indépendamment des circonstances extérieures.
Cet ouvrage ne traite pas seulement des maux physiques, mais aborde aussi la question de la dépendance émotionnelle qui se traduit par une vie monotone, sans relief, entre autres.
La guérison de nos blessures émotionnelles par la modification de nos réseaux de neurones est possible. Le dogme de l’immuabilité et de la rigidité du cerveau a longtemps prévalu dans les milieux scientifiques, ce qui a fait dire que notre destinée était inscrite dans nos gènes. On sait désormais que le cerveau est doué d’élasticité et de la capacité de former des circuits de pensée et d’en créer d’autres et cela à tout âge, à tout moment.
Imaginez ces situations où vous êtes paralysé par la peur et le doute et envahi par un sentiment d’impuissance. Vous pouvez surmonter ces sentiments et vous sentir sereins et en sécurité ; vous pouvez dominer vos phobies et affronter les occasions où elles se manifestent avec calme et assurance.
Comment ce malade souffrant de leucémie et à qui les traitants n’avaient donné que six années à vivre a-t-il pu rester vivant plus de vingt cinq ans après ce pronostic sans aucun traitement médical ? Il suffit de le décider.
Cet ouvrage nous invite à prendre conscience des schémas de pensée néfastes et des émotions malsaines qui en résultent, et dont nous sommes devenus dépendants à force de les avoir ressassés pendant de longues années. Cela peut expliquer ces maladies physiques et mentales dont certains souffrent et qui semblent résister à tous les traitements administrés.
L’auteur a répertorié de nombreux cas de guérisons spontanées, certains diraient miraculeuses de maladies réputées incurables parce que résistant à tout traitement, que ce soit par la médecine conventionnelle ou par la médecine alternative. Et les patients concernés souffraient de maladies graves telles que les tumeurs cancéreuses, l’hypertension, les troubles cardiaques, les troubles de la vue, le diabète, les problèmes respiratoires, dentaires, de thyroïde, les rhumatismes, des maladies génétiques rares, etc. avant leur guérison définitive. L’auteur a appliqué la démarche scientifique pour étudier ce phénomène et nous dit que toute personne peut l’expérimenter à condition de procéder comme ceux des cas étudiés. Il est question d’utiliser à bon escient le pouvoir de la pensée.
L’étude de l’organisme humain, de sa structure, de son fonctionnement et des mécanismes complexes qui s’y déroulent sans que nous en soyons conscients, montre que chacun de nous est doté de cette intelligence innée, l’esprit subconscient qui a un pouvoir supérieur à celui de tout remède, traitement ou thérapie et qui n’attend que nos directives pour nous guérir quand nous sommes malades. Notre « état d’être » est défini par nos pensées et notre ressenti habituels. Ce à quoi nous pensons et l’intensité de nos pensées influencent notre santé, nos choix et en définitive, la qualité de notre vie. Pour guérir, le malade doit s’émanciper de ces schémas de pensées néfastes devenues habituelles et en adopter de nouvelles bénéfiques et favorables.
Les pensées répétitives sont comme des programmes d’ordinateur qui fonctionnent en arrière-plan de nos vies toute la journée et tous les jours. Les pensées conscientes, répétées assez souvent deviennent des programmes automatiques inconscients de pensée. S’affranchir d’un schéma de pensée devenu inconscient nécessite prise de conscience et effort.
Les expériences, les nouvelles pensées et les choses apprises modifient physiquement notre cerveau ; c’est la neuroplasticité. Le cerveau est moulable et souple à tout âge. A cette notion, il faut ajouter la neurogenèse ; le cerveau adulte peut créer de nouvelles cellules cérébrales et des parties endommagées du cerveau peuvent être restaurées.
La méditation ne modifie pas seulement la fréquence des ondes cérébrales, elle permet aussi de produire de nouvelles cellules cérébrales. L’esprit est le cerveau en action ; il ne saurait se réduire au cerveau.
La conscience a deux aspects : la conscience objective qui est la force de vie, la source, le champ de point zéro, c’est le subconscient, et la conscience subjective situé dans le néocortex, c’est la parte consciente de l’esprit. Il est question d’unir l’esprit conscient et l’esprit infini qui a un potentiel illimité, afin d’accéder à un monde de nouvelles possibilités.
Le lobe frontal du cerveau est le siège du libre arbitre, il permet de choisir chacune de nos pensées et de nos actions et donc de contrôler notre destinée. Au terme d’une étude détaillée de la structure du cerveau l’auteur déclare que nous disposons d’un potentiel illimité. C’est en effet un superordinateur doté du plus puissant processeur, du système d’exploitation le plus avancé et du plus grand disque dur. L’espèce humaine, l’homo sapiens sapiens, n’est vieille que de quelques centaines de milliers d’années et par conséquent ne sait pas encore utiliser efficacement le cerveau. Les neurosciences, assez récentes du reste, ont permis de progresser dans la connaissance de cet organe grâce au développement de la technologie qui permet de l’observer en activité.
