jeudi 18 juin 2020

MANIFESTE POUR UNE SCIENCE POST-MATERIALISTE

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post-matérialiste




La science matérialiste ne serait-elle pas un peu dépassée aujourd’hui ? Un comité de scientifiques, participants au Sommet international sur la science post-matérialiste, la spiritualité et la société, a élaboré un Manifeste arguant pour une ouverture des esprits scientifiques, au delà du matérialisme et vers une meilleure compréhension de l’esprit comme un aspect majeur de la fabrique de l’univers.
Manifeste pour une science post-matérialiste
Sciences
Nous sommes un groupe de scientifiques reconnus internationalement et œuvrant dans divers champs d'expertise (biologie, neurosciences, psychologie, médecine, psychiatrie). Nous avons participé à un Sommet international sur la science post-matérialiste, la spiritualité et la société. Ce sommet, qui était co-organisé par Gary E. Schwartz, PhD, et Mario Beauregard, PhD, de l’Université de l’Arizona, ainsi que Lisa Miller, PhD, de l’Université Columbia, a été tenu à Canyon Ranch (Tucson, Arizona, É-U) du 7 au 9 février 2014.

L’objectif de ce sommet était de discuter de l’impact de l’idéologie matérialiste sur la science et de l’influence du paradigme post-matérialiste émergent sur la science, la spiritualité et la société. Nous sommes arrivés aux conclusions suivantes, qui forment notre Manifeste pour une science post- matérialiste. Ce Manifeste a été préparé par Mario Beauregard, PhD (Université de l’Arizona), Gary E. Schwartz, PhD (Université de l’Arizona), et Lisa Miller, PhD (Université Columbia), en collaboration avec Larry Dossey, MD, Alexander Moreira-Almeida, MD, PhD, Marilyn Schlitz, PhD, Rupert Sheldrake, PhD, et Charles Tart, PhD.


1. La vision du monde scientifique moderne repose en grande partie sur des postulats étroitement associés à la physique classique. Le matérialisme—l’idée que la matière est la seule réalité—est l’un de ces postulats. Un autre postulat est le réductionnisme, la notion selon laquelle les choses complexes ne peuvent être comprises qu’en les réduisant à l’interaction de leurs parties ou à des choses plus simples ou fondamentales telles que des particules matérielles.

2. Durant le 19e siècle, ces postulats se changèrent en dogmes et s’unirent pour former un système de croyances qui devint connu sous le nom de « matérialisme scientifique ». Selon ce système de croyances, l’esprit n’est rien de plus que l’activité physique du cerveau, et nos pensées ne peuvent avoir aucun effet sur nos cerveaux et nos corps, sur nos actions et sur le monde physique.

3. L’idéologie scientifique matérialiste devint dominante dans le milieu académique au cours du 20e siècle. Tellement dominante qu’une majorité de scientifiques se mirent à croire que cette idéologie reposait sur des évidences empiriques et qu’elle représentait la seule conception rationnelle possible du monde.

4. Les méthodes scientifiques basées sur la philosophie matérialiste se sont avérées hautement fructueuses car elles ont permis une meilleure compréhension de la nature, ainsi qu’un plus grand contrôle et une liberté accrue par le biais des avancées technologiques.

5. Toutefois, la dominance quasi absolue du matérialisme dans le milieu académique a étouffé les sciences et entravé le développement de l’étude scientifique de l’esprit et de la spiritualité. La foi en cette idéologie, comme cadre explicatif exclusif de la réalité, a amené les scientifiques à négliger la dimension subjective de l’expérience humaine. Cela a conduit à une conception fortement déformée et appauvrie de nous-mêmes et de notre place dans la nature.

6. La science est d’abord et avant tout une méthode non dogmatique et ouverte d’acquisition de connaissances au sujet de la nature. Cette méthode est basée sur l’observation, l’investigation expérimentale et l’explication théorique de phénomènes. La méthode scientifique n’est pas synonyme de matérialisme et ne doit être influencée par aucune croyance, dogme ou idéologie.

