jeudi 27 juin 2019

Le placebo, c’est vous ! Comment donner le pouvoir à votre esprit de Joe Dispenza.


Le placebo, c’est vous ! Comment donner le pouvoir à votre esprit de Joe Dispenza.
Etre mordu par des serpents venimeux sans être tué, ni en souffrir, boire un poison violent tel que la strychnine et s’en tirer indemne, marcher sur des charbons ardents sans être brûlé du tout, mourir d’un cancer imaginaire, guérir d’une maladie parfois très grave en prenant des substances sans principe actif, toute cela est possible grâce au pouvoir de la pensée. Ces phénomènes extraordinaires et spectaculaires ont une explication scientifique et peuvent être reproduits par toute personne capable de développer l’état d’esprit approprié. Vous trouverez cette explication dans ce livre.
Cet ouvrage publié en anglais en 2014, puis traduit et publié en français aux éditions Ariane en 2015 comprend trois grandes parties : l’introduction, la première partie intitulée l’information et qui comporte 10 chapitres, et la deuxième partie intitulée transformation, qui comporte 02 chapitres et qui traite essentiellement de la méditation, soit en tout 12 chapitres. L’auteur, le Dr. Joe Dispenza est un chiropracticien qui a fait des formations supplémentaires de niveau 3è cycle en neurologie, génétique,  neuroscience, biologie cellulaire, sur les fonctions et la chimie du cerveau, etc.
C’est un livre avant-gardiste où il est question de repousser les frontières du possible, en utilisant les découvertes récentes dans les domaines aussi variés que les neurosciences, la neuroendocrinologie,  l’épigénétique, la biologie cellulaire, la science des ondes cérébrales, la psycho-neuro-immunologie et la psychologie énergétique pour impacter positivement nos vies. Avec nos pensées nous façonnons nos cerveaux et nos corps. Il est aussi question de guérison miraculeuse et de rémission spontanée, phénomènes qui selon lui sont à la portée de chacun de nous, le corps possédant la faculté innée et naturelle de se régénérer. « nous pouvons remodeler nos cerveaux à travers les signaux que lui envoyons à travers notre réseau neuronal. » L’auteur nous explique comment on peut guérir par le seul pouvoir de la pensée.
Il y a une intelligence, une conscience invisible à l’intérieur de chacun de nous et qui est dispensatrice de vie. Voilà comment l’auteur explique son refus de l’opération chirurgicale qui lui était fortement recommandée par les médecins les plus réputés à la suite de l’accident grave dont il a été victime à l’âge de 23 ans et qui lui avait démoli la colonne vertébrale, alors qu’il participait à un triathlon. Selon ces médecins, il n’y avait que cette opération pour lui éviter la paralysie à vie. Pourtant il l’a refusée et il a pu recouvrer sa santé.
Vivre dans l’instant présent, sans regretter le passé, ni s’inquiéter du futur, telle est la condition à remplir pour faire agir en notre faveur cette conscience. La connexion entre l’esprit et le corps et le concept de la primauté de l’esprit sur la matière sont les sujets auxquels l’auteur a consacré le plus clair de son temps les 30 ans précédant la rédaction de son ouvrage.
L’auteur veut nous faire prendre conscience des possibilités de guérison que possède notre organisme : nous disposons de la « machinerie biologique et neurologique» nécessaire pour nous soigner nous-mêmes des maux dont nous souffrons. Tout en nous expliquant comment il est possible de guérir par la pensée en s’appuyant sur des ateliers organisés au cours desquels des participants souffrant de maladies parfois très graves ont recouvré la santé, il ne rejette absolument pas les autres modalités de guérison dont certaines ont prouvé leur efficacité.
L’effet placebo repose-t-il sur mensonge ? On peut dire oui si l’on considère que la substance administrée au patient n’a pas de principe actif et quand le médecin qui la recommande en est conscient. Mais cela produit des effets positifs sur la santé du patient. Le Dr. Joe Dispenza veut nous faire comprendre que nous n’avons pas besoin de prendre quelque chose venant de l’extérieur pour jouer ce rôle : notre organisme est parfaitement équipé pour être le placebo, il s’agit de faire comprendre à notre corps que nous lui faisons confiance pour s’auto-guérir.
L’on se rend compte à la lecture de cet ouvrage que nous évoluons dans un environnement morbide où nous sommes prédisposés à la maladie. Nous associons l’âge à la maladie, nous sommes préparés, conditionnés à être malade en prenant de l’âge. Et nous pensons qu’il y a des maladies inguérissables (cancer, diabète, hypertension, etc.) dont nous sommes condamnés à souffrir jusqu’à la mort et que les traitements ne peuvent servir qu’à atténuer nos souffrances, qui, elles sont inéluctables. Il est question d’adopter et de cultiver une manière de penser différente. Acceptons qu’il est tout à fait possible de vieillir en restant en bonne santé, ou alors de guérir de toute maladie.