La théorie de la table rase d’Aristote, selon laquelle le nouveau-né vient avec un cerveau vide est battue en brèche. Il existe déjà des circuits neuronaux et des connections synaptiques correspondant à la fois à l’héritage génétique de l’espèce humaine et à celui de ses parents.
Le processus de mémorisation passe par la mémoire sémantique ou à court terme et la mémoire épisodique ou à long terme. Les expériences accompagnées d’émotions fortes quand les cinq sens sont mis à contribution se gravent dans notre mémoire à long terme. C’est par l’apprentissage et le vécu de nouvelles expériences que de nouveaux circuits neuronaux et de nouvelles connexions synaptiques se forment et s’ajoutent à celles dont nous avons hérité à la naissance.
Notre cerveau est un organe complexe dont le fonctionnement n’est pas encore bien cerné malgré les progrès fulgurants accomplis ces dernières années. Les deux hémisphères qui le constituent ont notamment des rôles différents, et il semble que cerveau gauche, siège de la parole et de la logique est beaucoup plus sollicité dans un monde dominé par l’approche scientifique et la démarche rationnelle qui lui est inhérente. Mais cela ne suffit pas pour appréhender un organe dont le rôle spirituel indéniable semble avoir été quelque peu négligé par les occidentaux.
Le savoir sans expérience est philosophie, tandis que expérience sans savoir est ignorance. La sagesse, c’est le savoir expérimenté.
La vie en mode survie ou réponse au stress prolongé est totalement déconseillée ; c’est l’origine des maladies dont nous souffrons parce que les ressources de l‘organisme sont affectés à sa défense et à sa protection au détriment des fonctions de régénération et de réparation.
A chaque pensée correspond une émotion, un ressenti et des substances chimiques bien précises. On comprend donc que l’on puisse parler d’accoutumance ici, qui explique que nous ayons peur de la nouveauté et de l’inconnu, parce que nous sommes comme des prisonniers qui préfèrent ressentir les mêmes émotions, même si celles-ci sont nuisibles. Quand les cellules ne reçoivent pas ces peptides auxquelles elles sont habituées, elles intiment au cerveau de les produire et pour y parvenir il faut entretenir les mêmes émotions et les mêmes pensées et notre mémoire est mise à contribution pour cela.
L’organisme humain est une véritable usine chimique et Candace Pert, auteur de l’ouvrage intitulé « les molécules d’émotions » affirme qu’il y a un cerveau chimique. L’expression des gènes dépend du type de peptides reçus par la cellule et se traduit par la synthèse d’un certain type de protéines. Nous n’exprimons que 1,5% de nos gènes et les 98,5% ont été jusqu’ici considérés comme des déchets, alors que c’est une réserve énorme de potentiel dont l’activation est conditionnée par la réception de nouveau types de peptides par la cellule.
Notre état de santé dépend des protéines synthétisées, et la synthèse des protéines est fonction des gènes exprimés et cette synthèse est déterminée par le type de peptides reçus au niveau de la cellule. Le type de peptides est fonction des émotions ressenties, lesquelles dépendent des pensées entretenues. En résumé notre santé est définie par le type de pensées que nous entretenons.
De quel type de substances chimiques produites par notre organisme sommes-nous devenus dépendants ? À quelles émotions et à quelles pensées correspondent-elles ? Les idées émises pendant notre monologue interne souvent différentes de celles que nous exprimons à haute voix sont autant d’indications.
« Je ne peux dire de quel pouvoir il s’agit : tout ce que je sais, c’est qu’il existe et devient disponible seulement quand on est dans un état d’esprit où l’on sait exactement ce qu’on veut et qu’on est déterminé à le réaliser. » Alexandre Graham Bell.
Grâce au lobe frontal ou cortex préfrontal que l’auteur appelle « une merveille du progrès dans le processus de l’évolution de l’espèce humaine » il est possible de sortir de la routine, d’échapper au cercle vicieux ou nous sommes installés en mode survie. La description des patients lobotomisés montre de grandes similitudes avec ceux qui sont en mode survie. L’auteur parle même d’une auto-lobotomisation. C’est en bien utilisant et en contrôlant le lobe frontal au maximum que nous pouvons parvenir à connaitre et à contrôler nous-mêmes et notre futur. La volonté, notamment de penser au-delà de notre ressenti et la capacité du lobe frontal de faire focaliser notre attention, voilà ce qui nous distingue des autres espèces. Des 400 milliards de bits d’information traités chaque seconde par le cerveau, le lobe nous permet de ne porter notre attention que sur 2000.
Veillons à utiliser à bon escient cette capacité inhérente à notre espèce de choisir sur quoi et pendant combien de temps porter notre attention ; selon l’usage que nous en ferons cela peut être un atout ou une malédiction. Nous pouvons rendre notre lobe frontal plus performant, en augmentant notre capacité de concentration, par l’entrainement.