7. Vers la fin du 19e siècle, les physiciens découvrirent des phénomènes qui ne pouvaient être expliqués par la physique classique. Cela mena au développement, durant les années 1920 et le début des années 1930, d’une nouvelle branche de la physique appelée mécanique quantique (MQ). La MQ a remis en question les fondations matérielles du monde en montrant que les atomes et les particules subatomiques ne sont pas réellement des objets solides—ils n’existent pas de manière certaine en des endroits et des temps définis. Plus important encore, la MQ a introduit l’esprit dans sa structure conceptuelle de base puisqu’il a été découvert que les particules observées et l’observateur—le physicien et la méthode utilisée pour l’observation—sont liés. Selon l’une des interprétations de la MQ, ce phénomène implique que la conscience de l’observateur est vitale pour l’existence des événements physiques mesurés, et que les événements mentaux peuvent influencer le monde physique. Les résultats d’études récentes supportent cette interprétation. Ces résultats suggèrent que le monde physique n’est pas la composante unique ou primaire de la réalité, et qu’il ne peut être pleinement compris sans faire référence à l’esprit.

8. Des études en psychologie ont montré que l’activité mentale consciente peut affecter causalement le comportement, et que la valeur explicative et prédictive des processus mentaux subjectifs (par exemple : croyances, buts, désirs, attentes) est très élevée. De surcroît, des travaux en psychoneuroimmunologie indiquent que nos pensées et nos émotions peuvent grandement influencer l’activité des systèmes physiologiques (par exemple : immunitaire, endocrinien, cardiovasculaire) connectés au cerveau. Par ailleurs, les études de neuroimagerie de l’autorégulation émotionnelle, de la psychothérapie et de l’effet placebo, démontrent que les événements mentaux affectent significativement l’activité du cerveau.

9. L’étude des soi-disant « phénomènes psi » indique que nous pouvons parfois recevoir de l’information significative sans l’utilisation des sens ordinaires, d’une manière qui transcende les contraintes habituelles d’espace et de temps. De plus, la recherche sur le psi démontre que nous pouvons mentalement influencer à distance des appareils physiques et des organismes vivants (incluant les êtres humains). La recherche sur le psi montre également que l’activité mentale d’individus éloignés peut être corrélée de manière non-locale. En d’autres termes, les corrélations entre l’activité mentale d’individus éloignés ne semblent pas être médiatisées (elles ne sont pas liées à un signal énergétique connu); en outre, ces corrélations n’apparaissent pas se dégrader avec une plus grande distance et elles semblent immédiates (simultanées). Les phénomènes psi sont tellement communs qu’ils ne peuvent plus être vus comme anormaux ou des exceptions aux lois naturelles. Nous devons plutôt considérer ces phénomènes comme un signe que nous avons besoin d’un cadre explicatif plus large, qui ne peut être basé exclusivement sur le matérialisme.

10. Une activité mentale consciente peut être expérimentée durant un état de mort clinique induit par un arrêt cardiaque (une telle activité mentale consciente est appelée « expérience de mort imminente » [EMI]). Certains expérienceurs ont rapporté des perceptions véridiques (c’est- à–dire, des perceptions dont on peut attester qu’elles ont coïncidé avec la réalité) durant des expériences hors du corps survenues durant un arrêt cardiaque. Les expérienceurs rapportent aussi de profondes expériences spirituelles durant les EMI déclenchées par un tel arrêt. Il est à noter que l’activité électrique du cerveau disparaît après quelques secondes suite à un arrêt cardiaque.

11. Des études en laboratoire dans des conditions contrôlées indiquent que des médiums (individus affirmant qu’ils peuvent communiquer mentalement avec des individus décédés) doués peuvent parfois obtenir de l’information hautement précise au sujet de personnes décédées. Cela s’ajoute aux autres évidences supportant l’idée que l’esprit peut exister séparément du cerveau.

12. Certains scientifiques et philosophes matérialistes refusent de reconnaître ces phénomènes parce qu’ils ne s’intègrent pas à leur conception exclusive du monde. Le rejet d’une exploration post-matérialiste de la nature ou le refus de publier de solides travaux de recherche supportant une vision post-matérialiste, sont contraires au véritable esprit d'investigation scientifique, selon lequel toutes les données empiriques doivent être considérées. Les données qui ne sont pas compatibles avec les théories et croyances des scientifiques ne peuvent être rejetées a priori. Un tel rejet appartient au domaine de l’idéologie, pas à celui de la science.

