Commençons notre journée par la
méditation.
Mind to matter : the
astonishing science of how your brain creates material reality/ l’influence de
l’esprit sur la matière ; la science étonnante de la manière dont le
cerveau crée la réalité matérielle par Dawson Church.
Ce livre de 333 pages préfacé par
le Dr Joe Dispenza qui a été publié aux éditions Hay House en 2018 comporte en
plus de la préface, une introduction, 7 chapitres et une conclusion, et a pour
objectif de nous donner les fondements scientifiques de l’influence de la
pensée sur notre biologie, notre physiologie et notre vécu. Nos conditions de
vie, les évènements de notre vie et les circonstances dans lesquelles ils
surviennent sont fonction des pensées que nous entretenons, et nous pouvons les
modifier en prenant le contrôle de ces pensées. Passer de victime impuissante à
puissant co-créateur de notre réalité, tel est l’un des objectifs que la
lecture de cet ouvrage peut nous permettre d’atteindre.
Le préfacier indique que l’auteur
veut démystifier le mystique en faisant appel aux développements récents dans
des domaines scientifiques variés tels que la physique quantique,
l’électromagnétisme, les neurosciences, la neuroendocrinologie, la
psychoneuroimmunologie, l’épigénétique. Il souligne le caratère capacitant des
informations données. Le lecteur doit pouvoir s’affranchir de l’emprise des
pensées négatives qui restent malheureusement dominantes ; il s’agit de
repousser les limites du possible pour progresser en changeant nos vies puisque
nous-mêmes seront transformés. Il explique le processus entre l’acquisition des
connaissances et leur mise en pratique de façon que cela devienne automatique.
On voit comment, influencé par nos nouvelles connaissances, on peut créer de
nouvelles expériences et ainsi créer de nouvelles émotions qui font en sorte
que notre corps est transformé. Les nouvelles possibilités incluant la guérison
de maladies, de nouvelles opportunités, de nouvelles relations, et de nouvelles
aventures en fonctions de notre capacité à les imaginer, sont des effets
secondaires des efforts répétés. C’est ainsi que l’on passe de victime à
créateur.
Concilier le scientifique et le
spirituel, deux domaines à priori incompatibles, aux méthodes et aux approches
différentes, voire antinomiques, tel est le défi que compte relever l’auteur.
Il nous rappelle que la science est en retard et ne fait que confirmer ce que
les mystiques savaient déjà depuis des millénaires. Nous sommes de puissants
créateurs ; par nos pensées, nous pouvons agir sur la matière ; apprenons
à utiliser notre esprit de manière délibérée, comme un moyen pour créer, en
entretenant des pensées favorables à la réalisation de nos projets. Nous
pouvons orienter la réalité matérielle vers nos désirs et nous pouvons
provoquer des changements rien qu’en changeant notre esprit.
Il existe autour de chaque personne
un champ électromagnétique que l’auteur appelle aussi champ d’énergie, et la
matière suit l’énergie. L’eau qui constitue 70% de notre organisme est sensible
aux variations des fréquences de notre champ d’énergie. On peut agir sur nos
cellules et donc sur notre corps en changeant notre énergie. En choisissant
d’agir sur l’énergie, on agit sur la cause ; c’est la médecine énergétique
qui diffère de la médecine allopathique dite moderne ; la première connue
depuis des millénaires par les asiatiques est plus efficace que la deuxième qui
s’occupe des effets et non des causes en agissant sur la matière. La Technique
de libération émotionnelle (Emotional freedom technique EFT) est l’une des méthodes
de la médecine énergétique pratiquée et enseignée par l’auteur. Cette méthode
utilise les méridiens d’acupuncture qui sont des lignes formés par les points
d’énergie utilisés en acupuncture. En passant du champ local au champ d’énergie
non local, on entre dans le champ de possibilités infinies.
Délocaliser la conscience, pour
passer du soi local à la conscience globale, pour ressentir l’unité avec
l’univers, comme si les limites de notre organisme avec l’extérieur
disparaissaient ; cela correspond au pic d’oxytocine, et l’anandamide
envahit le cerveau. Les expériences mystiques sont vécues pendant les
méditations, et ce sont des occasions de guérison spontanée.
