vendredi 30 mai 2014

Le voisin millionnaire : les secrets surprenants des riches américains



Compte rendu de lecture du livre « the millionaire next door : the surprising secrets of the america’s wealthy » Le voisin millionnaire : les secrets surprenants des riches américains de Thomas J. Stanley et William D. Danko.
Cet ouvrage est une étude portant sur les millionnaires américains qui, en 1996, représentaient 3,5% de la population du pays de l’Oncle Sam. Ce pourcentage faible montre que c’est effectivement une élite qui arrive à être millionnaire. Être millionnaire en Amérique, c’est posséder une fortune évaluée à au moins un million de dollars ; en F CFA cela vaut au moins 450 millions F CFA, si on estime que un dollar vaut 450 F CFA. Celui possède 10 millions de dollars pèse 4 milliards cinq cents millions F CFA. Que dire alors des Bill Gates, Warren Buffett et autres Aliko Dangote qui trônent sur des fortunes évaluées en dizaines de milliards de dollars ? Cela donne le tournis. En tout cas ce sont des extra terrestres.  
Comment devient-on millionnaire ? Les auteurs expliquent et insistent tout au long du livre que pour y arriver il faut être économe, frugal jusqu’à l’avarice ; il faut se fixer pour objectif de se constituer une fortune, planifier ses dépenses, en tout cas il faut dépenser moins qu’on ne gagne ; cela passe par l’élaboration d’un budget annuel, puis mensuel ; il est vital de contrôler ses dépenses, éviter autant que possible des dépenses imprévues. les millionnaires sont discrets évitent par tous les moyens un style de vie flamboyant et dépensier ; ils sont financièrement indépendants ; ils peuvent maintenir leur style de vie actuel sans plus travailler grâce à la fortune qu’ils ont accumulée ; les maisons, les quartiers où ils habitent, leurs véhicules, les montres qu’ils achètent, les vins qu’ils boivent ne sont pas nécessairement ceux que certains imaginent ; à la question de savoir si les millionnaires ont besoin de budgétiser leurs dépenses, l’auteur répond que c’est précisément pour avoir su budgétiser qu’ils sont devenus millionnaires. Ceux qui font du jogging semblent ne pas en avoir besoin, et pourtant ce sont ceux-là qui tiennent à le faire régulièrement.  Ceux qui font les gros titres de la presse pour leurs dépenses somptuaires n’accumulent pas de richesses. Et les auteurs nous donnent beaucoup d’exemples de personnes ayant de revenus conséquents et respectables, mais qui ne seront jamais millionnaires parce qu’ils sont dépensiers et vivent au dessus de leurs moyens. Ils citent deux catégories de personnes dans son ouvrage, les accumulateurs prodigieux de richesses (PAW) et les sous accumulateurs de richesses (UAW). À revenu égal, deux personnes considérées n’ont pas nécessairement le même sort. Tout dépend du style de vie, de la vision, des objectifs poursuivis, de l’orientation que chacun donne à sa vie.
Les auteurs ont dégagé 7 facteurs communs aux riches :
1. Ils vivent bien en deçà de leurs moyens ; ils dépensent beaucoup moins qu’ils ne gagnent.
2. Ils gèrent leur temps, leurs énergies, et leur argent d’une manière efficiente et propice à l’accumulation des richesses.
3. Ils sont convaincus que l’indépendance financière est plus importante  qu’un train de vie dispendieux, que l’étalage de richesses ;
4. Ils n’étaient pas financièrement couvés par leurs parents riches ;  c’est formellement déconseillé d’apporter une assistance financière régulière aux enfants adultes.
5. Leurs enfants adultes sont financièrement auto suffisants.
6. Ils sont efficaces quand il s’agit de dénicher les opportunités d’affaires.
7. Ils choisissent la bonne profession ou la bonne entreprise.
Bâtir  une fortune est exigeant ; cela demande discipline, le sens du sacrifice, de l’ardeur au travail.
La richesse, c’est rarement une question de chance, d’héritage, de diplômes élevés, ou d’intelligence, c’est plutôt le résultat d’un style de vie fait d’ardeur au travail, de persévérance, de planification et surtout de l’auto discipline.
Ce ne sont pas des revenus élevés qui font des riches ; autrement dit, être riche ne signifie pas avoir des hauts revenus ; on peut avoir un gros salaire sans être incapable de survivre un seul sans ce salaire. Celui qui s’impose la discipline d’économiser systématiquement une partie de son revenu deviendra riche.  
Le prototype du millionnaire se présente comme suit :
