jeudi 11 mai 2017

Le caractère sacré de la vie humaine et la nécessité impérieuse de la protéger. (1ere partie)



Chronique du 11 mai. Le caractère sacré de la vie humaine et la nécessité impérieuse de la protéger. (1ere partie)
La chronique de ce jour porte sur Le caractère sacré de la vie humaine et la nécessité impérieuse de la protéger.
L’importance de ce thème n’échappe à personne dans la mesure où il ne se passe pratiquement pas une journée sans que les médias ne nous rapportent des cas d’homicide, ou d’incidents qui causent des pertes de vie humaine. Qu’il s’agisse des guerres, des attentats, des affrontements, des disputes en famille, ou impliquant des groupes opposés, des accidents, ce sont autant d’évènements où l’on enregistre des décès d’êtres humains. Et on a parfois l’impression que dans certains cas des vies auraient pu être épargnées. Nous allons nous appesantir sur l’homicide.
L’homicide est l’un des fléaux sociaux les plus récurrents et c’est à mon avis le plus grave. L’homicide est l’acte qui consiste à mettre fin à une vie humaine. C’est faire cesser de battre le cœur d’une personne, c’est tuer la personne. On parle d’élimination physique. Ce mot a pour synonymes : le meurtre, l’assassinat, le crime.
Pour bien appréhender la gravité de cet acte, il faut se dire qu’une vie humaine n’a pas de prix ; un être humain est une créature de Dieu, et l’Etre suprême détient seul le secret de cette création. L’homme avec sa science a réalisé des prouesses, mais demeure incapable de fabriquer un être humain tel que le connaissons. On produit aujourd’hui des robots humanoïdes, mais ils n’ont d’humain que leur apparence : ce sont des machines mues par l’électricité. Le souffle de vie ne peut provenir que de Dieu.
Nous voyons les mamans souffrir au moment de donner la vie ; même si c’est un phénomène naturel, c’est loin d’être une tâche aisée. La grossesse qui dure 9 mois, puis la parturition parfois dans des conditions très difficiles devraient nous donner à réfléchir.
La vie en général et la vie humaine en particulier, ce phénomène qui nous dépasse, qui tient du mystère devrait nous inspirer du respect et de la considération. Oui en effet chaque être humain, chaque créature de Dieu devrait susciter de la crainte à la limite. Qu’il s’agisse de nos proches ou des personnes inconnues.
L’être humain ne se limite pas à celui qui est déjà né ; on parle d’être humain dès la conception, dès la formation de l’embryon ; donc l’avortement, qui est le fait d’interrompre une grossesse désirée ou non, est un homicide.
Nous avons tous le devoir de protéger la vie, en nous abstenant de poser des actes qui peuvent la mettre en danger. Pourtant on a l’impression que certaines personnes tuent allègrement, sans scrupules. Nos journaux rapportent régulièrement des homicides, et on se demande si les auteurs de ces actes sont conscients de la gravité et des conséquences des actes ainsi posés.
L’homicide prend plusieurs formes : l’avortement, la jeune fille qui jette un bébé qu’elle vient d’accoucher, le lynchage d’un bandit par une foule, le crime rituel, le suicide.
Celles qui se débarrassent de leurs bébés en les jetant dans les wc, dans les rigoles ou les poubelles doivent savoir qu’il y a des familles prêtes à donner tout ce qu’elles possèdent pour avoir un enfant, mais en vain. Certaines de ces familles finissent par voler des bébés ou par les acheter dans des trafics qui défraient parfois la chronique. Il faut aussi noter le cas de  certaines femmes avec un passé très mouvementé, qui ont provoqué des avortements dans leur jeunesse, mais qui n’arrivent plus à concevoir, alors qu’elles sont prêtes à tout pour y parvenir. Avoir un enfant est donc un privilège, et il faut être reconnaissant à Dieu pour cela.
Il faut rappeler que celui qui se suicide commet un homicide, il commet du tort à sa famille et à la société, il supprime une créature de Dieu. Nous ne nous appartenons pas. 
Jean-Claude TCHASSE

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