« Another demonstration of the power of the frontal lobe involves certainty and clarity of choice. When we make up our mind about something, independent of present circumstances, the frontal lobe experiences its greatest moment. When we firmly resolve to be, do, or even have something-regardless of how long it will take, or what is happening in our environment, or how our body feels at that particular moment-we spark this structure of the brain into action. »
« What is so amazing about our brain and the frontal lobe is that we have the ability to make a thought become the only thing that is real to us. When we make our thoughts all that is real and we pay attention to them as if they were, we unite the frontal lobe's primary functions into a force
as powerful as anything in the universe. » Nous pouvons concevoir et concrétiser une réalité complètement différente de celle vécue actuellement.
« Maybe faith operates when we hold a particular intention in our mind for an outcome, and we trust and believe in that outcome more than we believe in what the external world is telling us. »
«It takes effort to think and to contemplate new possibilities that exist beyond right and wrong and beyond known and unknown choices, and that means we have to interrupt the programs that are hardwired in our brain. »
« Through mental rehearsal, attention, and repetition, and by firing new neural networks in new
patterns, we cause communities of neurons to wire together in new combinations to create a new level of mind. »
« As we build new neural networks (patience) and eliminate old ones (impatience), theoretically we send new chemical and neurological information to the cells of the body, which then change their old receptor sites. »
En alignant le corps et l’esprit, nous bénéficions du soutien de la force de l’univers.
L’objectif de l’auteur en écrivant cet ouvrage est de nous apprendre à construire un nouvel esprit en faisant évoluer notre cerveau. Il est question de profiter de la biologie du cerveau, notamment des énormes capacités du lobe frontal de construire de nouveaux circuits au détriment de ces anciens circuits démodés et inutiles. Cela commence par la répétition mentale.
La seule chose qu’il nous faut pour développer de nouvelles habitudes en abandonnant celles qui sont vieilles et nuisibles est la concentration focalisée, la volonté, la connaissance et la compréhension.
On distingue deux types de mémoires, la mémoire explicite qui siège dans le néocortex et la mémoire implicite qui siège dans le cervelet. C’est par la répétition mentale et la pratique impliquant nos sens que la mémoire explicite devient mémoire implicite. La deuxième catégorie, ce sont ces choses que nous faisons automatiquement, sans y penser.
« If we receive great knowledge and expert instruction, and we can properly apply that information to produce action, we should expect to accomplish exactly what we set our mind to do. »
Avec les savoirs appropriés, l’instruction et le feedback, il est possible de remplacer les anciens schémas de pensée, d’action et d’être par de nouveaux schémas et faire évoluer notre cerveau par de nouvelles connexions synaptiques et nouveaux réarrangement réseaux neuronaux.
Le processus de changement vise à passer de personne inconsciemment incompétente à inconsciemment compétente en passant par consciemment incompétente, puis à consciemment compétente.
Il est possible de contrôler la pression artérielle grâce au biofeedback et d’une façon générale, on peut consciemment agir sur des fonctions qui sont du domaine du subconscient.
Nos pensées influent-elles sur notre réalité ? Les pionniers à la frontière de la science du cerveau fournissent de plus en plus de preuves pour répondre par l’affirmative à cette question. Comment est-ce possible ? C’est la physique quantique qui donne des indications pour répondre.
Avec son approche rationnelle et logique Descartes a séparé la matière de l’esprit. Et il a dit que la matière obéit à des lois scientifiques, tandis que l’esprit relève de la philosophie et de la religion. Ceci a été remis en question quand on a constaté que le comportement des particules est influencé par l’observation. La nature (onde ou particule) qu’ils affichent dépend s’ils sont observés ou non. C’est ainsi qu’on a commencé à soupçonner que l’esprit peut avoir une influence sur la matière, brisant ainsi la barrière érigée par Descartes entre les deux mondes.
Il existe un champ d’énergie au-delà du temps et de l’espace, qui nous unit tous. La réalité est un champ de possibilités infinies sur lequel nous pouvons exercer une énorme influence, à condition de se mettre dans le bon état d’esprit.
Changer notre esprit, c’est changer notre perception de la réalité, c’est changer notre vie.
L’environnement est maintenant le produit ou le reflet de notre esprit, qui a déjà expérimenté et enregistré l’évènement à venir. Le cerveau est en avance sur la réalité et par la répétition mentale, il est possible de modifier notre cerveau avant la réalité, et cet organe n’est plus seulement un enregistrement des évènements passés, mais aussi de ceux futurs.
« To pray is to hold a single thought or idea of an outcome in the mind, and make it more real than
our present circumstances. It is intentional thought, which affords us the opportunity to make contact with a greater mind. When we can call upon that innate intelligence living inside of us by making our desire the only real intention, it will answer the call. »
Il y a d’innombrables évènements dans les univers possibles infinis de la physique quantique, et nous pouvons envisager de nouvelles expériences pour nous. Il est possible vivre dans un futur que nous n’avons pas encore expérimenté par nos sens, mais qui existe dans notre esprit. Il ne suffira pas de consacrer peu de temps et d’effort pour transformer notre esprit, il est question de devenir cet esprit même de telle sorte qu’il soit naturel et facile d’exprimer notre nouveau soi.
Il est possible d’exprimer de meilleures versions de nous-mêmes, et donc en fin de compte de nous retrouver dans une nouvelle vie avec de nouvelles circonstances.
090919

Jean-Claude TCHASSE