Posts du mois de septembre sur facebook
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Les pays francophones sont tout le temps en
train de changer leurs constitutions. La plupart d'entre eux parlent déjà de Vè
République, après à peine 60 ans d'indépendance, alors que la France en est
encore à la Vè République depuis 1958, et il lui a fallu presque deux siècles
depuis la fin de la monarchie pour en arriver là. Nous aurions donc fait en 60
ans ce que la France a fait en deux siècles? Ne vous réjouissez pas si vite.
Les changements et les modifications de la loi fondamentale sont des signes d'instabilité, de
l'incompétence, des calculs mesquins et de l'absence de vision des régimes
autocratiques et de leurs intellectuels organiques, qui dirigent nos pays. Ils
font tailler les textes constitutionnels à leur mesure et dès qu'ils sont
renversés, ces textes sont jetés à la poubelle. La constitution d'un pays
souverain doit être un texte consensuel, l'émanation des aspirations des
peuples, et la doctrine prévoit des étapes à suivre pour atteindre un résultat
à peu près satisfaisant. Mais ce processus a toujours été torpillé au Cameroun.
Résultat des courses, un texte avec des dispositions inappliquées depuis 20
ans. Yeuuchhh.
Peut-on s'appuyer sur une circulaire pour
rendre obligatoire l'adhésion à une association en violation flagrante de la
loi? Le président d'une obscure fédération des associations des parents
d'élèves répond par l'affirmative à cette question dans le Jour du 29
septembre. Le problème c'est qu'il est soutenu dans cette démarche illégale par
certaines autorités. Et d'autre part la gestion des fonds collectés est à
l'origine de nombreux conflits au sein des établissements. Au Cameroun une
simple circulaire ministérielle peut remettre en cause toute une loi sans que
personne ne s'en émeuve. Vous avez dit république b.......?
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Quand je vous des professionnels sérieux et que
je respecte comme Edouard
Kingue et Xavier Messè À Tiati soutenir Bongo, je suis très très inquiet.
Comment est-ce possible alors ce dictateur à la petite semaine s'inspire de
l'exemple camerounais pour spolier les gabonais? Où sont les réformes
institutionnelles par lesquelles ce Bongo aurait dû commencer? Constitution et
code électoral consensuels, déclaration et rapatriement du fruit de la rapine
imposée au Gabon depuis 50 ans par son clan. Ont-ils oublié que ce Bongo a
tenté un coup d'État à la mort de son père et ne s'est calmé qu'avec
l'assurance qu'il serait le prochain président? Il veut perpétuer la dynastie,
c'est tout.
Qui veut parier que la première sortie
officielle de de Bongo, ce sera en France? Il ira s'excuser pour les écarts de
langage observés pendant la campagne. Il voulait juste le soutien des naïfs qui
croient qu'un dictateur né peut se transformer du jour au lendemain en
combattant de la liberté et en chantre de la souveraineté de son peuple. Et les
choses reviendront dans l'ordre. Qui veut parier?
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Le projet de constitution en Côte d'Ivoire
prévoit un sénat calqué sur le modèle camerounais. Des sénateurs sont nommés
alors qu'ils devraient être tous élus en tant que membres du parlement.
N'est-ce pas une manière pour l'exécutif de contrôler le législatif? Interrogé
sur cette immixtion, Ouattara a déclaré qu'il a vu ça au Cameroun.
Affaire de lutte contre la françafrique là : du
pain béni pour les dictateurs et autres autocrates impénitents. Il leur suffira
de déclarer qu'ils luttent contre la françafrique, et que la France fasse une
déclaration un peu sévère contre eux, et c'est parti. Ils n'auront plus besoin
de battre campagne. On oubliera tous leurs péchés. Corruption, tribalisme,
détournements de derniers publics, prévarication, concussion, favoritisme,
clientélisme, élections truquées, attitudes anti patriotiques, tout cela
pardonné. Avec cela on donne encore du pouvoir à la France. Elle peut bien vous
manipuler et vous imposer un candidat. Décidément, on n'en sortira jamais.
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Les camerounais qui ont soutenu Bongo
aveuglément doivent se souvenir que comme au Gabon, leur constitution prévoit
un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable indéfiniment, leur code électoral
prévoit un scrutin à un seul tour, et il suffit de la majorité simple pour
gagner. Le bulletin unique est rejeté. Leur exécutif est hyper puissant et
contrôle les autres pôles du pouvoir, donc pas de justice indépendante. Leur
président nomme qui il veut aux hautes fonctions, sans aucun contrôle.