C’est un quinquagénaire proche de la soixantaine ; dans l’ensemble 1 sur 5 est retraité, et environ les deux tiers sont auto employés, trois quarts desquels se considèrent comme entrepreneurs ; environ la moitié des épouses ne travaillent pas ; chaque ménage de millionnaire possède en moyenne 3,7 millions $ ; ils vivent d’environ 7% de leur fortune ; 97% vivent dans leur propre maison ; la majorité n’a jamais reçu d’héritage ; 80% de millionnaires sont « self made » ; ils vivent bien en deçà de leurs moyens ; la majorité des épouses contrôlent les dépenses en planifiant et en budgétisant ; ils peuvent vivre plus de 10 ans sans travailler grâce à la fortune accumulée en épargnant au moins 15% de leurs gains ; leur fortune vaut plus de six fois celle de leur voisins non millionnaires pourtant plus nombreux et qui mènent grand train ; un assez bon niveau d’éducation dans l’ensemble : 1 sur 5 n’est pas diplômé de faculté, beaucoup ont la licence ; en plus faible pourcentage, on compte des titulaires de masters, de doctorats ; ils pensent qu’une bonne éducation est primordiale pour leurs enfants et leurs petits enfants, donc ils ne lésinent pas sur les moyens ; ils travaillent environ 45 à 55 heures par semaine ; ils sont des investisseurs méticuleux, et la plupart investissent au moins 15% de leurs revenus ; ils investissent dans les titres et valeurs boursières (actions, obligations) ; ils pensent que leurs enfants de sexe féminin sont désavantagées puisque pour le même travail, elles sont moins bien payées que les hommes ; c’est pourquoi ils n’hésitent pas à corriger cette injustice en accordant des appuis financiers à leurs enfants filles et en les favorisant dans le partage de l’héritage ; le pourcentage de millionnaires étant en augmentation, leurs enfants sont orientés vers les professions qui offrent des biens et services aux millionnaires, comme par exemple, les comptables, les avocats, les notaires, les conseils fiscaux ; ils sont radins et avares.
La richesse n’est pas seulement basée sur les possessions matérielles d’un personne, elle tient surtout compte de l’actif et du passif ; un actif est tout ce qui fait gagner de l’argent, tout ce qui est productif ; ce sont par exemple les actions dans les entreprises ; un passif est ce qui fait dépenser ; les maisons, les véhicules, quand ceux-ci ne font pas partie de l’entreprise ; l’argent économisé doit être investi dans des actifs ; c’est l’importance des actifs qui fait la richesse, et à contrario, celui dont le passif est important (beaucoup de factures à régler, des dettes à rembourser, etc.) est pauvre ; le passif absorbe le revenu, et quand il est important, pour ceux qui veulent afficher un train de vie conforme à leur statut, on se retrouve dans les dettes de consommation surtout.
Beaucoup sont devenus millionnaires alors que leurs parents ne l’étaient pas ; par contre, les descendants des millionnaires n’en sont pas nécessairement ; ils doivent adopter le style de vie des parents qui peuvent soit les encourager soit les en dissuader sans en être conscients ; le parent qui cède à tous les caprices de sont enfant, l’enfonce plutôt ; les enfants adultes qui reçoivent régulièrement des cadeaux en espèce, ne deviennent pas millionnaires, ce sont même parfois ces enfants qui reçoivent le plus gros de l’héritage de leurs parents ;
Les couples des millionnaires sont stables, ils passent 30, voire 40 ans ensemble et ne sont séparés que par la mort ; bien souvent la mère est une femme au foyer, ce qui suggère aux enfants filles qu’elles ne doivent pas travailler, mais il y a des exceptions.
Comment donc font ceux dont les enfants sont indépendants d’esprit, productifs, entreprenants, et qui peuvent aussi devenir par eux-mêmes des millionnaires ?
1.     Ils ne disent jamais à leurs enfants qu’ils sont millionnaires ;
2.     Ils apprennent à leurs enfants à être disciplinés et économes :
3.     S’assurer que les enfants ne sauront pas que les parents sont riches, avant qu’ils ne deviennent des adultes responsables, disciplinés, indépendants et exerçant une profession :
4.     Éviter au maximum les discussions sur la part d’héritage des enfants et des petits enfants,
5.     Ne jamais utiliser l’argent ou des cadeaux importants comme moyens de pression sur les enfants ;
6.     Éviter de s’impliquer dans les affaires privés des enfants adultes mariés ; demander la permission avant de donner des conseils ; le gendre ou la bru peut avoir une conception de la vie différente de la vôtre ;
7.     Éviter de comparer votre enfant à vous en tenant par exemples des propos du genre « quand j’avais ton âge, j’avais déjà…. »
8.     Se rappeler que chaque enfant est une individualité ; chacun a sa particularité, il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils aient la même motivation ou la même ambition ;
9.     Insister sur ce que les enfants peuvent réaliser par eux-mêmes ; ils ne doivent pas avoir pour objectif de gagner pour mieux dépenser.
10.  Faire comprendre aux enfants qu’il y a des choses plus importantes que l’argent.
Les millionnaires sont pour la plupart des entrepreneurs, à la tête de leurs propres entreprises, mais il ya tout de même des salariés qui sont riches ; on les retrouve dans les professions libérales, avocats, médecins, dentistes, comptables, ingénieurs, etc.

