Les farceurs qui parlent de 11 millions
d'inscrits voient-ils ces chiffres? Ils veulent inscrire 5 millions d'électeurs
en un mois, c'est bien çà? Après la publication des chiffres de ELECAM
qui signalent qu’au 14 juillet 2017, il y avait 6367750 électeurs inscrits,
chiffre en baisse par rapport aux inscrits de 2011 qui étaient de 7521651 d’inscrits.
Le problème de fond est le suivant:
l'alternance est-elle possible avec le code électoral actuel? Avec un ELECAM
contrôlé par le pouvoir? En 1992, la participation était forte, on a vu ce qui
s'est passé. L'alternance par les urnes est-elle possible en l'état actuel des
choses?
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Dites-moi l'opposition est-elle représentée à ELECAM?
Moi je dis que participer aux élections
organisées par ce régime, c'est avaliser et crédibiliser un processus faussé
dès le départ. Les dés sont pipés et vous le savez. Les fraudes et les
manipulations commencent en amont. Déjà les chiffres officiels de la
population, donnés par l'INS sont contestables. Le code électoral n'est pas
consensuel. Le nombre de bureaux de vote, leur répartition et leur localisation
physique sur le terrain, connu seulement par le pouvoir. L'organe électoral est
contrôlé par le pouvoir. Voir mon article sur les fraudes électorales sur mon
blog jctchasse.blogspot.com. Dire qu'il faut participer dans
ces conditions, et puis manifester après les résultats, c'est accompagner le
régime dans sa démarche huilée pour confisquer le pouvoir à jamais. S'il est
possible de mobiliser les populations, c'est maintenant qu'il faut le faire. La
transparence commence maintenant.
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Voyez le travail de ELECAM, contrôlé par le
pouvoir de Yaoundé: 7521651 inscrits en 2011, mais seulement 6367750 inscrits
au 14 juillet 2017. Vous comprenez maintenant pourquoi je voulais savoir si
l'opposition est représentée à ELECAM? Comment expliquer que le nombre
d'électeurs diminue au lieu d'augmenter? Il y a eu la guerre? Un cataclysme?
Voilà comment les fraudes commencent en amont. Si vous allez participer dans
ces conditions, sans rien maîtriser, vous allez servir de simple faire valoir,
de sparring partner.
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#LES_TECHNIQUES_DE_FRAUDE_ÉLECTORALE:
Les fraudes ci-dessous proviennent de l’ouvrage PRÉVENIR ET LUTTER CONTRE LA FRAUDE ÉLECTORALE AU CAMEROUN publié en 2012 par un groupe d’ONG camerounaises avec l’appui de la Friedrich Ebert Stiftung.
· Allouer la majorité des circonscriptions dans les zones favorables à certains partis politiques.
· Entretien du flou en ce qui concerne la date exacte de l’élection.
· Refus d’inscrire sur les listes électorales.
· Inscription multiples sur les listes électorales
· Refus de délivrer un récépissé à un électeur après inscription.
· Insuffisance d’information envers le public sur le processus de la part d’ELECAM ; ELECAM ne communique pas suffisamment sur la période, la procédure et les lieux d’inscription.
· Non production des cartes d’électeurs/trices : Les cartes des citoyens/nes dûment inscrits/e sur une liste électorale ne sont pas produites par ELECAM.
· Production des cartes ne répondant à aucune inscription sur une quelconque liste électorale : elle consiste à produire des cartes d’électeurs/trices qui n’appartiennent à personne pour gonfler les chiffres en ce qui concerne le nombre d’électeurs/trices.
· Production de plusieurs cartes pour un/e même électeur/trice ; elle consiste à doter un électeur de plusieurs cartes soit en changeant certains éléments de son identification, soit en lui procurant plusieurs cartes pour plusieurs bureaux de vote différents.
· Choisir les centres de vote difficilement accessibles au public ; il s’agit de choisir des centres dans des lieux difficilement accessibles (domiciles privés, lamidos, chefferies etc.) et dont l’accès est conditionné par une orientation du vote.
· Non affichage ou affichage tardive des listes électorales.
· Non affichage ou affichage tardif des listes des bureaux de Vote.
· Non affichage des listes devant le bureau de vote : les listes électorales contenant les noms des électeurs ne sont pas affichées à l’entrée de chaque bureau de vote. Les électeurs n’ont donc aucun moyen de vérification.