La médecine occidentale, dite moderne a des limites, il existe d’autres modalités de guérison efficaces dont celle objet de ce livre, et les praticiens de la méthode allopathique  devraient être conscients de cette réalité, faire preuve d’humilité devant des cas compliqués pour eux, et s’abstenir de déclarer certaines maladies inguérissables, utilisant ainsi de manière contre-productive, sans le savoir l’effet inverse du placebo qui repose sur le pouvoir de la pensée.
L’auteur nous invite à anticiper et à espérer une issue satisfaisante à nos problèmes au lieu de prédire que notre futur ressemblera au passé auquel nous sommes habitués.
Grace à la neuroplasticité, il est possible d’adopter de nouveaux schémas de pensée, après avoir abandonné les anciens schémas limitants et néfastes, qui nous condamnent à une vie routinière et sans relief.
Pour modifier nos modes de pensée, il faut aller au-delà de l’esprit analytique, entrer dans le système d’exploitation de nos programmes subconscients pour que nos nouvelles pensées donnent de nouveaux résultats ; la méditation est un moyen puissant pour atteindre cet objectif.
« l’attitude a plus d’influence sur la longévité que la pression artérielle, le taux de cholestérol, le tabagisme, la masse corporelle ou la pratique de l’exercice physique »
« la combinaison d’une intention claire et d’un état émotionnel plus élevé, pourrait-il nous rendre vraiment invincible dans certaines situations, et ce, en activant notre propre réserve intérieure de substances biochimiques et en outrepassant ainsi les données génétiques de la maladie que nous considérions auparavant comme située en dehors de notre contrôle conscient »
L’auteur nous invite à inventorier toutes ces croyances négatives et limitantes qui sont autant de prophéties auto réalisatrices que nous entretenons et dont nous sommes victimes, pour les remettre en question et les remplacer par des pensées plus positives et plus saines.
L’effet placebo n’agit pas seulement sur l’esprit, il agit aussi sur le corps, la conviction que l’on va guérir amène l’organisme à sécréter en quantité suffisante, les substances chimiques, donc les médicaments naturels nécessaires à la guérison.
Les résultats positifs ont été obtenus même quand les malades étaient informés qu’ils prenaient un placebo déjà testé avec succès sur d’autres malades.
« ce que nous sommes conditionnés à croire au sujet de nous-mêmes, et ce que nous pensons que d’autres pensent à notre sujet, affecte notre performance, ce qui inclut notre réussite personnelle. »
Nous apprenons que 70% de nos pensées sont négatives et redondantes. Les personnes optimistes expérimentent des bonnes choses, tandis que les personnes pessimistes expérimentent des situations déplaisantes. Beaucoup de maladies résultent des pensées négatives entretenues.
Nous avons entre 60000 et 70000 pensées chaque jour et 90% d’entre elles sont identiques. Notre vie se déroule en mode pilotage automatique. Nous reproduisons les mêmes réalités. Nourrir les mêmes pensées conduisent aux mêmes actions, lesquelles conduisent à leur tour aux mêmes émotions, qui génèrent les mêmes pensées et la boucle est bouclée. Nous sommes plongés dans un cercle vicieux qui se reproduit inlassablement et qui explique que notre vie demeure monotone et semble résister à toute volonté de progrès.
Au niveau du cerveau, c’est la même activité cérébrale, qui active les mêmes circuits, ce qui produit la même chimie corporelle, qui active les mêmes gènes de la même façon, et cette expression génétique identique génère les mêmes protéines, éléments constitutifs des cellules.
C’est notre personnalité qui crée notre réalité personnelle, c’est-à-dire notre vie, et notre personnalité est faite de notre façon de penser, de notre façon d’agir et notre façon de ressentir. Pour changer de vie, il faut changer la personnalité qui a créé cette vie, c’est-à-dire changer notre façon de penser, notre façon d’agir et notre façon de ressentir, donc devenir quelqu’un d’autre, selon l’auteur.
Une nouvelle vie, c’est de nouvelles expériences qui engendreront de nouveaux sentiments, lesquels vont générer de nouvelles pensées. Le fait d’entretenir de nouvelles pensées nous modifie neurologiquement, chimiquement, et génétiquement. L’auteur affirme que cela permet d’activer de nouveaux gènes. C’est ainsi que l’esprit l’emporte sur la matière.