CONSEILS AUX PARENTS ET AUX ÉLÈVES POUR MIEUX ABORDER LES EXAMENS 2014



CONSEILS AUX PARENTS ET AUX ÉLÈVES
POUR MIEUX ABORDER LES EXAMENS

LE RÔLE DES PARENTS
·       Ne pas trop solliciter les élèves en ce moment ;
·       S’assurer que le nom de l’enfant est bien sur la liste, qu’il visite le centre d’examen avant le jour J ;
·       Ne pas aller chez les marabouts ;
·       Donner suffisamment d’argent aux enfants le jour J ;
·       S’assurer qu’il a laissé le téléphone portable à la maison le jour J ;
·       S’assurer que le candidat a sa carte d’identité, son récépissé, deux bons stylos et son matériel de dessin, une montre, une bonne calculatrice ;
·       Observer l’enfant qui doit dormir suffisamment, mais pas trop ; il doit bien se reposer, bien manger ;
·       Cesser les disputes conjugales auxquelles on n’a pas pu mettre fin avant cette période ;
·       Attention à la télé !
·       Tenir des propos encourageants, motiver les enfants ;
·       Sensibiliser les candidats sur la nécessité de rester honnêtes, d’éviter la tricherie ;

AUX ÉLÈVES
1.     Aborder l’examen en toute sérénité
L’examen est une évaluation faite en fin d’année scolaire et il n’est pas possible d’interroger les élèves sur la totalité des programmes. Dans certaines épreuves on essaie d’étaler les questions sur la plus grande partie possible du programme, mais en tout état de cause l’élève qui a travaillé toute l’année scolaire et qui a obtenu une moyenne annuelle supérieure ou égale à 10/20 doit passer son examen. Il faut aussi se rappeler que l’examen n’est pas le but ultime de l’éducation nationale. C’est juste un moyen pour les autorités scolaires de s’assurer que les élèves ont acquis les compétences, les savoirs, les savoirs être, les savoirs faire indiqués dans les programmes. Le diplôme recherché n’est pas une fin, c’est un moyen. Ceux qui font du bachotage prennent l’examen pour la finalité du travail scolaire. L’élève qui s’est bien comporté pendant l’année scolaire n’a donc aucune raison d’avoir peur ; on l’interroge sur ce qu’il a appris, sur ce qu’il sait, et il suffit d’avoir au moins 10/20 de moyenne pour être admis. Dans les épreuves, il pourra répondre à la majorité des questions, et traiter une bonne partie des exercices proposés ; avec ceci à l’esprit, tout élève doit être serein et confiant.
Après s’être assuré que son nom figure sur les listes des candidats, il doit se conformer à la police des examens : arriver en salle d’examen à l’heure, se munir du matériel nécessaire, laisser son téléphone portable à la maison.