13. Il est important de réaliser que les phénomènes psi, les EMI durant un arrêt cardiaque et les évidences reproductibles provenant des études de médiums doués, n’apparaissent anormaux que lorsqu’ils sont appréhendés à travers les lentilles du matérialisme.

14. Les théories matérialistes échouent à expliquer comment le cerveau pourrait générer l’esprit et elles sont incapables de rendre compte des évidences empiriques discutées dans ce manifeste. Cet échec indique qu’il est maintenant temps de nous libérer des chaînes de la vieille idéologie matérialiste, d’élargir notre conception du monde naturel et d’embrasser un paradigme post-matérialiste.

15. Selon le paradigme post-matérialiste:
a) L’esprit représente un aspect de la réalité tout aussi primordial que le monde physique. L’esprit joue un rôle fondamental dans l’univers, il ne peut être dérivé de la matière et réduit à quelque chose de plus basique.
b) Il existe une interconnexion profonde entre l’esprit et le monde physique.
c) L’esprit (la volonté/l’intention) peut affecter l’état du monde physique et opérer de manière non-locale, c’est- à–dire qu’il n’est pas confiné à des points spécifiques dans l’espace (tels que le cerveau et le corps) et le temps (tel que le présent). Puisque l’esprit peut influencer non-localement le monde physique, les intentions, émotions et désirs d’un expérimentateur peuvent affecter les résultats expérimentaux, même lorsque des approches contrôlées expérimentales (par exemple, en double aveugle) sont utilisées.
d) Les esprits individuels ne sont apparemment pas limités et peuvent s’unir. Cela suggère l’existence d’un Esprit qui englobe tous les esprits individuels.
e) Les EMI survenant durant un arrêt cardiaque suggèrent que le cerveau agit comme un transcepteur de l’activité mentale, c’est- à–dire que l’esprit se manifeste à travers le cerveau mais qu’il n’est pas produit par cet organe. Les EMI survenant durant un arrêt cardiaque, combinées aux évidences provenant des études de médiums doués, suggèrent la survie de la conscience après la mort et l’existence de domaines de réalité qui ne sont pas physiques.
f) Les scientifiques ne devraient pas être effrayés d’étudier la spiritualité et les expériences spirituelles car elles constituent un aspect central de l’existence humaine.

16. La science post-matérialiste ne rejette pas les observations empiriques et la grande valeur des accomplissements scientifiques réalisés jusqu’à présent. Elle cherche plutôt à accroître notre capacité à comprendre les merveilles de la nature et, ce faisant, à nous permettre de redécouvrir que l’esprit est un aspect majeur de la fabrique de l’univers. La science post-matérialiste est inclusive de la matière, qu’elle perçoit comme un constituant fondamental de l’univers.

17. Le paradigme post-matérialiste a de profondes implications. Il change fondamentalement la vision que nous avons de nous-mêmes, nous redonnant dignité et pouvoir en tant qu’êtres humains et en tant que scientifiques. Ce paradigme encourage des valeurs positives telles que la compassion, le respect et la paix. En mettant l’emphase sur la connexion intime entre nous-mêmes et la nature, le paradigme post-matérialiste promeut aussi la conscience environnementale et la préservation de notre biosphère. Ce paradigme nous permet également de redécouvrir ce qui a été oublié pendant 400 ans, à savoir qu’une compréhension transmatérielle vécue peut être la pierre angulaire de la santé et du bien-être. Cela a été enseigné pendant longtemps par les anciennes approches corps-esprit ainsi que par les traditions religieuses et contemplatives.

18. Le passage de la science matérialiste à la science post-matérialiste peut être d’une importance vitale pour l’évolution de la civilisation humaine. Ce passage peut être encore plus crucial que la transition du géocentrisme à l’héliocentrisme.

vendredi 12 juin 2020

Apprendre à respirer par le nez uniquement.

Apprendre à respirer par le nez uniquement.

The oxygen advantage : simple, scientifically proven breathing techniques to help you become healthier, slimmer, faster and fitter. L’avantage de l’oxygène : des techniques respiratoires simples et scientifiquement prouvées pour vous aider à devenir mieux portant, plus mince, plus rapide et mieux portant par Patrick Mc Keown.

