Nous sommes conçus pour
vivre longtemps (au moins 120 ans), et en bonne santé.
Tel est le titre que je
peux donner à la note de lecture du livre
Human by design/from
evolution by chance to transformation by choice by Gregg Braden.
Devenir humain par intention/ passer de l’évolution par
hasard à la transformation par choix.
Ouvrage de 300 pages publié aux éditions Hay House en octobre
2017 pour la première édition, il comprend deux parties et 8 chapitres. Une
nouvelle édition de l’ouvrage est parue en 2019 avec pour titre « The science of self-empowerment :
awakening the new human story ».
L’objectif de l’auteur est de rendre le lecteur plus compétent par une
nouvelle façon de penser et en lui donnant de nouvelles raisons de penser
différemment. De fait certaines informations de ce livre vont secouer des idées
reçues, des croyances adoptées sans bien réfléchir à leur signification et à
leur portée.
Notre attitude, nos réactions, nos attentes, nos réalisations
sont fonction de l’idée que nous nous faisons de nous-même et de notre
société ; ces idées elles dépendent de nos origines. Encore faut-il que
ces idées soient vraies et fondées.
S’appuyant sur les nouvelles découvertes scientifiques dans
les domaines de la génétique, la biologie moléculaire, de l’épigénétique et de
la neurocardiologie, L’auteur remet en question la théorie de l‘évolution de
Darwin dans sa tentative de répondre à la question : « qui
sommes-nous ? ». au lieu de chercher à adapter les nouvelles
découvertes à la théorie existante, objet de contestations, autant admettre les
insuffisances de cette théorie et en écrire une nouvelle, du moins en ce qui
concerne les humains.
Notre espèce l’homo sapiens sapiens n’a pas beaucoup évolué
depuis son ancêtre anciennement appelé l’homme de cro-magnon et aujourd’hui
appelé humain anatomiquement moderne apparu il y a 2000 siècles.
On a constaté que le second chromosome humain le plus large
résulte de la fusion de deux chromosomes du chimpanzé sans que cela soit le
résultat d’une lente et longue évolution comme l’aurait prévu Darwin.
L’existence de notre espèce résulte de la volonté d’une ou de
plusieurs intelligences supérieures et nous avons une mission, un objectif à
atteindre et pour cela nous avons été dotés dès l’apparition de notre espèce de
caractéristiques particulières qui nous distinguent des autres espèces. Le
potentiel humain que la science découvre seulement aujourd’hui grâce au progrès
de la technologie existe depuis deux cent mille ans et ne résulte pas d’un
quelconque phénomène d’évolution.
La théorie de Darwin parle de la survie du plus fort, de
lutte, de compétition et de concurrence entre les espèces, et elle a été
malencontreusement transposée aux êtres humains. L’état de notre monde actuel
est le résultat de cette transposition ; les êtres humains sont en guerre
à cause de leurs différences (race, religions et diverses croyances) et la
compétition pour les ressources supposées limitées de la planète.
Le tribalisme ambiant et rampant utilisé par les
colonisateurs pour diviser nos peuples en Afrique et dont certains ont fait un
moyen de conquête et de conservation du pouvoir politique est une illustration
de cette mentalité darwinienne. Une fois qu’on a ce pouvoir on essaie par tous
les moyens possibles de le conserver indéfiniment et on accuse ceux qu’on
considère à tort ou à raison comme des concurrents de tous les maux. Cette
approche est la cause des conflits meurtriers qui ont lieu et les pays qui en
ont été épargnés demeurent sous la menace d’imminentes déflagrations
sanglantes.
Notre espèce ne descend pas de l’homme du Néanderthal. Et
cela a été prouvé par la comparaison de l’ADN de cet homme de Néanderthal à
celui de l’homo sapiens.
Même s’il n’y a pas eu évolution comme l’a prétendu Darwin,
on a tout de même constaté deux phénomènes spontanés : la mutation d’un
gène qui a rendu l’humain capable de parler, et la fusion d’ADN à l’origine du
second chromosome humain le plus large. En s’interrogeant sur les causes profondes
de ces phénomènes, l’auteur préconise une troisièe voie entre le créationnisme
et l’évolutionnisme : la mutation dirigée.