2.    Attitude dans la salle d’examen
  1. Se munir d’une bonne calculatrice, acquise au plus tard un mois avant l’examen, afin de s’y habituer, d’en maîtriser le fonctionnement.
  2. Se munir du matériel de dessin (règle, équerre, compas, crayon, gomme…).
  3. Avoir une montre pour bien gérer le temps alloué.
  4. Lire entièrement l’épreuve au début. Cela vous permet de classer les exercices                 en fonction de leur difficulté apparente, du plus facile au plus difficile, et puis commencer naturellement par le plus facile.
  5. Faire attention à la présentation de votre copie. En effet vous n’avez pas intérêt à énerver le correcteur par une copie qui ne paie pas de mine ; bien la soigner, encadrer à l’aide d’une règle les réponses littérales et numériques, quand il y en a.
  6. Le mot « exo » n’existe pas encore dans le dictionnaire ; éviter donc de l’utiliser.
  7. Ne pas oublier  d’accompagner vos réponses numériques des unités correspondantes en Physique, Chimie, SVT. Ce sont les unités qui distinguent les mathématiques des sciences physiques en général ; ce sont elles qui traduisent le caractère concret et matériel des sciences physiques, par opposition à l’abstraction des mathématiques.
  8. Si vous êtes libre de commencer par l’exercice qui vous inspire, il vous est déconseillé de traiter les questions d’un exercice choisi dans le désordre.
  9. Si l’on est  bloqué alors qu’on n’a pas achevé l’exercice traité, prévoir un espace sur lequel on pourra revenir traiter la question difficile, avant de commencer le prochain exercice.
  10. Allouer à chaque exercice une durée en fonction de l’impression que vous aura laissée la première lecture. Un exemple de découpage :


Épreuve de 2h (120mn)
Épreuve de 3h (180minutes)
Épreuve de 4h (240minutes)
Lecture intégrale de l’épreuve
15 minutes
20 minutes
30 minutes
Traitements des exercices
Environ 22 minutes par exercices (4)
35 minutes par exercices (4)
Environ 35 minutes par exercices (5)
Relecture copie entière
15 minutes
20 minutes
30 minutes

Ne pas passer à l’exercice suivant tant que vous n’avez pas épuisé le temps prévu pour l’exercice que vous traitez. Dès que vous avez épuisé le temps consacré à un exercice, passer au suivant, même si vous n’avez pas fini. Un exercice qui vous a semblé difficile à la première lecture peut s’avérer plus facile que vous ne le croyiez, et vice versa.  Cette méthode vous évitera de perdre du temps sur des exercices trop difficiles et de traiter à coup sûr ceux qui sont à votre portée.

11.     Ne jamais remettre votre copie avant d’avoir épuisé le temps qui vous est imparti. Le tableau suivant vous rappelle les durées des épreuves.

Si vous procédez comme indiqué ci-dessus, vous risquez plutôt d’être surpris par la fin de l’épreuve. Ne vous laissez  pas impressionner par ceux qui sortent vite. Bien souvent ce sont des aventuriers  et autres cancres pour qui faire l’examen est devenu une profession. Certains prétendent qu’ils ne savent pas quoi  écrire : bien souvent il arrive qu’ils soient inspirés quand  ils ont déjà remis leurs copies, c’est-à-dire quand il est trop tard. Vous ne pouvez pas passer neuf mois à préparer un examen et vous payer le luxe de sortir avant la fin d’une épreuve, sans l’avoir traitée entièrement, alors que rien ne vous y oblige.