Le livre a été publié en 2015 aux éditions HarperCollins ; il comporte 14 chapitres et 4 parties. L’auteur qui n’est pas médecin est un ancien asthmatique qui a pu en guérir grâce aux  techniques respiratoires d’un médecin russe, le Dr konstantin Buteyko. Ce livre se fonde sur les observations faites alors qu’il partageait cette méthode aux personnes souffrant de problèmes respiratoires.

Le préfacier, le Dr Joseph Mercola, remarque à l’entame de l’ouvrage que les personnes vivant en altitude, où l’air est rarefié, vivent plus longtemps.

Le constat peut sembler surprenant : nous respirons mal en général, nous ne savons pas bien respirer. A cause d’un style de vie fait d’inactivité, de mauvaise alimentation, de stress, nous respirons mal et cela a pour conséquences la diminution de nos performances physiques et intellectuelles, la prise de poids, les insomnies, la fatigue, les maladies. Nous respirons la bouche ouverte, ce qui est un problème. La bouche est faite pour manger et pour parler ; il faut s’appliquer à respirer par le nez qui a été fait pour cela. Dormir la bouche ouverte est déconseillé. Comme la nourriture, l’oxygène consommé en trop grande quantité devient nuisible pour la santé. Il faut respirer de telle manière que l’organisme reçoive la quantité optimale d’oxygène dont il a besoin. L’abondance d’oxygène favorise la multiplication des radicaux libres qui sont nuisibles et qui favorisent le vieillissement.

L’auteur a donc identifié ce qu’il appelle la surrespiration chronique, une mauvaise façon de respirer très répandue fortement ancrée dans nos moeurs, et  qui consiste à absorber une trop grande quantité d’air. C’est une respiration bruyante, erratique, lourde qui met en mouvement la poitrine et non le ventre.

Mieux respirer consiste à augmenter la quantité d’oxygène dans l’organisme, ce qui permet de procurer plus d’oxygène aux muscles et aux organes, donc au cœur et au cerveau, ce qui accroît nos capacités physiques. En effet, c’est la quantité de dioxyde de carbone présent dans le sang qui détermine la quantité d’oxygène qui peut être livrée aux organes. Pour passer des globules rouges qui en regorgent aux cellules, il y a un facteur qui est la quantité de dioxyde de carbone présente.

Les techniques respiratoires enseignées ici ne sont pas des inventions de l’auteur ; ce sont des pratiques connues depuis des millénaires, mais qui ont été abandonnées au profit d’une respiration qui nous procure une trop grande quantité d’oxygène et qui est de ce fait malsaine.

Par la bonne respiration, nous pouvons retrouver la forme physique, perdre du poids, etc.

L’auteur explique le processus respiratoire et insiste sur le rôle du dioxyde de carbone. La surrespiration et l’hyperventilation retirent des cellules, du poumon et du sang une trop grande quantité de dioxyde de carbone ; ce qui provoque la retention de l’oxygène par les cellules sanguines. Le paradoxe de l’oxygène consiste en ceci : le sang en est largement pourvu, mais les muscles et les organes qui en ont besoin n’en ont pas assez.

La respiration par la bouche en état d’éveil ou pendant le sommeil, qui est une des manifestations de la surrespiration, est à l’origine de la fatigue, du manque de concentration, de la faible productivité, et de la mauvaise humeur.

La respiration avec la bouche se faisait normalement en situation de réponse au stress (fuite ou combat) et c’est la partie haute de la poitrine qui est en mouvement. Tandis que la respiration avec le nez met l’abdomen en mouvement ; c’est une respiration calme, régulière, stable.

La vraie santé et la paix intérieure résulte d’une respiration par le nez, calme, douce, abdominale, sans effort, rythmique, et marquée par une pause à l’expiration.

La rétention respiratoire est une pratique très avantageuse pour la santé. Elle procure les avantages de la vie à haute altitude où l’oxygène est raréfié ; on peut citer entre autres la baisse de la sensibilité au dioxyde de carbone, une endurance accrue, une réduction de l’inconfort dû à l’accumulation de l’acide lactique, une augmentation de la capacité du sang à transporter l’oxygène, etc.