Notre organisme est doté de capacités d’auto-guérison, de
sympathie, d’empathie, de compassion, d’intuition.
Le cœur a un cerveau, donc de la mémoire et peut faire preuve
d’intelligence. Le cerveau de notre cœur communique avec celui de notre boite crânienne,
longtemps considéré comme le seul cerveau. Cette découverte est à l’origine
d’un nouveau domaine d’étude, la neurocardiologie. Ce cerveau peut expliquer nos capacités d’intuition, de précognition,
d’auto-guérison, de super apprentissage. L’auteur nous encourage à écouter
notre cœur et à en faire un guide ; il nous indique notamment comment on
peut poser des questions au cœur surtout en face de dilemmes. Il suggère pour
cela une démarche en cinq étapes dont les trois premières forment une technique
appelée « Quick-coherence » ou cohérence rapide en français, permet
de créer la cohérence cœur-cerveau.
L’une des découvertes les plus surprenantes du projet de
séquençage du génome humain, c’est le nombre largement inférieur de gènes décomptés. En effet alors
qu’on s’attendait à environ 100000 gènes, on en a trouvé que 24000 gènes
environ. L’un des explications est que un gène peut produire plusieurs
protéines. Et l’auteur d’expliquer que ce n’est pas le seul cas des hypothèses
non fondées ont conduit les scientifiques à des impasses.
J’ai retenu à la lecture de cet ouvrage que toute mort avant
l’âge de 120 ans est une mort prématurée. L’auteur cite le passage du livre de
la Genèse (chapitre 6 ; verset 3) où Dieu lui-même fixe la durée de vie de
l’humain à 120 ans. Et ceci est corroboré par la science qui montre que notre
organisme est conçu pour vivre longtemps. Il parle de la longueur des télomères
à la naissance et les scientifiques indiquent à combien de divisions
cellulaires correspond cette longueur ; c’est la limite de Hayflick,
correspondant à 120 ans, fixés par Dieu. Il parle également de la télomérase
qui permet de rallonger les télomères, ce qui veut dire que le raccourcissement
des télomères n’est pas irréversible, d’où la possibilité d’aller au-delà de
120 ans. Le cas du chinois Li Ching-Yuen qui a vécu de 1677 au XVIIè siècle à
1933 au XXè siècle soit, tenez-vous bien, 256 ans, donne à refléchir ! il
parle également des moines et des nonnes du Tibet qui atteignent facilement 120
ans.
Il faut préciser qu’il s’agit de vivre longtemps et en bonne santé. Nous avons
malheureusement une mauvaise perception de la vieillesse, que nous associons à
la dégradation de nos facultés physiques, mentales et intellectuelles. Nous
assimilons la vieillesse à la maladie chronique, donc à la souffrance. L’image
de personnes âgées recourbées parce que rendues incapables de se redresser, dans des chaises
roulantes, ayant perdu leur autonomie, qui doivent être pris en charge par
leurs enfants en Afrique et que les
blancs envoient dans les maisons de retraite nous hante. Il y a une célère
devinette qui traduit cela : « quel est l’animal qui marche à quatre
pattes le matin, à deux pattes en journée, et à trois pattes le
soir ? ». Admettons désormais que nous pouvons être plein de vigueur
et de vitalité à 80, 90 ou même 100 ans ! L’auteur de cet ouvrage nous apprend qu’il est
possible d’atteindre et dépasser 120 ans et même de vivre plusieurs
siècles !
Les activités et les attitudes qui contribuent à la longévité
en maintenant de longs télomères sont la réduction du stress, l’activité
physique, la bonne alimentation. Une alimentation basée sur les plantes riches
en antioxydants et en phytonutriments provenant des légumes verts à feuilles
(choux, épinards, laitue, etc.) contribuent à l’allongement des télomères et à
un ADN en bon état.
Le stress chronique qui consiste à se croire dépassé par les
évènements, piégé, impuissant, vulnérable de façon prolongée, contribue à
raccourcir les télomères, donc à réduire la longévité.
Rester en bonne santé revient à offrir à l’organisme l’environnement
dont il a besoin pour faire ce pour quoi il est conçu : guérir, et cela au
niveau de nos gènes.
220520
Jean-Claude TCHASSE
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