L’état d’extase caractérisé par une
prédominance des ondes alpha, thêta et delta, que des moines expérimentés mettent
des années pour atteindre, peut désormais être atteint sans trop de
difficulté ; c’est un état de haute performance appelé flow, où il est
désormais possible de se mettre à volonté et des artistes, des sportifs des
scientifiques, des hommes d’affaires et des militaires y recourent de plus en
plus fréquemment.
Prenant exemple sur lui-même
l’auteur parle de certaines croyances fausses limitantes que beaucoup
entretiennent depuis leur enfance et nous invite à les identifier, à les répertorier
en vue de les changer par des croyances plus valorisantes, ce qui pourrait
aboutir à une expression totalement différente de notre personnalité.
Parmi les bienfaits de la
méditation, l’auteur cite un tissu cérébral plus volumineux, un meilleur sommeil,
moins de maladies, un système immunitaire renforcé, une santé émotionnelle
améliorée, une réduction de l’inflammation, un ralentissement du
vieillissement, un accroissement de la communication intercellulaire, des
neurotransmetteurs équilibrés, une longévité accrue, et moins de stress.
Nos cellules qui baignent dans
notre champ d’énergie se régénèrent à raison de 810000 par seconde ; elles
sont influencées par des fréquences des ondes émises par le cerveau, et parmi
les fréquences bénéfiques on peut citer alpha, thêta, delta, gamma émises
pendant la méditation ; il faut noter que les fréquences les plus
nuisibles sont les béta supérieures, qui sont les fréquences du stress
(inquiétude, anxiété, ressentiment, rancune, colère, haine, hostilité, etc.) et
les hormones correspondantes sont le cortisol et l’adrénaline.
Notre organisme est conçu pour
s’auto guérir et de nombreux cas qui s’évaluent par milliers, de guérison de
maladies réputées incurables comme le cancer, par le contrôle de nos pensées,
sont rapportés dans ce livre. Il est surtout question de créer un environnement
favorable pour les nouvelles cellules en ressentant des émotions positives.
Pour rester en bonne santé, il faut
réduire l’inflammation, et renforcer notre immunité et parmi les marqueurs
biologiques concernés, on peut citer : l’expression de gènes, l’hormone de
croissance, les télomères, les cellules souches.
L’écoméditation est une pratique
qui combine le tapotement, la pleine conscience, la cohérence cardiaque et le
neurofeedback ; elle permet de modifier le champ d’énergie qui entoure nos
cellules. Avantages de cette méditation particulière : amélioration des
niveaux de circulation des cellules souche, allongement des télomères, dissipation
des plaques béta amyloïdes à l’origine de Alzheimer du cerveau, amélioration de
la mémoire et des niveaux d’attention, l’augmentation de la sérotonine, la
réparation de l’ADN, la régulation de l’inflammation, le renforcement du
système immunitaire, la réparation de la peau, des os, du cartilage, des
cellules musculaires, amélioration des niveaux d’hormone de croissance pour la
réparation des cellules et les connections neuronales dans le cerveau.
Notre cerveau émet toujours toutes
les gammes d’ondes, mais en fonction de notre état de conscience et des pensées
que nous entretenons et des émotions que nous ressentons, certaines ondes ont
des amplitudes plus grandes. Habituellement pour la majorité d’entre nous, ce
sont les ondes béta qui ont les plus grandes amplitudes, et les autres (alpha, thêta,
delta) ont des amplitudes plus faibles. Cela correspond à l’état de stress. Il
arrive quand même de temps en temps que l’on change d’état et que les
amplitudes des ondes alpha baisse, tandis que celles des autres augmentent ;
c’est rare et bref. On parle alors d’état altéré de conscience ou état de
conscience élevé. Il est question de rendre ces états de conscience habituels,
de sortir de cet état auquel nous sommes habitués pour changer définitivement
d’état de conscience.