Etre dans le flow ou dans la zone, c’est être capable de consacrer toute son attention à l’activité menée, de s’y concentrer entièrement au point de ne pas voir le temps passer, c’est être complètement absorbé par l’activité ; on est comme dans un état second. On perd en plus de la notion du temps, la conscience et soi ; aucune pensée parasite ne nous traverse l’esprit qui est comme anesthésié. On réalise la tâche automatiquement, sans y penser, sans penser à l’objectif initial, en ignorant l’entourage ; l’instinct et l’intuition prennent le dessus et nos capacités analytiques sont bloquées, c’est dire que ce sont les deux hémisphères du cerveau qui sont mises à contribution dans cet état. C’est vivre pleinement l’instant présent. C’est le secret de la haute performance. Ce concept a été popularisé dans les années 1990 par le psychologue Mihaly Csikszentmihaly. Cela se produit dans le domaine du sport, de la musique, des arts, de l’écriture, etc.

Un esprit hyperactif plein de pensées dont l’opportunité et la pertinence sont douteuses est peu propice à la focalisation et à la productivité ; cela cause plus de stress, d’anxiété et de dépression. D’où la nécessité d’apprendre à contrôler et à calmer l’esprit, ce qui peut permettre d’entrer dans le flow à volonté. La méditation qui permet de prendre conscience de nos pensées, de nos émotions et de notre ressenti aide à calmer l’esprit ; elle permet aussi de réduire les pensées répétitives et inutiles.

L’intelligence intuitive qui se manifeste quand on est dans le flow ne s’apprend pas, cela s’expérimente ; cela permet de réaliser des prouesses. Steve Jobs disait que cette intelligence est plus puissante que l’intelligence intellectuelle basée sur le raisonnement logique, sur l’esprit analytique, sur le cerveau gauche. On peut y accéder par la méditation, qui permet de calmer l’esprit.

Un esprit calme, serein et concentré est toujours un atout surtout dans des situations stressantes.

La méditation de pleine conscience permet de faire attention à notre monologue interne et permet de mettre fin au cycle de pensées compulsives et de sortir de la prison du doute, de l’incertitude ; ceux qui sont prisonniers de leurs pensées sont incapables de se concentrer et de focaliser leur attention sur une tâche. C’est là où l’aphorisme « connais-toi toi-même » prend tout son sens.

Nous possédons, à travers notre esprit possède un pouvoir que nous pouvons contrôler en faisant attention aux pensées que nous entretenons. La qualité de notre vie en dépend : notre humeur, notre sommeil, notre santé.

Notre intention pendant la méditation est de faire des efforts pour être conscient de notre esprit, pour observer nos pensées et veiller à rester immobile et présent. Les pensées vont défiler, c’est ainsi la nature de l’esprit humain ; chaque fois que l’esprit s’évade, le ramener doucement  en portant notre attention sur notre respiration et sur l’intérieur du corps.

Dans un esprit calme il y a de l’espace pour les idées créatives et les solutions à nos problèmes.

Le contrôle de la respiration a parmi ses conséquences le contrôle de l’appétit, ce qui peut entraîner la perte du poids. Donc bien respirer fait perdre du poids. La surrespiration fait baisser la quantité d’oxygène dans le sang, le rendant moins acide ; c’est ce qui augmente l’appétit et l’envie de consommer des aliments acidifiants. La rétention respiratoire a l’effet inverse en maintenant l’acidité du sang au bon niveau. (la concentration de dioxyde de carbone permet de maintenir la bonne valeur du pH, ce qui réduit la faim). Pour faire perdre durablement du poids, il faut rendre le processus automatique, inconscient ; cela ne doit plus dépendre de notre volonté ou de nos efforts conscients pour éviter tel aliment ou tel comportement à risque.

à suivre...

140620

Jean-Claude TCHASSE

jeudi 11 juin 2020

Nous sommes conçus pour vivre longtemps (au moins 120 ans), et en bonne santé.

Nous sommes conçus pour vivre longtemps (au moins 120 ans), et en bonne santé.

Tel est le titre que je peux donner à la note de lecture du livre

Human by design/from evolution by chance to transformation by choice by Gregg Braden.