L'organe électoral comprend uniquement les membres du parti au pouvoir, et l'administration partisane n'a jamais pu se distinguer par sa neutralité. Leur pays est la chasse gardée d'un régime corrompu, tribaliste, dont l'antipatriotisme laisse pantois l'observateur. Un président qui entretient un tel système peut-il se prétendre «panafricain» et ennemi de la françafrique? Cela n'a aucun sens. Et il s'en trouve pour défendre de tels individus. C'est totalement incohérent de dénoncer les agissements de M. Biya et d'approuver ce qui vient de se passer au Gabon.
L'organe électoral comprend uniquement les membres du parti au pouvoir, et l'administration partisane n'a jamais pu se distinguer par sa neutralité. Leur pays est la chasse gardée d'un régime corrompu, tribaliste, dont l'antipatriotisme laisse pantois l'observateur. Un président qui entretient un tel système peut-il se prétendre «panafricain» et ennemi de la françafrique? Cela n'a aucun sens. Et il s'en trouve pour défendre de tels individus. C'est totalement incohérent de dénoncer les agissements de M. Biya et d'approuver ce qui vient de se passer au Gabon.
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Le journal l'œil du sahel du 26 septembre nous
informe que 538 enseignants sont portés disparus à l'Extrême Nord et le déficit
en enseignants se chiffre à 4200. Si ce gouvernement voulait bien négocier les
conditions de travail avec les enseignants, voilà des propositions qui
contribueraient à résoudre ce problème éternel: Définition des zones
d'éducation difficile (ZED). Séjour obligatoire et pour une durée déterminée
pour tous les enseignants, prime ZED, paiement systématique des frais de
relève.
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Le hold-up électoral qui vient de se produire
au Gabon vient confirmer une triste réalité. Des élections transparentes sont
impossibles en Afrique centrale. Être président à tout prix et par tous les
moyens, vous avez dit victoire à la Pyrrhus? On voyait ce Bongo et sa dynastie
venir de toute façon, avec son code électoral non consensuel (scrutin à un seul
tour et à la majorité simple) et sa cour constitutionnelle pour singer le
droit. Faut-il encore s'étonner des personnes qui
dénoncent ces pratiques malsaines au Cameroun et qui ont néanmoins soutenu
Bongo becs et ongles? Le seul fait de prétendre combattre la françafrique
suffit-il pour oublier toutes les exactions de ce clan qui a pris en otage le
Gabon depuis 50 ans? Ces déclarations ne font pas de moi un supporter de Ping.
À ce stade rien ne prouve que c'est Bongo qui a été élu par les gabonais.
Rappelez-vous Gbagbo déclaré vainqueur par la Cour constitutionnelle, mais
déposé par les armes avec l'aval de Ban Ki Moon. Que vaut donc ce verdict? Il
n'engage que ceux qui veulent y croire.
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Depuis 8 ans que le CES de Bangang Fondji
existe, il n'y a jamais eu de professeur de français, ni d'anglais. Et ce n'est
pas un cas isolé. Il y a plein d'établissements dans notre pays créés, puis
abandonnés aux parents, aux élites, aux associations de développement, et voilà
le résultat. Établissements peu viables où l'on dispense une éducation au
rabais. Il faut fermer ces établissements créés sans étude préalable, sans
implication des techniciens, comme s'il n'existait pas de norme en la matière,
et sanctionner les élites qui les ont demandés, et les fonctionnaires qui ont
soutenu la démarche.
Le whisky en sachet devait être retiré de la
circulation au plus tard le 16 septembre 2016. Évidemment, on est au Cameroun.
Et on continue de les produire et de les commercialiser en toute quiétude.
Encore un accident mortel sur nos routes
dégradées. Cette fois entre Douala et Nkongsamba. Plus précisément, il y a eu Collision entre un camion-citerne et un taxi
transportant 10 passagers ce 18 septembre à Penja, Bilan : 6 morts. Après les morts sur la route de Mbouda voilà
encore des compatriotes sacrifiés sur l'autel de la négligence et de la
défaillance des forces de l'ordre, qui au lieu de sanctionner les infractions
au code de la route s'occupent des «dossiers». Ils auront tous ces morts sur
leur conscience.
