Apprendre à respirer par le nez
uniquement.
The oxygen advantage : simple,
scientifically proven breathing techniques to help you become healthier,
slimmer, faster and fitter. L’avantage de l’oxygène : des techniques
respiratoires simples et scientifiquement prouvées pour vous aider à devenir
mieux portant, plus mince, plus rapide et mieux portant par Patrick Mc Keown.
Le livre a été publié en 2015 aux
éditions HarperCollins ; il comporte 14 chapitres et 4 parties. L’auteur
qui n’est pas médecin est un ancien asthmatique qui a pu en guérir grâce aux techniques respiratoires d’un médecin russe,
le Dr konstantin Buteyko. Ce livre se fonde sur les observations faites alors
qu’il partageait cette méthode aux personnes souffrant de problèmes
respiratoires.
Le préfacier, le Dr Joseph Mercola,
remarque à l’entame de l’ouvrage que les personnes vivant en altitude, où l’air
est rarefié, vivent plus longtemps.
Le constat peut sembler surprenant :
nous respirons mal en général, nous ne savons pas bien respirer. A cause d’un
style de vie fait d’inactivité, de mauvaise alimentation, de stress, nous respirons
mal et cela a pour conséquences la diminution de nos performances physiques et
intellectuelles, la prise de poids, les insomnies, la fatigue, les maladies.
Nous respirons la bouche ouverte, ce qui est un problème. La bouche est faite
pour manger et pour parler ; il faut s’appliquer à respirer par le nez qui
a été fait pour cela. Dormir la bouche ouverte est déconseillé. Comme la
nourriture, l’oxygène consommé en trop grande quantité devient nuisible pour la
santé. Il faut respirer de telle manière que l’organisme reçoive la quantité
optimale d’oxygène dont il a besoin. L’abondance d’oxygène favorise la
multiplication des radicaux libres qui sont nuisibles et qui favorisent le
vieillissement.
L’auteur a donc identifié ce qu’il
appelle la surrespiration chronique, une mauvaise façon de respirer très
répandue fortement ancrée dans nos moeurs, et
qui consiste à absorber une trop grande quantité d’air. C’est une
respiration bruyante, erratique, lourde qui met en mouvement la poitrine et non
le ventre.
Mieux respirer consiste à augmenter
la quantité d’oxygène dans l’organisme, ce qui permet de procurer plus
d’oxygène aux muscles et aux organes, donc au cœur et au cerveau, ce qui
accroît nos capacités physiques. En effet, c’est la quantité de dioxyde de
carbone présent dans le sang qui détermine la quantité d’oxygène qui peut être
livrée aux organes. Pour passer des globules rouges qui en regorgent aux
cellules, il y a un facteur qui est la quantité de dioxyde de carbone présente.
Les techniques respiratoires
enseignées ici ne sont pas des inventions de l’auteur ; ce sont des
pratiques connues depuis des millénaires, mais qui ont été abandonnées au
profit d’une respiration qui nous procure une trop grande quantité d’oxygène et
qui est de ce fait malsaine.
Par la bonne respiration, nous
pouvons retrouver la forme physique, perdre du poids, etc.
L’auteur explique le processus
respiratoire et insiste sur le rôle du dioxyde de carbone. La surrespiration et
l’hyperventilation retirent des cellules, du poumon et du sang une trop grande
quantité de dioxyde de carbone ; ce qui provoque la retention de l’oxygène
par les cellules sanguines. Le paradoxe de l’oxygène consiste en ceci : le
sang en est largement pourvu, mais les muscles et les organes qui en ont besoin
n’en ont pas assez.
La respiration par la bouche en
état d’éveil ou pendant le sommeil, qui est une des manifestations de la
surrespiration, est à l’origine de la fatigue, du manque de concentration, de
la faible productivité, et de la mauvaise humeur.
La respiration avec la bouche se
faisait normalement en situation de réponse au stress (fuite ou combat) et
c’est la partie haute de la poitrine qui est en mouvement. Tandis que la
respiration avec le nez met l’abdomen en mouvement ; c’est une respiration
calme, régulière, stable.
La vraie santé et la paix
intérieure résulte d’une respiration par le nez, calme, douce, abdominale, sans
effort, rythmique, et marquée par une pause à l’expiration.
