mardi 29 décembre 2015

Le Top 10 des Africains les plus riches



Source: Slate Afrique
Aliko Dangote, l'Africain le plus riche, 76ème fortune mondiale . REUTERS/Luke MacGregor
Le Top 10 des Africains les plus riches
Le magazine américain Forbes vient de publier son classement annuel des milliardaires dans le monde. Le 1er Africain, le Nigerian Aliko Dangote occupe la 76ème place.
Mise à jour du 25 juillet 2012: Le magazine financier et économique américain Forbes va publier le 1er août le premier numéro de "Forbes Afrique". Cette édition francophone du magazine Forbes va être distribuée dans 23 pays d'Afrique francophone ainsi qu'en France, en Suisse, en Belgique et au Québec.
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Cette année, le magazine américain Forbes a répertorié 1.226 personnes pour son classement annuel des milliardaires en dollars dans le monde. Un record pour sa 25ème édition.
Au nombre de 16, les Africains ne constituent qu'un peu plus d'1% des personnalités sur la liste, contrairement aux Américains et aux Chinois qui, à eux deux, représentent les deux tiers des milliardaires de la planète.
Si l'on note quelques changements dans la hiérarchie des milliardaires africains par rapport au classement de 2011, les mêmes pays culminent: leNigeria, l’Afrique du Sud et l’Egypte.
Classement des 10 milliardaires Africains les plus riches:
10. Patrice Motsepe, Afrique du Sud
A 50 ans, l’ancien avocat en droit minier Patrice Motsepe est le premier et seul noir milliardaire d'Afrique du Sud. Avec 2,7 milliards de dollars (2 milliards d'euros), il est le 442ème homme le plus riche de la planète. Un recul par rapport à 2011 où il était à la 336ème place avec 3,3 milliards de dollars (2,4 milliards d'euros).
Né dans le township de Soweto, Motsepe débute sa carrière en tant qu’avocat au sein du cabinet Bowman Gilfillan à Johannesburg, puis il achète des puits de mines d’or pour en faire des sites de production rentable, cotés en Bourse (African Rainbow Minerals). Motsepe a également des intérêts dans Sanlam, une entreprise sud-africaine implantée dans le secteur des assurances et des services financiers.
9. Miloud Chaabi, Maroc
Miloud Chaabi, 82 ans, marié et père de 6 enfants, est l'homme le plus riche du Maroc. Il se positionne à la 401ème place mondiale avec une fortune estimée à 2,9 milliards de dollars (2,1 milliards d'euros). En novembre 2011, il occupait la 6ème position des Africains les plus riches avec 3 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros).
Patron de la holding Ynna et connu pour ses investissements dans l'industrie, l'immobilier, l'agroalimentaire ou encore la grande distribution, il est également impliqué en politique. Allié au parti socialiste, Chaabi est connu pour être l'un des critiques les plus virulents de la corruption au Maroc.
8. Onsi Sawiris, Egypte
Onsi Sawiris, 82 ans est le patriarche de l’une des familles les plus riches d’Egypte. Si sa fortune de 2,9 milliards de dollars (2,1 milliards d'euros) est restée stable depuis l’année dernière, il a reculé de 8 places dans le classement mondial pour se retrouver au 401ème rang.
Il est le fondateur de l’Orascom Construction Industries, dont ses trois fils gèrent les différents domaines de construction, de télécommunications, de tourisme, de science et technologie et de l’industrie.
7. Christoffel Wiese, Afrique du Sud
A 70 ans, Christoffel Wiese possède une fortune estimée à 2,7 milliards de dollars (2 milliards d’euros). Il est président et important actionnaire de Shoprite, la plus grande chaîne de supermarché à bas prix du continent africain. Il siège également au conseil d’administration de la chaîne de magasins de vêtements discount Pepkor dont il détient 44% des parts.
Le Sud-Africain a également restauré une ferme pour en faire un hôtel cinq étoiles, le Lanzerac, autour duquel il a planté des vignobles. Il est également propriétaire de la marque Lourensford Estate et d’une réserve dans la région du Kalahari.
6. Naguib Sawiris, Egypte