« En reproduisant sans cesse le même fonctionnement mental, l’ensemble des circuits neurologiquement connectés et le plus communément activés prédéterminera finalement qui vous êtes, et cela résultera de votre propre volonté. »
« Se libérer des chaînes du conditionnement et d’une programmation solidement ancrée qui vous empêchent d’évoluer exige un effort considérable. »
Les sentiments représentent le langage du corps, et les pensées, celui du cerveau. Et le cerveau agit sur les sentiments du corps en générant les pensées qui activeront les mêmes émotions ; les pensées redondantes connectent et intègrent le cerveau dans un schéma neurologique fixe et rigide.
« Les émotions que vous ressentez en permanence, et qui sont fondées sur vos pensées automatiques, conditionneront le corps à mémoriser ces émotions, qui émanent de la programmation du cerveau et de l’esprit inconscient. »
La dépendance émotionnelle, c’est quand nous avons habitué notre organisme à certaines émotions au point où nous devons les ressentir avec toujours plus d’intensité pour satisfaire le corps. A ce stade, c’est le corps qui commande l’esprit. C’est l’origine des comportements irrationnels parfois observés chez certains.
« Lorsque vous atteignez l’âge de 35 ans, 95 % de votre personnalité est constituée d’un ensemble de comportements mémorisés, d’aptitudes, de réactions émotionnelles, de croyances, de perceptions et d’attitudes qui fonctionnent comme un programme informatique automatique et subconscient. »
Le déterminisme génétique, le dogme central de la biologie moléculaire, préconisé dans un article paru en 1970 par James Watson, Ph. D. qui avait obtenu 8 années plus tôt avec d’autres collègues chercheurs le prix Nobel de Physiologie et de médecine a prouvé ses limites. «En réalité, les gènes contribuent à nos caractéristiques, mais ne les déterminent pas», affirme Dawson Church, Ph. D., dans son livre Le génie dans vos gènes. « Les outils de notre conscience – qui incluent nos croyances, nos prières, nos pensées, nos intentions et notre foi – sont bien plus étroitement corrélés avec notre santé, notre longévité et notre bonheur que nos gènes.»
Ici apparaît donc l’épigénétique, qui est une branche de la biologie ayant pour but d’étudier les implications entre les systèmes « gènes et environnements » et leurs produits. C’est l’étude de l’influence de l’environnement sur les gènes ou plus précisément l’étude des mécanismes moléculaires par lesquels l’environnement contrôle l’activité des gènes (Bruce Lipton dans le livre La biologie de la croyance). C’est un signal extérieur qui est responsable du type de gènes, parmi tous ceux qui sont disponibles, que la cellule choisit de lire. Et ce signal inclut nos pensées, nos comportements, nos sentiments, nos expériences, etc.
Nous pouvons donc modifier notre destinée génétique en activant les gènes désirables et en désactivant les gènes indésirables, tout en interagissant avec les différents facteurs environnementaux qui activent nos gènes.  Nos gènes sont des fournisseurs de possibilités, des ressources offrant un potentiel illimité et un système de codes pour nos commandes personnelles.
L’état de réponse au stress correspond au mode survie où le corps mobilise toutes ses ressources pour faire face au danger ; c’est la situation de lutte ou de fuite. Les autres fonctions de l’organisme sont délaissées à cause de cet état d’urgence qui ne devrait pas durer. Malheureusement la plupart d’entre nous sont dans cet état en permanence, que le stress soit réel ou imaginaire (lorsqu’on pense aux problèmes passés ou lorsqu’on anticipe des problèmes futurs). Dans cet état nous sommes plus vulnérables aux maladies, ou la guérison est plus lente parce que les défenses immunitaires sont affaiblies. Le retour à l’état d’homéostasie, celui où l’on se sent en sécurité parce que la menace est écartée, est recommandé.  En mode survie, notre réaction au stress est activée en permanence, nous pouvons nous concentrer seulement sur trois éléments : notre corps physique, l’environnement, le temps.
La répétition mentale (images et pensées) provoque, grâce à la neuroplasticité, la modification physique du cerveau par la création de nouveaux circuits neurologiques, génère des variations épigénétiques (activation de nouveaux gènes) qui entraineront de véritables transformations corporelles, à la fois fonctionnelles et structurelles.
Grâce à ce livre, le lecteur peut se libérer de la peur du lendemain, du doute, de l’incertitude, des inquiétudes, de l’anxiété, du sentiment d’impuissance et d’incapacité devant les évènements. Il peut aussi cultiver la sérénité, l’assurance, la paix intérieure, la quiétude, la foi en un avenir radieux, l’optimisme, l’enthousiasme.