La rétention respiratoire est une
pratique très avantageuse pour la santé. Elle procure les avantages de la vie à
haute altitude où l’oxygène est raréfié ; on peut citer entre autres la
baisse de la sensibilité au dioxyde de carbone, une endurance accrue, une
réduction de l’inconfort dû à l’accumulation de l’acide lactique, une
augmentation de la capacité du sang à transporter l’oxygène, etc.
Etre dans le flow ou dans la zone,
c’est être capable de consacrer toute son attention à l’activité menée, de s’y
concentrer entièrement au point de ne pas voir le temps passer, c’est être
complètement absorbé par l’activité ; on est comme dans un état second. On
perd en plus de la notion du temps, la conscience et soi ; aucune pensée
parasite ne nous traverse l’esprit qui est comme anesthésié. On réalise la
tâche automatiquement, sans y penser, sans penser à l’objectif initial, en
ignorant l’entourage ; l’instinct et l’intuition prennent le dessus et nos
capacités analytiques sont bloquées, c’est dire que ce sont les deux
hémisphères du cerveau qui sont mises à contribution dans cet état. C’est vivre
pleinement l’instant présent. C’est le secret de la haute performance. Ce concept
a été popularisé dans les années 1990 par le psychologue Mihaly Csikszentmihaly.
Cela se produit dans le domaine du sport, de la musique, des arts, de
l’écriture, etc.
Un esprit hyperactif plein de
pensées dont l’opportunité et la pertinence sont douteuses est peu propice à la
focalisation et à la productivité ; cela cause plus de stress, d’anxiété
et de dépression. D’où la nécessité d’apprendre à contrôler et à calmer
l’esprit, ce qui peut permettre d’entrer dans le flow à volonté. La méditation
qui permet de prendre conscience de nos pensées, de nos émotions et de notre
ressenti aide à calmer l’esprit ; elle permet aussi de réduire les pensées
répétitives et inutiles.
L’intelligence intuitive qui se
manifeste quand on est dans le flow ne s’apprend pas, cela s’expérimente ;
cela permet de réaliser des prouesses. Steve Jobs disait que cette intelligence
est plus puissante que l’intelligence intellectuelle basée sur le raisonnement
logique, sur l’esprit analytique, sur le cerveau gauche. On peut y accéder par
la méditation, qui permet de calmer l’esprit.
Un esprit calme, serein et
concentré est toujours un atout surtout dans des situations stressantes.
La méditation de pleine conscience
permet de faire attention à notre monologue interne et permet de mettre fin au
cycle de pensées compulsives et de sortir de la prison du doute, de
l’incertitude ; ceux qui sont prisonniers de leurs pensées sont incapables
de se concentrer et de focaliser leur attention sur une tâche. C’est là où
l’aphorisme « connais-toi toi-même » prend tout son sens.
Nous possédons, à travers notre esprit
possède un pouvoir que nous pouvons contrôler en faisant attention aux pensées
que nous entretenons. La qualité de notre vie en dépend : notre humeur,
notre sommeil, notre santé.
Notre intention pendant la
méditation est de faire des efforts pour être conscient de notre esprit, pour
observer nos pensées et veiller à rester immobile et présent. Les pensées vont
défiler, c’est ainsi la nature de l’esprit humain ; chaque fois que
l’esprit s’évade, le ramener doucement
en portant notre attention sur notre respiration et sur l’intérieur du
corps.
Dans un esprit calme il y a de
l’espace pour les idées créatives et les solutions à nos problèmes.
Le contrôle de la respiration a
parmi ses conséquences le contrôle de l’appétit, ce qui peut entraîner la perte
du poids. Donc bien respirer fait perdre du poids. La surrespiration fait
baisser la quantité d’oxygène dans le sang, le rendant moins acide ; c’est
ce qui augmente l’appétit et l’envie de consommer des aliments acidifiants. La
rétention respiratoire a l’effet inverse en maintenant l’acidité du sang au bon
niveau. (la concentration de dioxyde de carbone permet de maintenir la bonne
valeur du pH, ce qui réduit la faim). Pour faire perdre durablement du poids,
il faut rendre le processus automatique, inconscient ; cela ne doit plus
dépendre de notre volonté ou de nos efforts conscients pour éviter tel aliment
ou tel comportement à risque.
à suivre...
140620
Jean-Claude TCHASSE
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