Fils aîné d’Onsi, Naguib Sawiris est, à 57 ans, la 367e fortune du monde selon Forbes, avec 3,1 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros). Il a présidé la branche télécommunications du groupe Orascom qu’il a cédé au groupe russe Vimpelcom en mai 2011. Naguib Sawiris a décidé de se consacrer à la politique en fondant un nouveau parti politique: Les Egyptiens Libres.
Il est également connu pour avoir publié sur Twitter en juin 2011, une caricature représentant Minnie Mouse en niqab et Mickey barbu. Un tribunal du Caire a rejeté le 28 février dernier une plainte portée contre lui pour insulte envers l'islam. Mais l'affaire n'est pas terminée. Il reste poursuivi pour les mêmes raisons par Mamdouh Ismaïl, un avocat salafiste. Le verdict est attendu le 3 mars prochain.
5. Mike Adenuga, Nigeria
Mike Adenuga, 58 ans, est passé de la 595ème place en 2011 à la 248e place du classement Forbes, avec une fortune qui a plus que doublé en un an pour atteindre 4,3 milliards de dollars (3,24 milliards d'euros).
Après des études aux Etats-Unis, il était déjà millionnaire à 26 ans en distribuant la marque Coca-Cola en Afrique. Il a ensuite bâti sa fortune dans le pétrole, la banque et les télécommunications.
Aujourd'hui, sa société Conoil Producing est la plus importante compagnie pétrolière du pays produisant quelque 100.000 barils par jour. Il possède également Globacom, le deuxième plus grand opérateur de téléphonie mobile du Nigeria qui compte plus de 15 millions d'abonnés.
4. Johann Rupert, Afrique du Sud
A la 199e place du classement de Forbes, Johann Rupert, 61 ans, s’est également enrichi. Evaluée à 4,8 milliards de dollars (3,6 milliards d'euros) l’année dernière, sa fortune a atteint 5,1 milliards de dollars (3,85 milliards d'euros) en 2012.
Il est classé deuxième plus grosse fortune d'Afrique du Sud grâce à ses nombreuses propriétés dans l'horlogerie, la haute couture et la joaillerie. Il est le principal actionnaire du groupe Richemont, numéro deux mondial du luxe. Le passionné d'automobile a créé le Musée Franschhoek Motor qui abrite sa collection personnelle de plus de 200 véhicules anciens.
3. Nassef Sawiris, Egypte
A 51 ans, fils d’Onsi et frère cadet de Naguib, Nassef Sawiris est le plus riche de la famille, figure à la 199e place du classement mondial de Forbes. Sa fortune estimée à 5,1 milliards de dollars (3,85 milliards d'euros) provient pour l’essentiel du groupe Orascom Construction Industries (OCI Group), spécialisé dans le fabrication de ciment et les constructions immobilières.
Sawiris détient également des participations importantes dans des sociétés de ciment Lafarge et Texas Industries.
2. Nicky Oppenheimer, Afrique du Sud
Nicky Oppenheimer est l’homme le plus riche d’Afrique du Sud avec 6,8 milliards de dollars (5,13 milliards d'euros). Il a constitué sa fortune essentiellement dans l’exploitation de mines de diamants.
En novembre dernier, la famille Oppenheimer s’est retirée du leader mondial de la production de diamants, le groupe De Beers, en vendant ses 40% du capital au géant minier Anglo American pour 5,1 milliards de dollars (3,85 milliards d'euros).
A 66 ans, Nicky Oppenheimer est le 139ème homme le plus riche du monde.
1. Aliko Dangote, Nigeria
Malgré une perte de plus de 2,6 milliards de dollars en 2011, Aliko Dangote, le roi du ciment de l'Afrique demeure le plus riche du continent africain avec une fortune de 11,2 milliards de dollars (8,4 milliards euros).
Le Nigérian de 54 ans, marié et père de trois enfants, possède des usines en Côte d'Ivoire, au Cameroun, en Zambie, au Sénégal, en Tanzanie et  en Afrique du Sud, mais aussi des intérêts dans des raffineries de sucre, de farine et de traitement de sel.
Il a offert plusieurs millions pour promouvoir l'éducation, la santé et d’autres causes sociales et donné 600 dollars à chaque personne déplacée par les violences post-électorales au Nigeria.
Il occupe la 76ème place mondiale, reculant de 25 places par rapport au classement de 2011.
Annabelle Creuzé

