Posts du mois de mars 2018
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Les intellectuels organiques, défenseurs
acharnés du régime sont de vulgaires bonimenteurs tout juste mus par la quête
de privilèges et d'honneurs. Voilà ce que prouve à mes yeux l'opération
épervier. Comment un intellectuel, un vrai peut-il soutenir et avaliser un
régime capable d'organiser le théâtre de mauvais goût qui est servi aux
camerounais? Ils ont été incapables de mettre en place des institutions
répondant aux aspirations des populations, surtout parce que ce n'était pas
leur préoccupation. Détournement de derniers publics par milliards,
tribalisme, corruption, favorise, voilà à quoi ils ont conduit avec pour
résultats l'appauvrissement camerounais et des menaces sur la paix. À quoi
ont servi ces savoirs et ces compétences qu'ils ont vendu à prix d'or à la
communauté? Ils étaient certes au service d'un régime, mais ils étaient payés
par nos impôts, et ont profité de leurs positions pour spolier la communauté.
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INFORMATION IMPORTANTE.
LE JEÛNE PEUT ÊTRE PRATIQUÉ À DES FINS THÉRAPEUTIQUES. Oui, on peut jeûner pour guérir de certaines maladies. En particulier, on peut aboutir à la rémission du cancer en associant le jeûne à la chimio, dont les effets secondaires sont considérablement atténués. Des cas sont rapportés dans les chapitres 9 et 10 de l'ouvrage « Le jeûne, une nouvelle thérapie» par Thierry de Lestrade, La découverte, Paris 2013. Les vertus préventives et thérapeutiques du jeûne sont confirmées par le Dr Frédéric Saldmann dans son ouvrage «Le meilleur médicament, c'est vous: votre santé est entre vos mains», Albin Michel, 2013. NB. La médecine allopathique (conventionnelle), dont les recherches sont financés par les grandes firmes pharmaceutiques, est réticente à reconnaître les vertus du jeune qui est gratuit. Si vous êtes intéressé par ces ouvrages, vous pouvez soit les télécharger, soit envoyer un mail à jctchasse2011@gmail.com |
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Les dictateurs ont ceci de commun qu'ils
s'imaginent inamovibles, inexpugnables. Enivrés et aveuglés par leur pouvoir,
trompés par leurs courtisans intéressés, ils pensent que grâce à leurs
manigances et leurs soutiens de tout ordre, ils sont à l'abri de toute
surprise. Ils s'imaginent que leurs congénères qui sont tombés, n'ont pas la
chance qu'ils ont, eux, mais qu'arrive-t-il? Dans cet état d'esprit Ils
ratent leur sortie de scène et finissent piteusement.
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M. Biya peut-il comprendre qu'il est à la
croisée des chemins? Il a 2 options:
1- La fuite en avant qui consisterait à briguer un nouveau mandat de 7 ans, alors que visiblement, il contrôle bien peu de choses, ou 2- Prendre des mesures pour se retirer en beauté et faire oublier ses 35 désastreuses années à la tête de l'État. S'il penche pour la première option, il va truquer les élections comme d'habitude, prendre les mêmes et recommencer avec la gabegie, la corruption, le tribalisme, le favoritisme, etc. il se condamnera ainsi lui-même, car la chute sera dure, très dure même. La folie consiste à faire deux fois la même chose en espérant des résultats différents. D'autres dictateurs plus durs ont quitté le pouvoir piteusement, la queue entre les pattes et ont rejoint les poubelles de l'histoire. C'est la justice immanente qui est imparable et qu'il ne peut corrompre. Dans le deuxième cas, qu'il organise de véritables élections transparentes pour une fois. Cela lui permettra peut-être de se racheter quelque peu. Seulement il s'est entouré d'hagiographes et autres faucons qui, fidèles à sa conception malsaine et nuisible de l'État, sont décidés à piller au maximum et qui sont les auteurs des motions et les marches de soutien. |
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C'est peut être bien de manœuvrer pour
s'octroyer tous les pouvoirs, cela flatte sans doute l'ego de contrôler les
pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, encore faut-il avoir le courage
d'assumer! J'entends même certains déclarer que c'est de bonne guerre, soit! Maintenant
que ce M. se voit obligé d'arrêter des personnes qu'il a nommées au nom du
pouvoir discrétionnaire, en leur laissant croire qu'ils pouvaient piller les
caisses sans inquiétude, de quoi a-t-il l'air? Décidément, le pouvoir de
nomination est une lourde responsabilité, et il faut avoir la carrure d'un
véritable homme d'État pour l'assumer avec bonheur. Manifestement, on est
loin du compte. Vous pouvez instrumentaliser les institutions et vous croirez
vous tirer d'affaire à bon compte. Il reste la justice immanente,
incorruptible et à laquelle nul n'échappera.