  1. Lire attentivement chaque exercice avant de le traiter. En effet cela pourrait ressembler à un exercice que vous avez déjà traité, avec des différences.
  2. Certains exercices de physique (électrocinétique, mécanique…) nécessitent un schéma ;  le faire, même quand ce n’est pas expressément demandé.
  3. Ne pas confondre vitesse et précipitation. Il vaut mieux traiter une partie de l’épreuve avec attention, concentration et application, plutôt que la traiter entièrement, avec empressement et tout ce que cela comporte comme oublis, erreurs, ratures, …
  4. Éviter de parachuter les réponses, qu’elles soient littérales ou numériques dans les épreuves scientifiques : cela ne correspond pas à l’esprit des sciences. En effet toute réponse doit découler d’un raisonnement convaincant par sa rigueur.
  5. Apprécier la vraisemblance de la réponse trouvée. Des élèves à qui on demandait l’arête d’un cube de glace contenu dans un verre à boire, ont trouvé trois mètres comme  réponse numérique. Un peu de bon sens leur aurait évité telle absurdité.
  6. Quand c’est possible, vérifier les calculs ; s’il existe plusieurs méthodes pour parvenir au même résultat refaites le calcul par une deuxième méthode. Si cela peut se faire graphiquement, faites-le.
  7. Éviter de donner des réponses numériques sous forme de fraction, avec des racines, des logarithmes ou des exponentielles.
  8. Utiliser les notations de l’énoncé. Si c’est nécessaire d’en introduire de nouvelles, les définir.
20.  Ne pas oublier que vous ne rencontrerez jamais le correcteur de votre copie pour lui expliquer de vive voix ce que vous vouliez dire ou écrire ; exprimer donc votre idée sur votre copie avec clarté, précision et concision.      


Conseils Extraits de l’ouvrage « les secrets de la réussite scolaire : conseils aux parents et aux élèves pou un parcours scolaire couronné de succès » du Professeur Hors-Échelle de Lycées Jean-Claude TCHASSE.