Devenir humain par intention/ passer de l’évolution par hasard à la transformation par choix.

Ouvrage de 300 pages publié aux éditions Hay House en octobre 2017 pour la première édition, il comprend deux parties et 8 chapitres. Une nouvelle édition de l’ouvrage est parue en 2019 avec pour titre « The science of self-empowerment : awakening the new human story ».  L’objectif de l’auteur est de rendre le lecteur plus compétent par une nouvelle façon de penser et en lui donnant de nouvelles raisons de penser différemment. De fait certaines informations de ce livre vont secouer des idées reçues, des croyances adoptées sans bien réfléchir à leur signification et à leur portée.

Notre attitude, nos réactions, nos attentes, nos réalisations sont fonction de l’idée que nous nous faisons de nous-même et de notre société ; ces idées elles dépendent de nos origines. Encore faut-il que ces idées soient vraies et fondées.

S’appuyant sur les nouvelles découvertes scientifiques dans les domaines de la génétique, la biologie moléculaire, de l’épigénétique et de la neurocardiologie, L’auteur remet en question la théorie de l‘évolution de Darwin dans sa tentative de répondre à la question : « qui sommes-nous ? ». au lieu de chercher à adapter les nouvelles découvertes à la théorie existante, objet de contestations, autant admettre les insuffisances de cette théorie et en écrire une nouvelle, du moins en ce qui concerne les humains.

Notre espèce l’homo sapiens sapiens n’a pas beaucoup évolué depuis son ancêtre anciennement appelé l’homme de cro-magnon et aujourd’hui appelé humain anatomiquement moderne apparu il y a 2000 siècles.

On a constaté que le second chromosome humain le plus large résulte de la fusion de deux chromosomes du chimpanzé sans que cela soit le résultat d’une lente et longue évolution comme l’aurait prévu Darwin.

L’existence de notre espèce résulte de la volonté d’une ou de plusieurs intelligences supérieures et nous avons une mission, un objectif à atteindre et pour cela nous avons été dotés dès l’apparition de notre espèce de caractéristiques particulières qui nous distinguent des autres espèces. Le potentiel humain que la science découvre seulement aujourd’hui grâce au progrès de la technologie existe depuis deux cent mille ans et ne résulte pas d’un quelconque phénomène d’évolution.

La théorie de Darwin parle de la survie du plus fort, de lutte, de compétition et de concurrence entre les espèces, et elle a été malencontreusement transposée aux êtres humains. L’état de notre monde actuel est le résultat de cette transposition ; les êtres humains sont en guerre à cause de leurs différences (race, religions et diverses croyances) et la compétition pour les ressources supposées limitées de la planète.

Le tribalisme ambiant et rampant utilisé par les colonisateurs pour diviser nos peuples en Afrique et dont certains ont fait un moyen de conquête et de conservation du pouvoir politique est une illustration de cette mentalité darwinienne. Une fois qu’on a ce pouvoir on essaie par tous les moyens possibles de le conserver indéfiniment et on accuse ceux qu’on considère à tort ou à raison comme des concurrents de tous les maux. Cette approche est la cause des conflits meurtriers qui ont lieu et les pays qui en ont été épargnés demeurent sous la menace d’imminentes déflagrations sanglantes.

Notre espèce ne descend pas de l’homme du Néanderthal. Et cela a été prouvé par la comparaison de l’ADN de cet homme de Néanderthal à celui de l’homo sapiens.

Même s’il n’y a pas eu évolution comme l’a prétendu Darwin, on a tout de même constaté deux phénomènes spontanés : la mutation d’un gène qui a rendu l’humain capable de parler, et la fusion d’ADN à l’origine du second chromosome humain le plus large. En s’interrogeant sur les causes profondes de ces phénomènes, l’auteur préconise une troisièe voie entre le créationnisme et l’évolutionnisme : la mutation dirigée.

Notre organisme est doté de capacités d’auto-guérison, de sympathie, d’empathie, de compassion, d’intuition.