· Bureaux de vote fictifs ; il s’agit de l’existence dans certains centres de vote des bureaux de vote enregistrés ayant une existence matérielle sans opérations électorales officielles. Ils servent très souvent de réserve de voix au profit de certains partis politiques ou candidats.
· Présence des bureaux de vote dans les lieux non ouverts au public ; les bureaux de vote qui doivent être dans des lieux publics ou ouverts au public tels les écoles, les foyers, les centres de police ou de gendarmerie se retrouvent fixés dans les domiciles privés, des lieux non accessibles à tous limitant ainsi la liberté de l’électeur en lui mettant une pression psychologique lui indiquant telle ou telle autre intention de vote.
· Absence, insuffisance du matériel électoral ; absence de l’isoloir, des bulletins de candidats ou liste de candidats, des enveloppes, des urnes, des sacs à rébus… etc.
· Le transport des urnes vers une destination inconnue aux conséquences du choix des centres non éclairés ou de suite de coupure d’électricité.
o -L’affectation des bureaux dans des lieux non éclairés et aucune disposition prise afin de permettre son éclairage avant le moment du dépouillement du scrutin
o -Un dépouillement fait dans le noir ne permettant pas le contrôle pendant le décompte, ce qui favorise les bourrages des urnes et la publication des résultats erronés
o -Pour ce qui est des coupures d’électricité, elles conduisent au transport des urnes vers une destination inconnue et en chemin, les transporteurs profitent pour bourrer les urnes et falsifier les PV.
· La corruption des électeurs par le rachat des bulletins non choisis.
· Faire voter des personnes dont les noms ne figurent pas sur la liste ou étant en possession des cartes d’électeurs ne leur appartenant pas.
· Vote multiple d’un électeur avec une identité erronée ; Il s’agit pour un électeur en possession de plusieurs identités de voter plus d’une fois et de la délivrance de plusieurs cartes à une même personne avec une falsification subtile de ses noms et/ou prénoms. exemple : l’on vote une 1ère fois avec l’identité ONANA Jean Jacques, une seconde fois avec ONANA Jean J. et une troisième avec ONANA J.J. avec un changement ou non de la date de naissance.
· Expulsion des représentants de certains partis politiques ou candidats. C’est le fait pour les membres du bureau de vote de mettre les représentants de certains partis politiques ou candidats à l’extérieur du bureau les privant ainsi de leur droit de contrôler le scrutin, afin de procéder au bourrage des urnes et à la falsification des PV.
· Les membres du bureau de vote empêchent les électeurs de participer au dépouillement.
· Modification des procès-verbaux ; elle consiste à changer les résultats sortis des urnes soit :
o -En falsifiant les procès-verbaux ;
o -En permutant les résultats ;
o -En fabricant des nouveaux procès-verbaux.
o -En annulant les procès-verbaux
· Corruption des membres de la commission communale de supervision de vote ; il s’agit du marchandage entre les membres, de la manipulation, de la pression ou du trafic d’influence.
· Rejet des recours ; il consiste à annuler de façon expéditive les recours et de ce fait les rejeter sur la forme.
· Annulation fantaisiste et cavalière des élections.
L’organe électoral ELECAM mis sur pied surtout en raison de la défaillance grave d’une administration foncièrement incompétente et corrompue, qui s’est montrée incapable de rester neutre et impartiale durant le processus électoral, est dirigé par des membres du parti au pouvoir en violation des textes l’instituant, lesquels recommandent la désignation des personnalités indépendantes. Aux élections couplées de 2012, la liste des candidats RDPC à Douala II aurait dû être disqualifiée parce qu’elle était incomplète ; ils ont été autorisés, en violation de la loi de compléter cette liste après les délais de dépôt. D’autre part, des modifications de la loi électorale ont permis à l’administration, qui a toujours favorisé le parti au pouvoir et qui est à l’origine des multiples fraudes relevées, à s’impliquer de nouveau dans le processus électoral.
Le virus de la fraude électorale a été inoculé par la France, pour combattre l’UPC. Imaginez un examen où les cancres réussissent tandis que les bons élèves échouent.