jeudi 22 mai 2014

LA VISUALISATION CREATIVE



Note de lecture de l’ouvrage « creative visualisation : use the power of your imagination to create what you want in your life » de Shakti Gawain. Traduction libre :  «Visualisation creative : ultilisez le pouvoir de votre imagination pour créer ce que vous voulez dans votre vie»
La première édition de ce livre date de l’année 1978 et la présente de 1995 ; c’est un best seller vendu à plus de trois millions d’exemplaires et traduit en 25 langues, il comprend cinq parties :
Dans la première partie, l’auteur présente la visualisation créative ; en quoi cela consiste, comment cela fonctionne, une illustration, les quatre étapes de ce procédé.
Alors qu’est-ce que la visualisation créative ? C’est une technique qui consiste pour une personne à utiliser le pouvoir de son imagination pour créer ce qu’elle souhaite dans sa vie ; l’auteur s’empresse de préciser que ce n’est pas nouveau ; c’est un pouvoir naturel dont nous sommes tous dépositaires et nous utilisons déjà cette technique sans en être conscients et plus souvent à notre détriment ; le problème étant que en raison des idées négatives que nous entretenons, nous imaginons généralement une vie de manque, de difficultés, d’interminables problèmes, ce qui fait nous créons des choses dont nous ne sommes pas satisfaits ; il est question d’utiliser de manière consciente cette faculté innée, de façon à produire une vie satisfaisante faite de paix intérieure, de bonnes relations interpersonnelles, de bonne santé, de prospérité, d’amour, d’harmonie etc. Chaque fois que nous rêvons éveillés nous faisons de la visualisation créative, sauf que nous ne le faisons pas assez régulièrement, ni de façon assez consistante pour produire les effets souhaités. Quand on traite quelqu’un de rêveur, c’est pour dire qu’il est déconnecté de la réalité, et pourtant c’est une qualité qu’il faut cultiver.
Cette technique rend possible des choses que tout esprit cantonné dans la conception rationaliste du monde pense irréalisables. L’univers qui nous entoure, et nous-mêmes sommes constitués d’énergie. Les pensées, les idées, sont une forme d’énergie ; le fait d’avoir une idée, de la maintenir dans notre esprit est une énergie qui aura tendance à attirer et à créer la forme, objet de la pensée sur le plan matériel ; nous manifestons toujours dans notre vie tout ce à quoi nous pensons le plus, à quoi nous croyons le plus fortement, ce à quoi nous nous attendons au plus profond de nous-mêmes, ce que nous imaginons avec le plus de précision et de netteté. C’est la loi d’attraction, formulée autrement. La visualisation créative est magique dans le sens le plus vrai et le plus noble du terme ; cela suppose qu’on a compris et que l’on se conforme aux principes naturels qui président au fonctionnement de l’univers, et que l’on apprenne à les utiliser de la manière la plus consciente et la plus créative possible ; elle produit des changements au plus profond de notre être, elle peut nous permettre de découvrir et de surmonter les peurs et les blocages inconscients qui nous empêchent de progresser, de nous déployer, d’exploiter notre potentiel.
Le mot ‘’magique’’ ici renvoie à des phénomènes auxquels nous nous sommes habitués, mais qui n’en sont pas moins miraculeux, tels que par exemple les prouesses techniques comme le téléphone, l’ordinateur, internet, le fonctionnement du cerveau et de l’esprit, la biologie, avec la reproduction et la croissance des végétaux et des animaux, etc. À coté de ces phénomènes il en existe d’autres qui échappent à l’explication rationnelle, sans pour autant relever de l’occultisme, ni de l’ésotérisme, comme par exemple la fusion froide (fusion nucléaire à température ambiante), l’effet placebo, l’homéopathie, la matière noire, les rayons cosmiques ultra énergiques.
Pour visualiser, on s’installe dans une position confortable, les yeux fermés, assis ou couché dans un endroit calme où on ne sera pas perturbé ; relaxer tous les muscles du corps, de la tête aux pieds, se détendre, laisser aller toute tension musculaire, respirer profondément et doucement, à partir du ventre ; compter lentement à rebours de dix à un, en se détendant de plus en plus au fur et à mesure ; quand on se sentira complètement relaxé, commencer alors à imaginer l’objet, la situation désirée ; s’il s’agit d’un objet, se voir le manipuler, l’utiliser, le montrant aux amis ; si c’est une situation, s’imaginer la vivant telle que souhaitée ; cela peut prendre de cinq à trente minutes, et c’est une expérience agréable comme celle d’un enfant qui rêve du cadeau qu’il souhaite pour son anniversaire ; pendant ce temps faire des déclarations affirmatives, en fonction de l’objet ou de la situation visualisée ; toujours terminer par la déclaration suivante : « que ceci ou quelque chose de mieux se produise pour moi, de façon totalement satisfaisante et harmonieuse pour le plus grand bien de toutes les personnes concernées. » cela doit se faire chaque jour ou aussi souvent que possible. Si des doutes ou des pensées