Le cœur a un cerveau, donc de la mémoire et peut faire preuve d’intelligence. Le cerveau de notre cœur communique avec celui de notre boite crânienne, longtemps considéré comme le seul cerveau. Cette découverte est à l’origine d’un nouveau domaine d’étude, la neurocardiologie. Ce cerveau peut expliquer nos capacités d’intuition, de précognition, d’auto-guérison, de super apprentissage. L’auteur nous encourage à écouter notre cœur et à en faire un guide ; il nous indique notamment comment on peut poser des questions au cœur surtout en face de dilemmes. Il suggère pour cela une démarche en cinq étapes dont les trois premières forment une technique appelée « Quick-coherence » ou cohérence rapide en français, permet de créer la cohérence cœur-cerveau.

L’une des découvertes les plus surprenantes du projet de séquençage du génome humain, c’est le nombre largement  inférieur de gènes décomptés. En effet alors qu’on s’attendait à environ 100000 gènes, on en a trouvé que 24000 gènes environ. L’un des explications est que un gène peut produire plusieurs protéines. Et l’auteur d’expliquer que ce n’est pas le seul cas des hypothèses non fondées ont conduit les scientifiques à des impasses.

J’ai retenu à la lecture de cet ouvrage que toute mort avant l’âge de 120 ans est une mort prématurée. L’auteur cite le passage du livre de la Genèse (chapitre 6 ; verset 3) où Dieu lui-même fixe la durée de vie de l’humain à 120 ans. Et ceci est corroboré par la science qui montre que notre organisme est conçu pour vivre longtemps. Il parle de la longueur des télomères à la naissance et les scientifiques indiquent à combien de divisions cellulaires correspond cette longueur ; c’est la limite de Hayflick, correspondant à 120 ans, fixés par Dieu. Il parle également de la télomérase qui permet de rallonger les télomères, ce qui veut dire que le raccourcissement des télomères n’est pas irréversible, d’où la possibilité d’aller au-delà de 120 ans. Le cas du chinois Li Ching-Yuen qui a vécu de 1677 au XVIIè siècle à 1933 au XXè siècle soit, tenez-vous bien, 256 ans, donne à refléchir ! il parle également des moines et des nonnes du Tibet qui atteignent facilement 120 ans.

Il faut préciser qu’il s’agit de vivre longtemps et en bonne santé. Nous avons malheureusement une mauvaise perception de la vieillesse, que nous associons à la dégradation de nos facultés physiques, mentales et intellectuelles. Nous assimilons la vieillesse à la maladie chronique, donc à la souffrance. L’image de personnes âgées recourbées parce que rendues  incapables de se redresser, dans des chaises roulantes, ayant perdu leur autonomie, qui doivent être pris en charge par leurs enfants en Afrique  et que les blancs envoient dans les maisons de retraite nous hante. Il y a une célère devinette qui traduit cela : « quel est l’animal qui marche à quatre pattes le matin, à deux pattes en journée, et à trois pattes le soir ? ». Admettons désormais que nous pouvons être plein de vigueur et de vitalité à 80, 90 ou même 100 ans !  L’auteur de cet ouvrage nous apprend qu’il est possible d’atteindre et dépasser 120 ans et même de vivre plusieurs siècles !

Les activités et les attitudes qui contribuent à la longévité en maintenant de longs télomères sont la réduction du stress, l’activité physique, la bonne alimentation. Une alimentation basée sur les plantes riches en antioxydants et en phytonutriments provenant des légumes verts à feuilles (choux, épinards, laitue, etc.) contribuent à l’allongement des télomères et à un ADN en bon état.

Le stress chronique qui consiste à se croire dépassé par les évènements, piégé, impuissant, vulnérable de façon prolongée, contribue à raccourcir les télomères, donc à réduire la longévité.

Rester en bonne santé revient à offrir à l’organisme l’environnement dont il a besoin pour faire ce pour quoi il est conçu : guérir, et cela au niveau de nos gènes.

220520

Jean-Claude TCHASSE

The 100 benefits of meditation

The 100 benefits of meditation

Physiological benefits:
1. Lowers oxygen consumption.
2. Reduces respiratory rate.
3. Increases blood flow and slows heart rate.
4. Increases tolerance to exercise.