Les fraudes ci-dessous proviennent de l’ouvrage PRÉVENIR ET LUTTER CONTRE LA FRAUDE ÉLECTORALE AU CAMEROUN publié en 2012 par un groupe d’ONG camerounaises avec l’appui de la Friedrich Ebert Stiftung.
· Allouer la majorité des circonscriptions dans les zones favorables à certains partis politiques.
· Entretien du flou en ce qui concerne la date exacte de l’élection.
· Refus d’inscrire sur les listes électorales.
· Inscription multiples sur les listes électorales
· Refus de délivrer un récépissé à un électeur après inscription.
· Insuffisance d’information envers le public sur le processus de la part d’ELECAM ; ELECAM ne communique pas suffisamment sur la période, la procédure et les lieux d’inscription.
· Non production des cartes d’électeurs/trices : Les cartes des citoyens/nes dûment inscrits/e sur une liste électorale ne sont pas produites par ELECAM.
· Production des cartes ne répondant à aucune inscription sur une quelconque liste électorale : elle consiste à produire des cartes d’électeurs/trices qui n’appartiennent à personne pour gonfler les chiffres en ce qui concerne le nombre d’électeurs/trices.
· Production de plusieurs cartes pour un/e même électeur/trice ; elle consiste à doter un électeur de plusieurs cartes soit en changeant certains éléments de son identification, soit en lui procurant plusieurs cartes pour plusieurs bureaux de vote différents.
· Choisir les centres de vote difficilement accessibles au public ; il s’agit de choisir des centres dans des lieux difficilement accessibles (domiciles privés, lamidos, chefferies etc.) et dont l’accès est conditionné par une orientation du vote.
· Non affichage ou affichage tardive des listes électorales.
· Non affichage ou affichage tardif des listes des bureaux de Vote.
· Non affichage des listes devant le bureau de vote : les listes électorales contenant les noms des électeurs ne sont pas affichées à l’entrée de chaque bureau de vote. Les électeurs n’ont donc aucun moyen de vérification.
· Bureaux de vote fictifs ; il s’agit de l’existence dans certains centres de vote des bureaux de vote enregistrés ayant une existence matérielle sans opérations électorales officielles. Ils servent très souvent de réserve de voix au profit de certains partis politiques ou candidats.
· Présence des bureaux de vote dans les lieux non ouverts au public ; les bureaux de vote qui doivent être dans des lieux publics ou ouverts au public tels les écoles, les foyers, les centres de police ou de gendarmerie se retrouvent fixés dans les domiciles privés, des lieux non accessibles à tous limitant ainsi la liberté de l’électeur en lui mettant une pression psychologique lui indiquant telle ou telle autre intention de vote.
· Absence, insuffisance du matériel électoral ; absence de l’isoloir, des bulletins de candidats ou liste de candidats, des enveloppes, des urnes, des sacs à rébus… etc.
· Le transport des urnes vers une destination inconnue aux conséquences du choix des centres non éclairés ou de suite de coupure d’électricité.
o -L’affectation des bureaux dans des lieux non éclairés et aucune disposition prise afin de permettre son éclairage avant le moment du dépouillement du scrutin
o -Un dépouillement fait dans le noir ne permettant pas le contrôle pendant le décompte, ce qui favorise les bourrages des urnes et la publication des résultats erronés
o -Pour ce qui est des coupures d’électricité, elles conduisent au transport des urnes vers une destination inconnue et en chemin, les transporteurs profitent pour bourrer les urnes et falsifier les PV.
· La corruption des électeurs par le rachat des bulletins non choisis.
· Faire voter des personnes dont les noms ne figurent pas sur la liste ou étant en possession des cartes d’électeurs ne leur appartenant pas.
· Vote multiple d’un électeur avec une identité erronée ; Il s’agit pour un électeur en possession de plusieurs identités de voter plus d’une fois et de la délivrance de plusieurs cartes à une même personne avec une falsification subtile de ses noms et/ou prénoms. exemple : l’on vote une 1ère fois avec l’identité ONANA Jean Jacques, une seconde fois avec ONANA Jean J. et une troisième avec ONANA J.J. avec un changement ou non de la date de naissance.
· Expulsion des représentants de certains partis politiques ou candidats. C’est le fait pour les membres du bureau de vote de mettre les représentants de certains partis politiques ou candidats à l’extérieur du bureau les privant ainsi de leur droit de contrôler le scrutin, afin de procéder au bourrage des urnes et à la falsification des PV.