contradictoires surgissent, ne pas s’y opposer ; cela évitera de les renforcer ; il suffira de les observer et de les laisser se dissiper. C’est important de relaxer le corps et l’esprit ; le cerveau émet alors les ondes alpha, ce qui est par ailleurs bon pour la santé ; c’est plus efficace de recourir à la visualisation créative pour résoudre les problèmes que de rechercher les solutions en état de complet éveil, en réfléchissant,  en s’inquiétant et en cherchant à manipuler les autres, quand le cerveau émet les ondes bêta. Les moments de la journée les mieux indiqués pour cela sont le soir avant de s’endormir et le matin juste avant le réveil ; le corps et l’esprit sont bien relaxés et plus réceptifs ; la position couchée est bonne, mais si l’on tend à s’endormir, rester assis sur le lit ou sur une chaise, le buste droit. Ne pas s’inquiéter si on ne voit pas d’images mentales quand on ferme les yeux, il suffit d’avoir une idée, de penser à quelque chose ou d’avoir des sensations ; les quatre étapes de la visualisation créative sont : fixer un objectif pas trop ambitieux pour commencer, créer une image ou idée claire, se focaliser souvent sur cette idée ou image, lui donner de l’énergie positive par des affirmations positives.
Les affirmations constituent un des éléments les plus importants de la visualisation créative ; nous sommes tous conscients du dialogue interne qui a lieu dans notre esprit ; qu’est-ce que nous nous disons ? nous parlons de nos problèmes, de la vie, de nos sentiments, du monde, des autres ; les idées, les propositions et les conclusions que nous tirons de ces réflexions sont importantes ; elles constituent le fondement de notre vécu quotidien, de nos expériences, des situations auxquelles nous sommes confrontés ; ces conclusions de notre dialogue interne constituent une véritable programmation qui détermine ce qui nous arrive, la façon dont notre vie se déroule ; malheureusement nous semblons entretenir plutôt des idées défaitistes et pessimistes, et nous nous attendons généralement au pire. On pense souvent que cela ne va pas marcher, que nous ne pouvons pas y arriver ; il est maintenant question de revoir cette mauvaise programmation, et de cultiver des idées et des concepts positifs ; il faut donc faire attention à notre dialogue interne et puis remplacer les pensées négatives, pessimistes par des pensées positives, encourageantes.
On peut visualiser au mode réceptif ; permettre à toute image ou toute pensée de se former dans l’esprit, ou au mode actif qui consiste à choisir les images et les idées à imaginer. Notre capacité à visualiser peut être bloquée par l’idée fausse que nous ne pouvons pas nous prêter à cet exercice, ou notre tendance presque maladive à rationaliser dans un monde qui, somme toute n’est pas que rationnel, ou notre méfiance vis-à-vis de tout ce qui est nouveau, nos appréhensions, voire notre peur de ce procédé qui nous semble étrange et mystérieux, ou encore par la promesse de résolution des problèmes dans un contexte ou nous semblons accommodés aux difficultés de tous ordres, au point où nous sommes convaincus qu’il ne saurait en être autrement, que la vie est ainsi faite, et que nous sommes du mauv          ais côté.
Dans la deuxième partie l’auteure explique comment cela s’utilise dans les différents domaines ; elle commence par citer Mathieu 7 : 7, 8 ; elle conseille ensuite de faire de la visualisation créative une partie intégrante de notre vie en y consacrant 15 min le soir au coucher, juste avant de dormir et le matin, juste au réveil ; ne pas se décourager si l’on n’obtient de résultats probants immédiatement ; il faut se rappeler les années de pensées négatives qui ont précédé. Avec persévérance et une bonne compréhension du procédé, on peut arriver à réaliser ce qui peut apparaître comme des miracles. Entre l’être, le faire et l’avoir, par quoi faut-il commencer ? On croit généralement qu’il faut commencer par avoir, pour se donner les moyens de faire, afin d’être, de se sentir heureux ; eh bien, nous apprenons qu’il faut commencer par être, pour pouvoir faire le nécessaire afin d’avoir ce qu’il faut. Il faut combiner le désir, la croyance et l’acceptation pour réussir.
Pour la prospérité, il faut se débarrasser des fausses croyances qui sont à l’origine de  la mentalité de manque et de rareté développée en nous, se dire que nous vivons dans un univers d’abondance et que la vie ne demande qu’à nous offrir ce que nous désirons vraiment ; il faut croire que c’est possible, désirer ce que nous voulons avoir, et être prêt à l’accepter. Vérifions notre système de croyances pour nous assurer que nous ne sommes pas bloqués parce que nous croyons la prospérité difficile, voire impossible. L’un des problèmes est que nous nous imaginons difficilement en possession de ce que nous désirons ; nous croyons ne pas mériter ce que nous souhaitons ; l’image que nous nous faisons de nous-mêmes est dégradée et peu valorisante, nous sommes un peu trop critiques envers nous-mêmes, nous insistons davantage sur nos défauts que sur nos qualités ; l’auteure propose des affirmations pour changer cette perception erronée et négative de nous-mêmes ; il s’agit de nous de nous accepter, et de nous aimer nous-mêmes, de nous apprécier davantage.