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M. Biya ne se rend pas compte du capharnaüm
qu'il a installé par sa conception curieuse et singulière de l'État. Sinon,
comment compte-t-il mener à bien sa prétendue lutte contre la corruption,
alors que, par suite du refus par lui et ses agrégés d'appliquer de
nombreuses dispositions de la loi en général, et du statut de la Fonction
publique en particulier, les organes de gestion prévus, dont le conseil
permanent de discipline et le conseil supérieur de la Fonction publique, n'existent
pas? En leur absence qu'est-ce qui peut dissuader les cadres des régies
financières (douanes, impôts, trésor) célèbres pour leur fâcheuse propension
à plumer les usagers de leurs services, de se livrer à cette sale besogne? M.
Biya a ouvert la boîte de Pandore, il a créé un monstre qu'il ne peut pas
contrôler, malgré ses énormes pouvoirs. Les policiers et les gendarmes
continuent de racketter sans vergogne et sans doute au profit de leurs
hiérarchies respectives, les conducteurs sur nos axes routiers dégradés. Ce
n'est pas l'opération épervier qui empêchera aux fonctionnaires camerounais
de s'adonner à leur jeu favori. L'initiateur étant loin d'être un modèle
d'intégrité et de rectitude. La sortie de l'auberge n'est pas pour demain.
Pauvre Cameroun!
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Le RDPC est ultra majoritaire à la très très
basse chambre de Kondengui.
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Utiliser l'État et ses institutions comme
moyen de conquête, de conservation et de confiscation du pouvoir, sans le
moindre scrupule et par les moyens les plus vils et les plus ignobles,
promouvoir une conception erronée et surtout malsaine de l'État, vu uniquement
comme source de privilèges et d'honneurs, comme vache à lait à traire, sans
la nourrir, comme une poule aux oeufs d'or dont il faut tirer le maximum,
quitte à la tuer, telles sont sans doute les plus grandes réalisations du
renouveau.Haut du formulaire
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LES CHINOIS ACHÈTENT DE VASTES PORTIONS CHEZ NOUS ET ILS VONT
FINIR PAR CONTRÔLER NOTRE PRODUCTION CÉRÉALIÈRE. ILS VOUS PRODUIRE CHEZ NOUS
CE QUE NOUS POUVIONS NOUS MÊMES PRODUIRE ET LEUR VENDRE.
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Je
m'en étonnerai toujours. Comment est-il possible de détourner d'aussi fortes
sommes? Les filets du dispositif de contrôle ont donc des mailles si larges?
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L’UPC
a commis le crime impardonnable de ne pas correspondre tout à fait à l’image
que les colonisateurs voulaient donner du noir. Ce parti ne rentrait pas dans le moule qu’on lui avait préparé. Alors il
fallait le détruire, et c’était d’autant plus urgent que ce parti donnait la
preuve que la présence coloniale française ne se justifiait pas. L’UPC
donnait la preuve que les noirs étaient capables de s’auto administrer, de
gérer leur indépendance, avec bonheur.