· Les membres du bureau de vote empêchent les électeurs de participer au dépouillement.
· Modification des procès-verbaux ; elle consiste à changer les résultats sortis des urnes soit :
o -En falsifiant les procès-verbaux ;
o -En permutant les résultats ;
o -En fabricant des nouveaux procès-verbaux.
o -En annulant les procès-verbaux
· Corruption des membres de la commission communale de supervision de vote ; il s’agit du marchandage entre les membres, de la manipulation, de la pression ou du trafic d’influence.
· Rejet des recours ; il consiste à annuler de façon expéditive les recours et de ce fait les rejeter sur la forme.
· Annulation fantaisiste et cavalière des élections.
L’organe électoral ELECAM mis sur pied surtout en raison de la défaillance grave d’une administration foncièrement incompétente et corrompue, qui s’est montrée incapable de rester neutre et impartiale durant le processus électoral, est dirigé par des membres du parti au pouvoir en violation des textes l’instituant, lesquels recommandent la désignation des personnalités indépendantes. Aux élections couplées de 2012, la liste des candidats RDPC à Douala II aurait dû être disqualifiée parce qu’elle était incomplète ; ils ont été autorisés, en violation de la loi de compléter cette liste après les délais de dépôt. D’autre part, des modifications de la loi électorale ont permis à l’administration, qui a toujours favorisé le parti au pouvoir et qui est à l’origine des multiples fraudes relevées, à s’impliquer de nouveau dans le processus électoral.
Le virus de la fraude électorale a été inoculé par la France, pour combattre l’UPC. Imaginez un examen où les cancres réussissent tandis que les bons élèves échouent.
Les camerounais qui ne font pas confiance au
processus actuel sont les plus nombreux, d'où le faible taux d'inscription sur
les listes pour une population en âge de voter d'au moins 10 millions , et le
taux de participation au vote même sera plus faible encore. En 2017, il y eu
environ 4 millions 900 mille de votants pour plus de 7 millions 500 mille
d'inscrits! Les camerounais sont comme des agneaux qui se laissent conduire
docilement à l'abattoir par leur bourreaux, alors qu'ils ont le pouvoir de dire
non! Il faut donc se mobiliser pour un bon code. C'est la priorité absolue.
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Pris sur le mur de Patrice Patrick Sapack:
#conditions_minimales_pour_des_élections_transparentes
CAMEROUN 2018 !!!
#conditions_minimales_pour_des_élections_transparentes
CAMEROUN 2018 !!!
VOILÀ !!!
NOUS SOMMES À 40 JOURS DE LA FIN
DES INSCRIPTIONS ET À EXACTEMENT 153 JOURS D'UNE ANNÉE ÉLECTORALE DÉCISIVE ET
INÉDITE.
JE SUIS À LA RECHERCHE DE
QUELQU'UN QUI PUISSE M'EXPLIQUER LE MÉCANISME PAR LEQUEL LE RÉGIME RDPC
POURRAIT CONCÉDER À L'OPPOSITION CE QUI SUIT, AVANT FIN DÉCEMBRE 2017 POUR
ESPÉRER VAINCRE LE TANDEM BIYA- RDPC EN 2018,PAR LA VOIE INSTITUTIONNELLE??
1- recensement général et sincère
de la population
2- mise en place du conseil
constitutionnel
3- mise en place d'un organe de
gestion et de supervision des elections avec toutes les garanties
d'INDEPENDANCE, en lieu et place d'ELECAM dans sa forme actuelle
4- inscription d'au moins 10
millions de CAMEROUNAIS sur les listes électorales par système réellement
biométrique avec remise immédiate des cartes d'électeurs et diffusion in
extenso sur Internet
5- établissement d'un code
électoral unique consensuel
6- institution de la majorité
électorale à 18 ans
7- institution d'un bulletin
unique
8 - établissement formel du vote
de la diaspora
9 - la disqualification des chefs
de quartiers et de villages comme auxiliaires d'administration en matière
électorale
10 - établissement des
candidatures indépendantes pour toutes les élections
11 - établissement d'un calendrier
électoral connu d'avance
12 - élection présidentielle à
deux tours
13 - relèvement du financement
public pour la présidentielle à 100 millions, la caution pour la candidature
ayant été revalorisée à 30 millions
14 - accès équitable aux espaces
pour la communication dans les médias publics
15 - validation de toutes les
parties en compétition des procès verbaux produits par les 25 000 bureaux de
vote
15- préparation de la présence
effective des scrutateurs dignes de l'opposition et de la société civile dans
les 25 000 bureaux de vote
16 - mise en place d'une
logistique numérique pour la proclamation des résultats provisoires ,le soir de
l'élection,
Allez vous inscrire, c'est ELECAM qui vous
donnera les chiffres tripatouillés, et vous n'aurez aucun élément pour les
contester, comme actuellement. Vous allez à un match contre un adversaire qui
est en même temps l'arbitre, qui définit seul les règles du jeu, règles qu'il
peut violer à sa guise, et vous pensez la victoire possible dans ces
conditions?