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Les organes dirigeants du RDPC sont illégitimes
depuis ce 16 septembre 2016. Le bureau politique, le comité central, le bureau
exécutif, tous hors la loi. En effet, leur mandat de 5 ans a expiré et cela ne
semble gêner personne dans ce parti. Et le congrès qui aurait dû renouveler ces
organes n'est pas à l'ordre du jour. En quoi ces affaires d'un parti que je
honnis, que je voue aux gémonies me concerne-t-il? Me demandez-vous? Ils
portent leurs chaussures et elles me serrent? C'est
simple, voilà un parti qui se dit démocratique, dont l'éternel Chef, qui se
prend pour un dieu, prétend avoir donné la démocratie à ce pays, et qui a pris
en otage l'État et ses institutions. Que personne dans ce parti n'ose protester
contre cet état de fait, traduit bien l'état d'esprit qui règne. On fait la
volonté de l'autocrate en chef, du faiseur de rois, du pourvoyeur de postes, et
puis c'est tout. Où est le fameux courant des rénovateurs et des progressistes?
Vous comprenez pourquoi l'application de la loi est à géométrie variable au
Cameroun?
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On nous signale encore un accident mortel sur
la route de Mbouda. Cela ne fait pas deux semaines que 8 camerounais sont morts
dans un accident sur cette même route. Qu'a-t-on fait aux éléments des forces
de l'ordre qui étaient censés faire le contrôle et qui ont laissé passer la
voiture surchargée où se trouvaient les huit défunts? Pourquoi de telles
défaillances sont-elles tolérées? Tant qu'on ne sévira contre ces pratiques,
des camerounais vont encore mourir, des citoyens qu'on aurait pu sauver.
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Ainsi donc, le nouveau MINESEC veut mettre fin
aux pratiques néfastes qui avaient fait leur lit au sein du ministère et qui
s'étaient traduites par les effectifs pléthoriques, les nominations marquées
par la corruption, le favoritisme, le népotisme, bref le profil de carrière
était royalement ignoré. Ce qui est curieux, c'est que les auteurs de ces
malversations n'ont jamais été inquiétés. Tout au plus certains d'entre eux
seront-ils «appelés à d'autres fonctions». Il existe pourtant
des sanctions sérieuses prévu par les textes en vigueur. Pourquoi sont-elles
ignorées? Avec une telle impunité, comment dissuader les autres de persister
avec ces pratiques? D'autre part, les victimes de ces pratiques, les
enseignants qui devaient gérer les effectifs pléthoriques au détriment de leur
santé entre autres, n'ont engagé aucune action de protestation. Ils ont boudé
les syndicats qui offrent le cadre nécessaire pour protester et pour
revendiquer. Celui qui subit des exactions et des injustices sans réagir, sans
protester est complice de son bourreau.
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Pari tenu, depuis le 06 septembre nous avons
réussi à consacrer au moins un post chaque jour au Mpodol Um Nyobé. Certains ne
saisissent par l'importance des commémorations. Ils ont suscité un débat sur la
question en se demandant quelle était l'utilité de ces rappels historiques. Il
y a eu de belles contributions que je vous invite à consulter sur ma page. Nos
héros doivent être célébrés. Certains problèmes que nous rencontrons
aujourd'hui ont leurs racines dans notre histoire. Il faut
donc l'étudier pour trouver des solutions à ces défis. Le Cameroun est le seul
pays au Sud du Sahara à s'être rebellé contre la colonisation. Pourquoi cela
n'a-t-il pas marché? Que peut-on faire aujourd'hui pour s'affranchir du joug
français? Telles sont les questions qui devraient nous préoccuper. Nos
nationalistes nous ont montré la voie à suivre. Comment s'y prendre pour ne pas
répéter leurs erreurs?
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HOMMAGE AUX NATIONALISTES ET AUX PATRIOTES! Il
est important, voire primordial de connaître nos héros, de les célébrer et de
les citer en exemple. En plus des Um Nyobé, Abel Kingué, Ernest Ouandié, Felix
Moumie, Osende Afana, Rudolf Douala Manga Bell, il y a ces vaillants résistants
qui se sont farouchement opposés à la pénétration allemande. On peut citer,
sans être exhaustif,
Le lamido de Rey, Bouba Ndjida qui affronte l’expédition du Dr Siegfried Passarge.
Le Lamido Mohaman Lamou de Tibati s’est opposé aux troupes de Von Kamptz ; l’allemand est malheureusement soutenu par les lamibe de Banyo et de Ngaoundéré et le chef Tikar de Ngambé.
Plus au Sud, les Bassa de Ndog Bea vont infliger de lourdes pertes aux allemands au cours d’une bataille dont les détails n’ont pas été précisés.