« Il apparaît donc clairement que nous devrions nous concentrer non seulement sur le fait d’éviter les émotions négatives, telles que la peur et la colère, mais aussi sur le fait de cultiver consciemment des émotions positives et sincères, telles que la gratitude, la joie, l’excitation, l’enthousiasme, la fascination, l’admiration, l’inspiration, l’émerveillement, la confiance, l’appréciation, la gentillesse, la compassion et le contrôle de sa destinée, pour bénéficier de tous les avantages possibles dans l’optimisation de notre santé. »
Comment donc accéder au subconscient et le reprogrammer ? Réponse : « En effet, vous permettre de ressentir des émotions constitue le moyen privilégié de pénétrer dans votre propre système d’exploitation et de programmer un changement car vous pourrez alors instruire automatiquement le système nerveux autonome, qui commencera aussitôt à créer la chimie corporelle vous permettant d’être en bonne santé. » « Des émotions telles que la peur, la futilité, la colère, l’hostilité, l’impatience, le pessimisme, la compétition et l’inquiétude contrarieront l’activation des gènes favorisant un meilleur état de santé. »
L’esprit est formé de la partie consciente et de la partie subconsciente. Les deux parties sont séparées par l’esprit analytique. Plus cette partie analytique est développée, plus il est difficile de communiquer avec le subconscient, moins on est suggestible, ce qui rend la reprogrammation du subconscient plus difficile. Pour atteindre le système d’exploitation et installer de nouveaux programmes, il faut contourner l’esprit analytique qui se dresse telle une barrière entre la partie consciente et la partie subconsciente.
Comme moyens de franchir la barrière de l’esprit analytique, il y a l’hypnose, les émotions fortes, la répétition, la méditation. Le cerveau produit quatre types de vibrations, classées selon leurs fréquences :
·         Les vibrations béta sont celles émises quand on est éveillé et quand l’esprit analytique fonctionne. Dans cet état on il est impossible d’entrer dans le subconscient.
·         Les vibrations alpha correspondent au calme, quand on rêve éveillé,
·         les vibrations theta, quand est semi éveillé, semi endormi ; c’est un état propice à la méditation, on peut accéder au subconscient,
·         les vibrations delta, quand on est dans un sommeil profond.
« les croyances sont des pensées que vous nourrissez continuellement et des émotions que vous éprouvez constamment, et ce, jusqu’à ce que vous les intégriez dans votre cerveau et les assimiliez émotionnellement dans votre corps. »
« Ainsi, la répétition mentale que j’ai mentionnée précédemment ne se résume certainement pas à une rêvasserie oisive ou à un vœu pieux. En réalité, elle constitue la voie privilégiée par laquelle vous pouvez intentionnellement manifester votre réalité désirée, ce qui inclut une vie sans douleur ou sans maladie. En vous concentrant plus sur ce que vous voulez et moins sur ce que vous ne voulez pas, vous pourrez appeler dans l’existence tout ce que vous désirez, et éliminer simultanément ce que vous ne voulez pas en ne lui prêtant plus votre attention. »
« Selon une perspective quantique, si vous vous êtes observé dans un nouvel avenir spécifique qui serait différent de votre passé, si vous vous attendez à ce que cette réalité se matérialise et si vous embrassez émotionnellement ce résultat éventuel (final), vous évoluerez dans cette réalité future – durant un certain laps de temps – et vous conditionnerez votre corps à croire qu’il évoluait dans cette réalité future au moment présent. »
Toutes les particules sont connectées dans un champ d’information immatériel et invisible situé au-delà de l’espace et du temps et composé de conscience et d’énergie. Chacun de nous irradie une énergie unique et spécifique puisque nous émettons en permanence des informations sous forme d’énergie électromagnétique basée sur nos états d’être.
« Les substances chimiques qui composent une cellule partagent aussi un champ d’information invisible. C’est ce champ qui orchestre en tout temps les centaines de milliers de fonctions de la cellule. C’est ce champ de conscience invisible qui orchestre toutes les fonctions des cellules, des tissus, des organes et des systèmes corporels.»