5. Enables deeper levels of physical relaxation.
6. Reduces blood pressure.
7. Lowers blood lactate levels (raised levels can cause anxiety attacks).
8. Eases muscle tension.
9. Helps alleviate chronic conditions, including allergies and arthritis.
10. Reduces symptoms of premenstrual syndrome.
11. Assists post-operative healing.
12. Enhances the immune system.
13. Reduces activity of viruses and emotional distress.
14. Boosts energy levels, strength and fitness.
15. Helps with weight loss.
16. Reduces number of free radicals and minimizes tissue damage.
17. Boosts skin resistance.
18. Reduces cholesterol levels, lowering risk of cardiovascular disease.
19. Improves flow of air to the lungs, resulting in easier breathing.
20. Slows the ageing process.
21. Raises levels of DHEAS (dehydroepiandrosterone).
22. Prevents, slows, or controls pain associated with chronic diseases.
23. Makes you sweat less.
24. Cures headaches and migraines.
25. Increases orderliness of brain functioning.
26. Reduces need for medical care.
27. Boosts energy efficiency.
28. Makes participants more inclined to get involved in sports and other
activities.
29. Significantly relieves asthma symptoms.
30. Improves performance in athletic events.
31. Normalizes our optimum weight.
32. Harmonizes our endocrine system.
33. Relaxes our nervous system.
34. Produces lasting beneficial changes in brain's electrical activity.
35. Cures infertility (the stresses of infertility can interfere with the release of
hormones that regulate ovulation).
Psychological benefits:
36. Builds self-confidence.
37. Increases serotonin levels, which affect mood and behavior.

38. Helps resolve phobias and fears.
39. Helps control thoughts.
40. Helps with focus and concentration.
41. Increases creativity.
42. Increases brainwave coherence.
43. Improves learning ability and memory.
44. Increases feelings of vitality and rejuvenation.
45. Increases emotional stability.
46. Improves relationships.
47. Reduces rate of mental deterioration.
48. Makes it easier to cut out bad habits.
49. Helps develop intuition.
50. Increases productivity.
51. Improves relations at home and at work.
52. Enables you to assess situations with greater clarity and perspective.
53. Helps you to ignore superfluous issues.
54. Increases ability to solve complex problems.
55. Purifies your character.
56. Develops will power.
57. Improves communication between the two brain hemispheres.
58. Helps you react more quickly and effectively to stressful situations.
59. Improves perceptual ability and motor performance.
60. Boosts growth rate of intelligence.
61. Increases job satisfaction.
62. Increases the capacity for intimate contact with loved ones.
63. Decreases susceptibility to mental illness.
64. Improves social interaction.
65. Reduces aggressive tendencies.
66. Makes it easier to quit bad habits such as smoking or excessive drinking.
67. Reduces need for, and dependency on, drugs and/or medication.
68. Makes you need less sleep.
69. Helps you to fall asleep more easily; can help cure insomnia.
70. Increases sense of responsibility.
71. Reduces road rage.
72. Decreases restless thinking.
73. Decreases tendency to worry.
74. Increases listening skills and empathy.
75. Helps you to make more accurate judgements.
76. Increases tolerance levels.

77. Gives you composure needed to act in considered and constructive ways.
78. Helps you to develop a stable, more balanced personality.
79. Boosts emotional maturity.
Spiritual benefits:
80. Helps you keep things in perspective.
81. Provides peace of mind; is a gateway to happiness.
82. Helps you discover your purpose.
83. Increases self-actualization.
84. Increases compassion.
85. Increases wisdom.
86. Facilitates a deeper understanding of yourself and others.
87. Harmonizes body, mind and spirit.
88. Encourages a deeper level of spiritual relaxation.
89. Increases acceptance of oneself.
90. Helps you to learn forgiveness.
91. Changes attitudes to life.
92. Creates a deeper relationship with the spiritual world.
93. Allows you to attain enlightenment.
94. Improves ability to focus on your inner self.
95. Helps with living in the present moment.
96. Creates a widening, deepening capacity for love.
97. Allows you to discover the power and consciousness beyond the ego.
98. Allows you to experience an inner sense of knowingness.
99. Allows you to experience a sense of oneness.
100. Increases synchronicity in your life.

excerpts of the book "Read me I'm magical Open Me and I Will Reveal 12 Secrets to Love, Happiness & Personal Power.As You Leaf Through Me See How Remarkable You Feel." by ALINKA RUTKOWSKA