Le Chef Vouté, Nguilla Neyoong, successeur de Nguilla Gomtse va opposer une résistance farouche aux troupes allemandes sous les ordres de Hans Dominik de 1896 à 1899. Parmi les soldats allemands, on retrouve un certain Martin Paul Samba qui sera même blessé par les hommes de Neyoong.
Le successeur de Neyoong, Nguilla Lima va continuer la résistance jusqu’à sa mort.
La relève va être assurée par le Nguilla Ngouté qui va résister de 1902 à 1906.
Au total les Vouté vont résister à l’invasion allemande de 1888 à 1906 sous la conduite des Nguilla (chefs) Neyoong, Lima et Ngoute.
Les Banen vont également opposer de la résistance à la pénétration allemande sous la conduite de Manibem Tombi et de Somo Mambock, « munen » des Ndiki (1906-1911). Impressionnés par une résistance aussi farouche, les allemands vont appeler Manibem Tombi le « lion noir des Banen » ; c’est pour cela que les Banen revendiquent la paternité du lion insigne de l’armée camerounaise, et le nom lions indomptables porté par nos équipes nationales et en particulier par l’équipe de football.
À l’Est le Chef Yezoum Simekoa se bat héroiquement contre les allemands au début des années 1900. Il est vaincu à cause de la trahison de Mebenga Obono plus connu sous le nom de Martin Paul Samba longtemps présenté comme héros de la lutte nationale. En réalité, il a collaboré pendant longtemps avec les allemands ; il les a aidés à conquérir notre pays ; il ne s’est révolté qu’après avoir réclamé, en vain le titre de Chef supérieur Boulu ; en effet, les allemands avaient conféré un titre analogue (chef supérieur Ewondo) à Charles Atangana en reconnaissance des immenses services rendus aux envahisseurs.
Les Baya sous la conduite de leur chef Mbartoua (qui a donné le nom de la ville Bertoua) ont mené la vie dure aux allemands.
La résistance Maka est vaincue par suite de la trahison, une fois de plus de Martin Paul Samba. Les Maka ont combattu les allemands de 1904 à 1910 sous la conduite du stratège Nguelémendouga, de son vrai nom Nkal Matsounga.
Pour s’imposer, les allemands trouvent toujours des autochtones pour les aider à combattre leurs frères autochtones.
Les allemands s’installent au Cameroun et signent des accords avec les anglais et les français pour délimiter le territoire. Commence alors une autre phase de la résistance avec les Rois Duala qui s’opposent à l’expropriation de leurs terres. Ce combat est mené par Rudolf Douala Manga Bell assisté de son secrétaire Ngosso Din. De multiples correspondances sont adressées au Reichstag entre 1911 et 1914 pour dénoncer les exactions des allemands sur leur territoire et réclamer justice. Conscient de la nécessité de se regrouper pour mieux combattre l’envahisseur, il envoie des émissaires à l’intérieur du pays ; ces émissaires devaient contacter les autres rois, dont malheureusement très peu étaient prêts à se joindre au combat du héros qui est finalement pendu avec son secrétaire le 9 août 1914.
Source: Cameroun: Histoire d'un nationalisme/1884-1961 par Daniel Abwa.
Le lamido de Rey, Bouba Ndjida qui affronte l’expédition du Dr Siegfried Passarge.
Le Lamido Mohaman Lamou de Tibati s’est opposé aux troupes de Von Kamptz ; l’allemand est malheureusement soutenu par les lamibe de Banyo et de Ngaoundéré et le chef Tikar de Ngambé.
Plus au Sud, les Bassa de Ndog Bea vont infliger de lourdes pertes aux allemands au cours d’une bataille dont les détails n’ont pas été précisés.
Le Chef Vouté, Nguilla Neyoong, successeur de Nguilla Gomtse va opposer une résistance farouche aux troupes allemandes sous les ordres de Hans Dominik de 1896 à 1899. Parmi les soldats allemands, on retrouve un certain Martin Paul Samba qui sera même blessé par les hommes de Neyoong.
Le successeur de Neyoong, Nguilla Lima va continuer la résistance jusqu’à sa mort.
La relève va être assurée par le Nguilla Ngouté qui va résister de 1902 à 1906.
Au total les Vouté vont résister à l’invasion allemande de 1888 à 1906 sous la conduite des Nguilla (chefs) Neyoong, Lima et Ngoute.