L’administration coloniale a donc jeté son dévolu sur des personnages sans ambition nationale, sans programme, sans envergure, qu’elle devait façonner à sa guise. Et c’est à partir de là que les dés ont été pipés ; le jeu a été faussé, et les populations n’ont plus jamais eu la possibilité ni de s’exprimer, ni de faire prendre en compte leurs aspirations. Pendant que des « élus », cooptés sur des bases très contestables et conscients de devoir leur promotion, non pas à leur mérite personnel, mais à la seule volonté de l’administration coloniale, se mettaient résolument au service d’intérêts étrangers. |
Ceux
qui ont créé, promu et entretenu cette atmosphère délétère, ce climat
malsain, cet état d'esprit nuisible, qui rend les hauts commis cupides et
insatiables, qui les transforme en rapaces et en prédateurs de la fortune
publique, et qui les pousse à voler et à détourner de façon compulsive et
quasi pathologique, ceux-là, disais-je sont là, inamovibles et inattaquables.
Voilà la racine du mal qu'il faut éradiquer si l'on veut véritablement
dissuader les camerounais d'adopter des comportements anti patriotiques. Tant
qu'ils seront là, ça va continuer et s'aggraver même.
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Jeter
l'opprobre sur les hauts commis de l'État, les humilier, les ridiculiser,
pour en fin de compte saper, puis mettre a mal l'autorité de l'État, voilà
une des «prouesses» de M. Biya. Si les nominations tant prisées aux postes de
Ministre et de DG conduisent en fin de compte à Kondengui, en valent-elles la
peine? Imaginez ces personnes habituées au confort et aux honneurs, obligées
de subir l'inconfort, l'humiliation, le mépris et l'incompréhension! Vous
comprenez pourquoi elles tentent de s'enfuir! Mais bien fait pour elles,
pourrait-on dire. Qu'elles assument. À quoi s'attendaient-elles, quand malgré
leurs doctorats et leurs agrégations, elles se sont engagées à soutenir,
contre toute attente et toute logique, parfois pour des raisons obscures et inavouables
un régime qui s'appuie sur des contre valeurs telles que la tricherie aux
élections, l'achat des consciences, la corruption, le tribalisme, la
promotion de la médiocrité? Que celles qui sont encore en liberté et qui se
croient irréprochables prennent leurs responsabilités, et prennent leurs
distances avec ce régime!
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Ceux
qui aiment parler de pouvoir beti en parlant du régime de Yaoundé, comme s'il
avait un quelconque aval ou mandat pour représenter ce groupe ethnique doivent
encore réfléchir. Je constate que les victimes de l'opération épervier sont
en majorité originaires des régions du Centre et du Sud. À quoi cela sert-il
de nommer les fils de ces régions à de hautes fonctions pour ensuite les
jeter en prison? L'évêque de Bafia, assassiné dans des conditions non encore
élucidées était beti. Si on ajoute à cela que ces régions ne sont pas mieux
loties en terme d'infrastructure que les autres régions, on constate que
l'oligarchie au pouvoir ne favorise personne. Nommer les fils d'une région à
de hautes fonctions n'apporte rien aux populations.
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Dans
son livre intitulé «Rwanda, la fin du silence, témoignage d’un officier
français» (éditions Les Belles Lettres, sorti vendredi 16 mars) L’ ancien
officier Guillaume Ancel, 52 ans, confirme ce dont on se doutait déjà au
sujet de l'opération turquoise organisée en 1994 au Rwanda. François
Mitterrand y a envoyé les militaires français pour soutenir le régime
génocidaire hutu de Habyarimana et non pour des raisons humanitaires. La
France n'est jamais intervenue en Afrique pour apporter la paix. Voyez la ce
qu'est devenue la Libye après la plus récente intervention.
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L'un
des plus gros échecs de l'opération épervier en cours depuis une dizaine d'années
est qu'elle n'a pas dissuadé les camerounais de voler. Malgré les
interpellations spectaculaires de certaines personnalités, de lourds soupçons
continuent de peser sur des ministres et des DG encore en fonction ou démis.
Un policier efficace n'est pas celui qui arrête les voleurs, c'est celui qui
empêche les coups de vols. Vu ainsi, l'opération épervier traduit
l'incapacité notoire et définitive du système à moraliser les attitudes et
les comportements. L'initiateur devrait le reconnaître cela et se démettre. À
quoi servent tous les organes d'audit et de contrôle, la CONAC, l'ANIF, le
Contrôle supérieur de l'état, la chambre des comptes, et tutti quanti? Et les
manuels de procédure budgétaire et comptable, à quoi ça sert? Comment
reste-t-il possible au Cameroun, en 2018 de détourner les fonds publics par
milliards? Les Ministres et les DG devraient être contrôlés selon une
périodicité fixe (tous les 3 mois par exemple) et leurs séjours à leurs
postes limités. Encore faut-il qu'il y ait une volonté réelle de combattre
les prévaricateurs et autres malfrats qui écument la Haute Administration.