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De Kenedy Ejacha:
L’impensable Anachronisme Mental de Certains Camerounais
En 1992, le Cameroun enregistre 4,019, 562 électeurs sur le fichier électoral sur une population de près de 12 millions. Le taux de participation a l’élection présidentielle de 1992 s’élève à 71.9% (selon le National Democratic Institut). La mobilisation est grande, mais Paul Biya parvient toujours à gagner à cause de sa mainmise sur le système électoral.
L’impensable Anachronisme Mental de Certains Camerounais
En 1992, le Cameroun enregistre 4,019, 562 électeurs sur le fichier électoral sur une population de près de 12 millions. Le taux de participation a l’élection présidentielle de 1992 s’élève à 71.9% (selon le National Democratic Institut). La mobilisation est grande, mais Paul Biya parvient toujours à gagner à cause de sa mainmise sur le système électoral.
En 2011, le Cameroun enregistre 7,521, 651 électeurs
sur le fichier électoral sur une population de près de 20,520, 000. Le taux de
participation a l’élection présidentielle de 2011 est chiffré à 65.82%. Paul
Biya parviet à gagné à cause de sa mainmise sur l’appareille electorale qui l'a
permis de démobiliser les Camerounais par ses méthodes de fraude massive.
Qu’est-ce que vous vouliez
comprendre? Ne comprenez-vous pas que le problème ce n'est pas l’inscription?
Entre 4 millions inscrits en 1992 et 7 millions inscrits en 2011, quel a été
l’effet net de l’augmentation du nombre d’inscrit? La réponse à ces questions
guidera votre esprit vers la lumière.
De Jean-Claude Fogno:
voici les conditions siné qua non pour une élection libre, juste et transparente au Cameroun : Il s’agit notamment de :
- L’instauration du scrutin à 2 tours pour la Présidentielle ;
- La consécration d’une indépendance véritable et sans équivoque de l’Organe de gestion des élections ;
- L’instauration d’un mandat présidentiel de cinq ans renouvelables une fois,
- L’harmonisation de la majorité électorale à 18 ans ;
- La définition des quotas pour la prise en compte de l’aspect genre dans la constitution des Listes des candidats ;
- La définition des quotas pour la prise en compte de l’approche handicap dans les listes de candidat ;
- La mise en place d’une juridiction spéciale chargée des élections ;
- L’encadrement par la loi de l’accès des partis et des candidats aux médias publics et privés pendant la période électorale ;
- L’instauration des candidatures indépendantes aux élections législatives et municipales ;
- L’implication effective de la société civile dans les commissions mixtes électorales ;
- La criminalisation de l’utilisation des ressources humaines, matérielles et financière de l’Etat par les candidats ;
- Un meilleur encadrement juridique de la consécration du régime des réunions et manifestations publiques pendant les campagnes électorales ;
- La prise en charge totale des commissaires et des commissions mixtes électorales.
- L’instauration de l’obligation de présentation du récépissé de déclaration des biens avant la prestation de serment des élus assujettis à cette obligation.