Ce ne sont pas les gènes qui déterminent
notre destinée ; c’est ce que nous en faisons. Si nous soumettons notre
organisme à de hauts niveaux de stress sur de longues périodes, nous finirons
par réguler à la hausse l’expression des gènes du cancer.
Nos pensées sont négatives et
répétitives à près de 80% avec des pensées indésirables et incontrôlables, et
il en est ainsi pour la grande majorité d’entre nous. La propension à
entretenir les pensées négatives nous vient de nos ancêtres lointains qui
devaient être constamment sur leur garde pour ne pas devenir le repas de leurs
prédateurs. C’était une disposition d’esprit utile et nécessaire à cette
période là où les dangers étaient réels. Cette attitude a été transmise de
génération en génération jusqu’aujourd’hui et nous l’affichons même pour des
problèmes imaginaires futurs ou des situations traumatisantes vécues dans le
passé. Pour l’organisme il n’y a pas de différence il réagit de la même manière
en se mettant en mode réponse au stress.
Les niveaux chroniquement élevés de
cortisol, cette hormone produite en plus grande quantité quand l’organisme est
en mode stress sont à l’origine de nombreux problèmes de santé. A la longue,
les hauts niveaux de stress provoquent la production de plus radicaux libres,
lesquels accélèrent le vieillissement, la baisse des niveaux d’énergie, entre
autres.
Notre capacité de raisonner est
affectée négativement lorsqu’on est sous stress, puisque le cortex préfrontal
n’est plus normalement irrigué par le sang et nous n’avons plus accès aux
ressources stockées dans notre cerveau.
Développement de l’intuition, de la
créativité, performance optimale, voilà ce qui est possible quand on atteint la
cohérence entre les diverses parties du cerveau. Un esprit cohérent focalise la
puissance de l’attention et peut avoir une influence sur les forces connues en
physique. La force nucléaire faible qui intervient en radioactivité et la force
mise en jeu en électromagnétisme peuvent être modifiées par un esprit cohérent
ayant des intentions de guérison.
En état d’incohérence, c’est les
ondes béta qui prédominent, et les hormones de stress dans nos cellules, on est
hors du flow. Nos intentions manquent de clarté et de puissance. Mais dans un
état méditatif, avec les ondes alpha et les amplitudes élevées d’ondes thêta et
delta, on peut accéder à la puissance d’un esprit cohérent. Dans cet état de cohérence nos intentions
affectent la matière.
Dans le champ quantique toutes les
possibilités existent et peuvent devenir des probabilités ; c’est l’une de
ces probabilités qui peut se précipiter en réalité, et c’est à ce niveau que
nos intentions interviennent. L’expérience observée se déroule de manière à
produire les résultats attendus par l’observateur. C’est ce qui se passe avec
l’expérience des électrons tirés sur une double fente, quand leur comportement est
influencé, ou mieux déterminé par les attentes de l’observateur.
Il y a le phénomène de
l’intrication quantique qui consiste pour deux particules à rester connectées,
et cela quelle que soit la distance qui les sépare ; de telle façon qu’en
exerçant une action sur l’une de ces particules, l’autre particule réagit
instantanément prouvant que la communication entre les deux particules se fait
à une vitesse supérieure à celle de la lumière que Einstein présentait pourtant
comme une limite indépassable.
L’effet de l’observateur,
c’est-à-dire l’influence des attentes de celui qui réalise une expérience sur
les résultats se manifeste également sur les particules impliquées dans
l’intrication quantique. En se contentant d’observer une seule des particules
intriquée, l’autre est instantanément influencée. La conscience est le moyen
qui permet de transformer la possibilité en réalité ; c’est elle qui
provoque la précipitation de l’onde de possibilité en réalité par les
intentions de l’observateur. D’où la question : la science permet-elle une
mesure objective de la réalité matérielle ?
La cohérence personnelle se traduit
par un meilleur état émotionnel, spirituel et physique tandis que les
neurotransmetteurs sérotonine et dopamine sont en équilibre dans le
cerveau ; nous avons des hauts niveaux d’ondes cérébrales qui favorisent
la guérison et les niveaux bas d’ondes bêta de l’anxiété. On se sent bien, ce
qui se traduit par des changements dans la biologie des cellules, et nos
cerveaux sont envahis par les endorphines, l’oxytocine et l’anandamide.