Plus on donne, plus on reçoit ; c’est la mentalité de manque et de rareté qui nous fait croire que l’on s’en sort perdant quand on donne ; il faut cultiver l’aptitude à donner avec plaisir, avec joie, sans attendre de contre partie, de façon désintéressée ; chez nous, on dirait « jeter le caillou sans chercher à savoir où cela va tomber » ; on ne donne pas seulement de l’argent ; on peut aussi donner de son temps, donner de l’amour, de l’amitié, un cadeau, une tape amicale, un baiser, on peut aussi embrasser, faire des compliments, un appel téléphonique, écrire une lettre d’appréciation et de remerciements, etc ; nous refusons de donner par peur de perdre, convaincus de la rareté et du manque de ressources, et l’esprit subséquent de compétition qui en résulte.
La visualisation créative est un important moyen pour retrouver et maintenir une bonne santé. L’approche holistique de santé veut que nous ne puissions pas séparer la santé physique de la santé émotionnelle, mentale ou spirituelle ; la maladie est parfois la manifestation physique de conflits, de tensions, de l’anxiété et de la disharmonie à d’autres niveaux de notre être. Par la visualisation créative, nous créons dans notre esprit des images et des idées, que nous transmettons ensuite à notre organisme comme autant de commandes, d’instructions à exécuter ; il s’agit bien d’images positives, et l’effet placebo nous donne une idée de l’efficacité de cette technique. Ceux qui tombent malades sont convaincus quelque part que c’est le passage obligé face à certaines situations, que c’est la solution appropriée à certains problèmes, ou que c’est la seule manière pour eux d’obtenir ce qui leur manque : attention, amour, argent, temps libre pour les travailleurs, ou comme conséquence d’émotions réprimées toute la vie, etc.
La troisième partie est consacrée aux méditations et aux affirmations. Les affirmations peuvent :
·       Être répétées mentalement pendant les méditations ;
·       Déclamées à haute voix pendant qu’on exécute les taches quotidiennes ou devant un miroir, en se regardant droit dans les yeux (pour accroitre notre auto estime et notre amour propre) ;
·       Être enregistrées sur des supports numériques et écoutées quand on est occupé à autre chose ;
·       Écrites 10 à 20 fois d’un trait, ou sur des post-its et collés à des endroits visibles de la maison ;
·       Dites en couple et en groupe ;
·       Être chantées.
La quatrième partie présente des techniques spéciales et dans la dernière partie il est question de vie créative.
L’auteure propose d’acquérir un cahier de visualisation créative qu’on diviserait en 8 parties comprenant les affirmations, la liste des actions généreuses, la liste des succès, la liste de gratitude, la liste de l’auto estime, la liste de gâteries qu’on se réserve, la liste des personnes nécessitant des soins, la liste des idées créatives et fantaisies.
La visualisation créative peut aider à détecter et à dégager des blocages psychologiques installés dans notre esprit depuis fort longtemps ; ces blocages sont constitués de fausses croyances limitatives (la vie est dure, les gens, y compris nous-mêmes sont malhonnêtes et méchants, égoïstes, l’argent est mauvais et corrompt, nous sommes des victimes impuissantes, etc.). L’auteure propose trois exercices de déblocage psychologiques ; ces exercices permettent de connaître les raisons pour lesquelles nous n’arrivons pas à atteindre nos objectifs, à pardonner à ceux qui nous ont offensé et à demander pardon à ceux que nous avons offensés, à se débarrasser des objets entassés et non utilisés afin de dégager notre espace (penderie, tiroirs, sous-sol, garage, table de travail). L’écriture des affirmations peut être utilisée comme technique de déblocage.
Comment fixer les objectifs. L’auteure nous propose les domaines suivants : Développement personnel, carrière, relations interpersonnelles, auto expression créative, argent, style de vie/possession, divertissements/voyages.
Parmi les autres techniques proposées, on retrouve un rituel pour manger, afin que la nourriture joue effectivement son rôle qui est de nous procurer de l’énergie, et nous maintenir en bonne santé ; il faut réviser les idées que nous nous faisons ; nous consommons certains aliments en pensant qu’ils vont nous faire prendre du poids, et nous rendre malades ; ces pensées créent des conflits internes et en fin de compte ces aliments provoquent les effets redoutés.
L’intérêt de cet ouvrage est qu’il décrit dans le détail cette technique, à laquelle nous pouvons recourir pour résoudre nos problèmes ; la visualisation créative en question a été présentée par d’autres auteurs de la littérature self help ; on peut citer Napoleon Hill dans « Think and grow rich », Wallace D. Wattles dans « The science of getting rich ». Essayons pour voir à quels résultats on peut aboutir.