- L'instauration d'un PV à souche de dépouillement du vote Etc.
voici les conditions siné qua non pour une élection libre, juste et transparente au Cameroun : Il s’agit notamment de :
- L’instauration du scrutin à 2 tours pour la Présidentielle ;
- La consécration d’une indépendance véritable et sans équivoque de l’Organe de gestion des élections ;
- L’instauration d’un mandat présidentiel de cinq ans renouvelables une fois,
- L’harmonisation de la majorité électorale à 18 ans ;
- La définition des quotas pour la prise en compte de l’aspect genre dans la constitution des Listes des candidats ;
- La définition des quotas pour la prise en compte de l’approche handicap dans les listes de candidat ;
- La mise en place d’une juridiction spéciale chargée des élections ;
- L’encadrement par la loi de l’accès des partis et des candidats aux médias publics et privés pendant la période électorale ;
- L’instauration des candidatures indépendantes aux élections législatives et municipales ;
- L’implication effective de la société civile dans les commissions mixtes électorales ;
- La criminalisation de l’utilisation des ressources humaines, matérielles et financière de l’Etat par les candidats ;
- Un meilleur encadrement juridique de la consécration du régime des réunions et manifestations publiques pendant les campagnes électorales ;
- La prise en charge totale des commissaires et des commissions mixtes électorales.
- L’instauration de l’obligation de présentation du récépissé de déclaration des biens avant la prestation de serment des élus assujettis à cette obligation.
- L'instauration d'un PV à souche de dépouillement du vote Etc.
À ceux qui me demandent ce que je propose à la
place des inscriptions massives, je dis ceci: Il faut se mobiliser pour exiger
des règles équitables pour tous, gage d'élections transparentes. Et si vous
parcourez ma page, il y a les conditions de Patrick Sapack et Jean-Claude
Fogno. Sachez que le régime de Yaoundé tient le pouvoir comme un lion, un fauve
tiendrait sa proie, il ne le lâchera pas aussi facilement que vous l'imaginez.
C'est à limite naïf de croire qu'il suffira d'une participation massive pour
l'écarter de ce pouvoir auquel il tient plus qu'à la prunelle de ses yeux.
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Avis aux politiciens calculateurs : Les
camerounais ne sont ni naïfs, ni dupes. Ils savent que ce régime a pris le
processus électoral en otage, qu'il a imposé sa démarche et une loi électorale
taillée à sa mesure. Et cela, le pouvoir de Yaoundé le sait. C'est pour cela
que malgré toutes ces manoeuvres en amont, pendant les opérations électorales
et en aval, il ne gagnera jamais des élections sans tricher, même avec les lois
actuelles. À force de se contenter de participer dans les conditions imposées
par ce régime, il affine ses techniques de trucages, et cela lui permet de
s'accrocher toujours avec plus de force.
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Les camerounais sont désabusés, résignés, démobilisés, la politique les
dégoûte, et la classe politique est composée en majorité d'opportunistes, des
rapaces âpres au gain et prêts à toutes les compromissions (il y en a qui sont
prêts à s'accrocher à un serpent), au parcours tortueux, au patriotisme
douteux, et peu rassurant sur le plan moral. C'est à mon avis pourquoi, il y a
si peu d'engouement. Et cette attitude qui frise la capitulation est une erreur
qui favorise le maintien aux affaires de ces personnes sans scrupules décrites
ci-dessus. C'est encore une erreur d'ignorer cet état d'esprit et de parler
d'inscriptions massives. Quels résultats peut-on obtenir dans ces conditions?
En 1992, les populations étaient mobilisées, il y avait un fort
engouement pour l'élection qui a connu un taux de participation élevé. Qui a
gagné? L'opposition? Et qui a conservé son pouvoir? Vous voulez qu'on
s'inscrive massivement à une élection avec un code qui permet que celui qui la
gagne soit différent de celui qui détient le pouvoir? Franchement, vous voyez
ce régime cédant gentiment le pouvoir sous le prétexte qu'il a été battu à
l'élection? Vous croyez avoir à faire à des enfants de choeur? Au cas où vous l'auriez oublié, ces
messieurs et dames sont sans scrupules, ils n'ont aucun sens de l'honneur et
ont commis tant d'exactions qu'ils redoutent plus que tout l'après-pouvoir.
L'objectif, c'est quoi? Participer, tout en sachant dès le départ que cela ne
permettra pas de prendre le pouvoir, ou de contribuer au changement, et pour se
donner bonne conscience? Il faut secouer les populations, qu'elles sortent de
leur apathie, que d'autres renoncent à leurs petits calculs intéressés et
mesquins pour exiger un vrai code consensuel, qui permettra au gagnant de
l'élection de prendre le pouvoir, même si ce n'est pas évident.
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