La synchronicité correspond à ce
que nous appelons habituellement coïncidences heureuses ; c’est un
enchainement d’évènements apparemment indépendants, conduisant à un résultat
souhaité par celui qui les vit. On attribue cela au hasard à la chance, tant
les relations de cause à effet sont peu évidentes. Cet auteur nous explique que
cela peut provenir du champ quantique, et donc du type de pensées entretenues.
Les champs magnétiques terrestres
et solaires affectent nos émotions, nos comportements, notre santé et notre
fonction cognitive. Le cerveau est un organe électromagnétique sensible aux
champs électromagnétiques.
La synchronicité se traduit par un
ordre spontané et synchronisé qui est caractéristique de la nature de l’échelle
microscopique à l‘échelle macroscopique. cette auto-organisation se traduit par
exemple par le mouvement d’un banc de poisson, d’un vol d’oiseaux, d’un
troupeau de moutons qui se déplacent à l’unisson, la mode, l’horloge humaine, etc.
les propriétés émergentes renvoient donc à cette possibilité de voir apparaître
de l’organisation dans le chaos.
Ce phénomène surprenant a des
fondements scientifiques solides, selon l’auteur ; dans un état altéré de
conscience tel que le rêve, la transe, la méditation, l’hypnose, l’épiphanie,
nous pouvons accéder au champ d’information non local qui va bien au-delà de
nos cinq sens.
Le cerveau est un transducteur du
champ universel. La conscience ne réside pas dans le cerveau. Dans les états
altérés, la conscience peut aller puiser des informations au-delà des cinq
sens, au-delà de notre esprit local comme en témoignent les expériences de mort
imminente (NDE), ou les expériences de sortie du corps (OBE). Le cerveau sert
de pont entre le local et le non-local. Nous pouvons choisir de déporter notre
attention des réalités locales pour l’orienter vers les réalités non locales de
l’esprit universel.
Le cerveau des personnes qui expérimentent
les états spirituels élevés ne traitent pas les informations de la même manière
que celui des personnes dans un état ordinaire. En se plaçant régulièrement dans ces états de consciences
altérés qui correspondent à des configurations des ondes cérébrales précises, on
favorise la création de nouveaux circuits neuronaux, ce qui correspond à une
transformation physique du cerveau. L’objectif est de synchroniser le
cerveau avec l’esprit non local.
Il est possible de faire en sorte
que les synchronicités qui semblent si rares deviennent plus régulières. Nous
pouvons régler notre esprit de telle manière que les synchronicités soient la
norme. Il faut construire les circuits neuronaux nécessaires à cela. La
synchronicité se cultive en entretenant de façon consistante certaines pensées.
Il faut s’attendre à un dénouement favorable des situations auxquelles nous
sommes confrontés. Il faut être optimiste, enthousiaste. En entretenant une
pensée de façon consistante, nous créons les conditions biologiques et
environnementales pour attirer à nous l’objet de cette pensée.
L’auteur distingue cinq domaines
dans la vie (emploi, spiritualité, argent, amour, santé) et affirme que nous
sommes généralement maîtres d’au moins un de ces domaines pendant que les
autres nous donnent du fil à retordre.
Nos pensées sont profondément
créatives, d’où la nécessité de nous évertuer à les orienter en toute
conscience. Il faut faire le nécessaire pour aligner le fonctionnement de notre
esprit avec les possibilités les plus élevées. C’est cela l’utilisation
délibérée de notre pouvoir créatif.
Commençons notre journée par la
méditation en entrant dans un état élevé de conscience avec les ondes alpha, thêta,
delta d’amplitudes élevées. Se départir de l’esprit local et de la conscience
locale et de leurs pesanteurs, pour s’attacher l’esprit universel et à la
conscience non locale de façon répétée, au point d’en faire notre état par
défaut, voilà qui va provoquer des changements dans notre organisme et dans
notre réalité matérielle.
150420
Jean-Claude TCHASSE
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