Comment y parviennent-ils, du reste? Le pourvoyeur de postes, dont les
motivations réelles restent floues peut-il être exempt de toute
responsabilité dans ces conditions?Haut du formulaire
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Sarkozy
est l'incarnation du cynisme de certains français. Après avoir obtenu de
Kadhafi qu'il finance sa campagne à coup de centaines de milliers d'euros
pour la présidentielle française qu'il a remportée en 2007, il a initié et
pris la tête de la coalition internationale qui a instrumentalisé l'ONU pour
déstabiliser la Libye et tuer le guide libyen en 2012. Que fait la CPI? Elle
ne sait s'acharner que sur les africains?
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La
langue française sera la troisième langue la plus parlée au monde grâce aux
africains. Qu'est ce que la France a apporté à l'Afrique? Que gagnons nous en
contre partie? Assassinats de nationalistes, Indépendances fictives, coups
d'état, guerres comme celle du Biafra, interventions «humanitaires» du type opérations
turquoise au Rwanda, soutien aux régimes corrompus et aux dictateurs,
déstabilisation des régimes indociles, mise en coupe réglée de nos
ressources, etc. L'Afrique francophone est la partie du Monde où règnent
encore des autocrates impénitents. Nous les aidons à promouvoir leur culture
et vous voyez leur récompense? C'est plus que de l'ingratitude, c'est du
cynisme, teinté de mépris et de méchanceté. La France doit faire son mea
culpa et nous ficher la paix!
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Ainsi
donc, en dépit de l'interdiction de sortie du pays, Atangana Kouna a pu
s'échapper et se retrouver au Canada?
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Presque
tous les ministres démis de leurs fonctions ne songeraient qu'à s'enfuir.
Pourquoi? Je ne comprends pas. De deux choses l'une: soit ils sont conscients
des malversations qu'ils ont commises, soit ils se croient honnêtes et
irréprochables, mais ne font pas confiance à la justice d'un système qu'ils
ont soutenu. Dans le premier cas, on peut légitimement se demander comment il
se fait que M. Biya ne trouve à nommer que des individus à la moralité
douteuse, dans le second on se dit, bien fait pour eux, et que cela serve de
leçon à ceux qui sont encore aux affaires, qui se croient intouchables, et
qui ne font rien pour changer la gouvernance de ce pays.
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Hommage
à Ndinga Man. LAMBO SANDJO PIERRE ROGER, plus connu sous le nom de Lapiro de
Mbanga nous a quittés le 16 mars 2014. Il a mis son immense talent au service
de la vérité et de la justice. Rendons hommage à ce grand homme pour son
noble combat. Beaucoup d'artistes font l'art pour l'art, ignorant le vécu des
communautés dont ils sont issus. Nous avons besoin de plus d'artistes
engagés.
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HOMMAGE
AUX PATRIOTES : 15 mars 1966/15 mars 2018, cela fait 52 ans que Castor Osende
Afana premier Docteur D'Afrique en Économie a été lâchement abattu. Ce
militant du parti historique UPC voulait ouvrir le front de l'Est pour se
battre pour une indépendance véritable de notre pays. Les forces coloniales
et leurs suppôts locaux, conduits par un officier renégat, devenu tristement
célèbre pour sa propension à couper les têtes - pratique barbare s'il en
fût-, de ses compatriotes l'ont abattu. Ils ont donc sauvagement combattu les
nationalistes, et voyez dans quel état se trouve ce pays 58 après ces
indépendances factices. Afana fait partie de ces nombreux cadres bien formés
à qui le régime mandataire de Yaoundé empêché de servir le pays. Abel Eyinga,
Mongo Beti, Dongo Ngale, et bien d'autres encore. Ils étaient indociles,
rétifs, peu enclins aux compromissions, surtout animés du désir de servir.