« L’univers et tous les systèmes biologiques qui y sont rattachés partagent une intégration des champs énergétiques indépendants et imbriqués qui, à leur tour, partagent en permanence des informations transcendant l’espace et le temps. »
« Là où vous portez votre attention est là où vous investissez votre énergie ; de la sorte, si vous continuez à investir votre conscience dans votre vie connue, votre énergie sera investie dans cette vie familière. À l’inverse, si vous investissiez votre énergie dans le champ inconnu des possibilités, situé au-delà de l’espace et du temps, et si vous deveniez une conscience (une pensée dans le potentiel quantique), vous appelleriez à vous une nouvelle expérience. »
« Un état d’être est une force magnétique qui attire des événements correspondant à cet état d’être. »
Il ne suffit pas de comprendre sur le plan intellectuel ou conceptuel l’information partagée dans cet ouvrage. Il faut prendre des mesures pour opérer les changements nécessaires.
C’est vain de vouloir changer la matière par la matière. Pour changer, il faut devenir rien et personne, en aucun lieu et en aucun temps, jusqu’à se sentir à l’aise dans le champ des possibles. C’est ainsi qu’on libère la voie pour qu’une force supérieure entre en action. La conscience subjective doit fusionner avec la conscience objective de ce champ, et cela durant de longues périodes.
« Car le fait d’être présents nous donne accès à de nombreuses possibilités sur le plan quantique, des possibilités auxquelles nous n’avions pas accès auparavant. »
« En fait, l’expérience passée, présente et à venir de toute chose, qu’il s’agisse du micro-organisme le plus infime ou de la culture la plus avancée, existe à l’intérieur de ce champ d’information illimité, appelé «champ quantique». »
« Pour accéder au potentiel illimité qui vous attend dans le champ quantique, vous devez oublier le connu (votre corps, votre visage, votre genre, votre race, votre profession et l’idée même de ce que vous devez faire aujourd’hui), afin de demeurer pendant un certain temps dans l’inconnu – où vous n’êtes rien ni personne en aucun lieu et aucun temps. »
« Quand les lignes du temps qui vous rattachent au passé ou à l’avenir disparaissent, votre destin génétique prévisible s’évanouit lui aussi par voie de conséquence. »
L’auteur évoque le cas d’une participante à ses ateliers qui, au cours des séances de méditations était capable de voir à 360° autour d’elle avec les yeux fermés ! C’est-à-dire capable de voir devant et derrière elle, par exemple, alors que ses yeux sont fermés. C’est de la perception extra sensorielle.
« Si vous voulez changer une croyance ou une perception, vous devez tout d’abord modifier votre état d’être. Et modifier votre état d’être signifie changer votre énergie ; en effet, pour que vous puissiez affecter la matière, vous devez devenir plus énergie et moins matière, plus onde et moins particule. Cela exige que vous combiniez une intention claire et une émotion élevée – les deux ingrédients fondamentaux. »
« Vous et moi devrions sans doute considérer la vie comme une opportunité nous permettant d’atteindre des niveaux de soi de plus en plus élevés, et ce, afin que nous puissions surmonter nos propres limites en nous appuyant sur des niveaux élargis de conscience. »
« Abandonner vos manières familières de penser à la vie pour embrasser de nouveaux paradigmes pourra vous apparaître contre nature, du moins au début de votre démarche. »
« Mais comment vous et moi pouvons-nous accéder au surnaturel ? Pour y arriver, nous devons d’abord faire ce qui peut nous sembler contre nature, soit donner au beau milieu d’une crise alors que tous ressentent le manque et la pauvreté, aimer alors que tous sont en colère et se jugent les uns les autres, faire preuve de courage et de paix alors que tous ont peur, manifester de la gentillesse alors que tous font preuve d’hostilité et d’agression, s’abandonner à la possibilité alors que tous ceux qui nous entourent se battent pour être les premiers, s’efforcent de contrôler les résultats et se livrent une concurrence féroce pour parvenir au sommet, sourire sciemment face à l’adversité, et cultiver le sentiment d’intégrité et de plénitude lorsque nous recevons un diagnostic de maladie. »
« un stigmate inconscient suggère que tous les visionnaires doivent sacrifier leur vie pour faire triompher la vérité. Mais peut-être sommes-nous parvenus à un tournant de notre histoire où il est plus important de vivre pour la vérité que de mourir pour elle. »
« ce qui permettra ultimement d’abolir l’état d’esprit actuel fondé sur la peur, la concurrence, le manque, l’hostilité, la cupidité et la tromperie. »
« Sachant que nous vivons aujourd’hui dans un monde où la recherche scientifique est étroitement liée à certains intérêts particuliers et est souvent influencée par la quête effrénée de bénéfices, comment pouvons- nous être sûrs que l’on nous dit la vérité sur ce qui se passe en réalité. Quelle que soit la réponse à cette question, il est de votre responsabilité de découvrir la vérité par vous-même. »

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