samedi 26 décembre 2015

CLASSEMENT DES 25 AFRICAINS FRANCHONES LES PLUS RICHES.

CLASSEMENT DES 25 AFRICAINS FRANCHONES LES PLUS RICHES.
SOURCE: CAMERNEWS
Le magazine a publié le premier classement de ce type en Afrique noire francophone

Le magazine Forbes Afrique publie dans son édition de novembre 2015 le classement des Africains subsahariens les plus riches. C’est le premier classement de ce type en Afrique francophone subsaharienne.
Dans le précédent classement des 50 Africains les plus riches publié par la version anglophone de Forbes, aucun des noms cités dans la liste actuelle n’apparaissait. [NDLR: cela est dû au fait que jamais auparavant l’édition américaine de Forbes n’avait enquêté sur la zone Afrique francophone subsaharienne pour faire son classement des personnalités les plus riches du monde et d’Afrique]
Selon le classement inédit publié ce mois par Forbes Afrique, les personnalités les plus riches d’Afrique subsaharienne francophone sont donc les suivantes :
-Baba Danpullo (Cameroun) avec 920 millions de dollars,
-Paul Fokam Kamogne (Cameroun) 900 millions de dollars
-Famille Rawji (RD Congo) 820 millions de dollars
-George Forrest (RD Congo) 800 millions de dollars
-Yilas Akbaraly (Madagascar) 710 millions de dollars
On retrouve quelques noms connus dans la liste comme ceux du sénégalais Yerim Sow (510 millions de dollars), la famille Billon en Côte d’Ivoire (410 millions de dollars), Jean Kagou Diagou, fondateur du groupe NSIA et président du patronat ivoirien(405 millions de dollars). L’homme d’affaires béninois Patrice Talon, qui fut proche du président Yayi Boni est crédité d’une fortune de 400 millions de dollars.
Vous pouvez retrouver toutes les explications sur la méthodologie, les secteurs d’activités des hommes d’affaires cités, ainsi que leurs interviews dans le numéro de novembre 2015 de Forbes Afrique.
Les 25 africains subsahariens les plus riches (Forbes Afrique, Novembre 2015)
1-Baba Danpullo (Cameroun) avec 920 millions de dollars,
2-Paul Fokam Kamogne (Cameroun) 900 millions de dollars
3-Famille Rawji (RD Congo) 820 millions de dollars
4-George Forrest (RD Congo) 800 millions de dollars
5-Yilas Akbaraly (Madagascar) 710 millions de dollars
Hassanein Hiridjee (Madagascar) 705 millions de dollars
Abdoulaye Diao (Sénégal) 540 millions de dollars
Christian Kerangali (Gabon) 520 millions de dollars
Yérim Sow (Sénégal) 510 millions de dollars
Willy Etoka (Congo) 500 millions de dollars
Iqbal Rahim (Madagascar) 419 millions de dollars
Famille Billon (Côte d’Ivoire) 410 millions de dollars
Samuel Foyou (Cameroun) 407 millions de dollars
Jean Kagou Diagou (Côte d’Ivoire) 405 millions de dollars
Patrice Talon (Bénin) 400 millions de dollars
Famille Mukete (Cameroun) 360 millions de dollars
Sébastien Ajavon (Bénin) 350 millions de dollars
Jean Samuel Noutchoguoin (Cameroun) 315 millions de dollars
Nana Bouba (Camzeroun) 310 millions de dollars
Sylvestre Ngouchinghe (Cameroun) 280 millions de dollars
Tribert Rujugiro (Rwanda) 250 millions de dollars
Famille Sohaing (Cameroun) 240 millions de dollars
Famille Fraise (Madagascar) 208 millions de dollars
Joseph Kadji Defosso (Cameroun) 205 millions de dollars
Les Africains subsahariens francophones les plus riches : répartition par pays
Cameroun : 9
Madagascar : 4
RD Congo : 2
Sénégal : 2
Côte d’Ivoire : 2
Bénin : 2
Gabon : 1
Congo : 1
Rwanda : 1

Le franc CFA souffle ses 70 bougies

Le franc CFA souffle ses 70 bougies

mediaUn billet de 10 000 francs CFA de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC).beac.int
Le franc CFA, créé le 26 décembre 1945, fête ses 70 ans. La monnaie africaine est vivement critiquée. Accrochée à l’euro, elle impose une monnaie forte à des économies encore faibles et freine leur émergence.
Le franc CFA, qui fête ses 70 ans, a été créé le 26 décembre 1945, peu après que la France a signé les accords de Bretton Woods. Le « franc des colonies françaises d'Afrique » deviendra par la suite le « franc de la Communauté financière africaine » pour les Etats membres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), et le « franc de la coopération financière en Afriquecentrale » pour les pays membres de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC). Jusqu’en 1993, seize pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale disposaient d’une monnaie unique. Le franc CFA dispose d’une parité fixe. Depuis la création de la zone euro, sa valeur ne dépend plus du franc mais de la monnaie unique européenne.
La zone franc regroupe actuellement 14 pays d’Afrique sub-saharienne, unis, selon laBanque de France, autour de « quatre principes fondamentaux : garantie de convertibilité illimitée apportée par le Trésor français, fixité des parités, libre transférabilité et centralisation des réserves de change ».
Les pays africains de la zone jouissent donc d’une monnaie forte mais qu’on accuse aujourd’hui de miner la croissance économique. En août 2015, à l’occasion des 55 ans de l’indépendance de son pays, le président du Tchad lance le pavé dans la marre. Idriss Déby Itno déclare que « le moment est venu de couper ce cordon qui empêche l’Afrique de décoller. Il faut que cette monnaie africaine soit maintenant réellement la nôtre ».
« Ce n’est pas rien, une monnaie unique, c’est important, tempère Moussa Mara, ancien Premier ministre malien, expert-comptable de profession. Le franc CFA a permis d’intégrer économiquement les pays de la zone. » D’autre part, le franc CFA étant garanti par l’euro, il a permis d’intégrer les pays de la zone au commerce mondial. « Aujourd’hui, les commerçants maliens, ivoiriens ou autres, n’ont pas de problèmes pour importer des marchandises puisqu’ils disposent d’une monnaie dont la solvabilité n’est pas remise en question. »
Rigueur contre croissance