Non le régime leur a préféré des individus à l'image de ses promoteurs,
n'ayant aucun sens ni de l'honneur, ni de la patrie, ni l'abnégation, ni du
sacrifice, tout juste préoccupés par leur enrichissement immédiat au
détriment du Trésor public. Rendons hommage à ce grand homme pour son noble
combat, qu'il soit une inspiration et un repère pour les jeunes.
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Sous
ce régime, les remaniements ministériels légers ou profonds se suivent et se
ressemblent. Rien de nouveau sous le soleil, pourrait-on valablement dire! Ce
sont des occasions pour le Prince de rappeler qu'il est le seul maître à
bord, qu'il est le seul faiseur de rois, et qu'il n'a de compte à rendre à
quiconque. En particulier il ne tient compte ni des objectifs que pourraient
avoir certains ministres, ni de la durée nécessaire pour les réaliser. Ngalle
Bibehe par exemple, avait-il un cahier de route pour redresser le Minesec
sinistré suite à son abandon pendant plus de 10 ans à un prédateur hors pair?
Sans doute. A-t-il ses objectifs? Pas besoin d'être un fin stratège pour
comprendre qu'il en reste très éloigné. Sera-t-il plus heureux au transport?
J'en doute!
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Les
Directeurs de l'ENAM plus puissants que leur Ministre de Tutelle! Il peut
commettre toutes sortes de malversations, et le Ministre de la Fonction
publique qui a osé l'interpeller est aussitôt viré! Insubordination, mépris
de sa hiérarchie directe, tripatouillages des résultats de l'ENAM, avec des
candidats admissibles déclarés admis sans avoir fait les épreuves orales
pourtant obligatoires, voilà quelques «exploits» récents de l'actuel
Directeur!
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La
grève des enseignants a celui de révélateur qu'elle concerne deux ministères
dirigés par des cadres provenant du secteur privé. Ils n'ont pas pu appliquer
les méthodes efficaces qui les a propulsés au sommet dans le privé, au secteur
public. Les revendications des grévistes des comportements imaginables au
privé, mais bien ancrées dans les moeurs dans ces ministères-là.
L'administration publique au Cameroun est réfractaire au changement. Les
fonctionnaires mal payés ont imaginé mille combines et autres pratiques
douteuses pour joindre les deux bouts, mais qui sont incompatibles avec les
exigences d'assiduité, de ponctualité, de présence effective, d'efficacité et
de bon rendement. Ceux qui disent vouloir changer le système de l'intérieur
sont plutôt changés par le système.
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01
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J'ai
eu un échange ce matin avec un de ces individus qui écument la toile et qui
se disent «lanceurs d'alertes», et qui propagent des allégations dénuées de
discernement et de bon sens. Mis au défi d'étayer ses arguments, il n'a pas
trouvé mieux que de m'éconduire sans ménagement, fuyant ainsi piteusement une
discussion qui aurait pu être fructueuse et édifiante. Dommage. Voilà des personnes
qui prétendent lutter pour la liberté et la justice (c'est du moins ce que je
croyais), mais qui préfèrent se cantonner dans une vision étriquée, partielle
et décalée de la réalité camerounaise. Ils se sont ainsi enfermés dans une
approche résolument manichéenne de la crise anglophone et s'évertuent en fin
de compte à opposer les francophones aux anglophones, jouant ainsi le jeu du
régime. Sinon, qu'espérent-ils lorsqu'ils déclarent par exemple «les
francophones traitent les anglophones de terroristes», «les francophones
n'aiment pas les anglophones», etc? Ils pensent vraiment parvenir à leurs
fins en procédant de la sorte?
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Ceux
qui persistent dans l'approche manichéenne des problèmes camerounais doivent
savoir qu'ils sont des soutiens objectifs du régime. Certains d'entre eux
sont allés jusqu'à se réjouir de la répression des enseignants en grève,
qu'il persistent à présenter dans leur aveuglement comme des francophones. Où
et quand a-t-il été dit que cette grève ne concerne que les francophones?
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mardi 3 avril 2018
Posts du mois de mars 2018
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