Autre argument en faveur du franc CFA, celui-ci apporte une réelle stabilité macro-économique aux pays africains qui l’utilisent. Les billets étant fabriqués par la Banque de France, les pays africains sont toujours restés dans les normes européennes. Leur inflation ne peut dépasser les 3%, et leur dette 70% du produit intérieur brut. De plus, les Etats ne peuvent pas avoir recours à la planche à billets pour corriger leurs économies.
Mais ces atouts sont remis en cause par les besoins actuels des économies africaines de la zone. Il faut avant tout nourrir la croissance et, de ce point de vue, une monnaie forte n’aide pas. La rigueur budgétaire des Etats se fait au détriment du développement économique. Aujourd’hui, les pays ont besoin d’investissements. Or, une monnaie forte rend très difficile l’obtention de crédits, ou à des taux prohibitifs…
« Les pays africains sont engagés dans des programmes d’émergence avec des investissements publics massifs pour développer notamment leurs infrastructures, explique Kako Nubukpo, ancien ministre de la Prospective du Togo. On devrait autoriser les banques centrales à financer ces investissements. » Cette difficulté à emprunter se retrouve à tous les échelons du secteur privé. « Les grandes entreprises, les artisans, les commerçants, les jeunes entrepreneurs n’ont pas accès au crédit, ajoute Moussa Mara. Pour investir, une personne sur quatre se tourne vers les banques. Les autres vont chercher l’argent auprès de leurs familles, de leurs amis ou autres… »

Faible compétitivité

Grâce au franc CFA, les pays africains prennent part au commerce mondial. Mais ils apparaissent aujourd’hui peu compétitifs. Avec une monnaie forte, il est facile d’importer mais difficile d’exporter. « En dehors de la Côte d’Ivoire, tous nos pays ont des balances commerciales déficitaires », se désole Kako Nubukpo. « Si le riz importé de Thaïlande arrive au Mali avec un prix moins élevé que celui produit dans la zone de l’Office du Niger, vers Ségou, alors les agriculteurs maliens n’arriveront pas à vendre leur production », complète Moussa Mara.
Et le commerce régional ne compense pas cette difficulté, d’autant que depuis 1993 les francs CFA d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale ne sont plus interchangeables. Aujourd’hui, moins de 15% des échanges de la zone franc se font entre pays africains, contre 60% réalisés avec l’Union européenne. Les économies de la zone franc sont assez similaires : « Le Bénin ne va pas échanger son coton avec celui du Togo », sourit Kako Nubukpo. En outre, la monnaie forte n’incite pas non plus les pays africains à développer leur industrie puisque ces derniers peuvent importer quantités de produits manufacturés à bas coûts, venus notamment de Chine.
Indépendance monétaire

Faut-il alors supprimer le franc CFA ? Dans un premier temps, les pays de la zone qui veulent conserver leur monnaie unique souhaitent plus de flexibilité. « Il faut desserrer les taux du franc CFA sans le quitter, estime Moussa Mara. Qu’il soit moins sous tutelle, qu’il soit moins fort et qu’il n’ait pas un cours fixe ».  En clair, l’idée serait de décrocher de l’euro et d’arrimer le franc CFA à un panier de devises avec lesquelles commercent les pays africains : dollar, yuan…
D’ici 2020, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a pour ambition de créer sa monnaie unique. Un projet qui est dans les cartons depuis le début des années 2000. Mais ce qui manque aujourd’hui, c’est la volonté politique, d’après Kako Nubukpo : « Les dirigeants africains redoutent la réaction de Paris. Ils pensent que faire évoluer le franc CFA serait rompre avec la France mais beaucoup d’Etats qui étaient dans la zone franc sont sortis sans drame : le Laos, le Cambodge, le Vietnam, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie… Nous devons prendre notre destin en main, mais ce qui fait peur, c’est la qualité de la gouvernance. Le fait de prendre son destin en main a une contrepartie, c’est d’être sérieux dans la gestion. C’est la grande question : est-ce que nous, Africains, voulons être sérieux dans la gestion de la destinée de nos nations ? »