Les Banen vont également opposer de la résistance à la pénétration allemande sous la conduite de Manibem Tombi et de Somo Mambock, « munen » des Ndiki (1906-1911). Impressionnés par une résistance aussi farouche, les allemands vont appeler Manibem Tombi le « lion noir des Banen » ; c’est pour cela que les Banen revendiquent la paternité du lion insigne de l’armée camerounaise, et le nom lions indomptables porté par nos équipes nationales et en particulier par l’équipe de football.
À l’Est le Chef Yezoum Simekoa se bat héroiquement contre les allemands au début des années 1900. Il est vaincu à cause de la trahison de Mebenga Obono plus connu sous le nom de Martin Paul Samba longtemps présenté comme héros de la lutte nationale. En réalité, il a collaboré pendant longtemps avec les allemands ; il les a aidés à conquérir notre pays ; il ne s’est révolté qu’après avoir réclamé, en vain le titre de Chef supérieur Boulu ; en effet, les allemands avaient conféré un titre analogue (chef supérieur Ewondo) à Charles Atangana en reconnaissance des immenses services rendus aux envahisseurs.
Les Baya sous la conduite de leur chef Mbartoua (qui a donné le nom de la ville Bertoua) ont mené la vie dure aux allemands.
La résistance Maka est vaincue par suite de la trahison, une fois de plus de Martin Paul Samba. Les Maka ont combattu les allemands de 1904 à 1910 sous la conduite du stratège Nguelémendouga, de son vrai nom Nkal Matsounga.
Pour s’imposer, les allemands trouvent toujours des autochtones pour les aider à combattre leurs frères autochtones.
Les allemands s’installent au Cameroun et signent des accords avec les anglais et les français pour délimiter le territoire. Commence alors une autre phase de la résistance avec les Rois Duala qui s’opposent à l’expropriation de leurs terres. Ce combat est mené par Rudolf Douala Manga Bell assisté de son secrétaire Ngosso Din. De multiples correspondances sont adressées au Reichstag entre 1911 et 1914 pour dénoncer les exactions des allemands sur leur territoire et réclamer justice. Conscient de la nécessité de se regrouper pour mieux combattre l’envahisseur, il envoie des émissaires à l’intérieur du pays ; ces émissaires devaient contacter les autres rois, dont malheureusement très peu étaient prêts à se joindre au combat du héros qui est finalement pendu avec son secrétaire le 9 août 1914.
Source: Cameroun: Histoire d'un nationalisme/1884-1961 par Daniel Abwa.
Remember Steve Biko. 12 septembre 1977/ 12
septembre 2016. 39 ans se sont écoulés depuis l'assassinat par la police de
l'Afrique du Sud raciste, de l'activiste anti apartheid Steve Biko.
HOMMAGE AUX PATRIOTES. Il est important de
connaître notre vraie histoire. La version des vainqueurs qui nous est servie
dépeint nos héros (première image) comme de vulgaires malfrats, et donne le
beau rôle à nos bourreaux (deuxième image). Les racines de nos maux
d'aujourd'hui s'y trouvent. On y comprendra que la France a manœuvré pour
écarter les patriotes et installer au pouvoir des personnes chargées de veiller
sur leurs intérêts
LE TRIO INFERNAL: De Gaulle, Foccart, Ahidjo. Voilà les responsables de la mort de Um Nyobé. Ahidjo aurait même exulté quand il a appris l'assassinat du Mpodol. Foccart est le père de la Françafrique. C'est le donneur d'ordre, quand il fallait exécuter nos nationalistes, afin de mettre au pouvoir des pantins et des laquais comme Ahidjo, Bongo, Houphouët, Senghor. De Gaulle ne voyait pas l'Afrique indépendante de la France. Il n'a jamais digéré le «non» de Sékou Touré qu'il considérait comme une gifle cinglante intolérable de la part d'un nègre, alors qu'il s'était dressé contre l'occupation de son pays par l'Allemagne.
11
Il y a 15 ans que dans un attentat
spectaculaire, le 2 tours jumelles du World Trade Center, étaient détruits par
les terroristes de Al Qaida. Les assaillants ont pu déjouer toutes les mesures
de sécurité mises en place par les américains (CIA, FBI, Sécurité intérieure,
etc.) Depuis, des attentats terroristes se sont multipliés. Il n'est pas
possible d'empêcher ces attentats, quelque soit les mesures prises: toute
mesure prise par un homme peut être contournée par un homme. Il faut remonter à
la source et promouvoir la tolérance, l'amour, la convivialité entre les
peuples.
Quelques curiosités du dernier mouvement des
proviseurs qui a été rendu public après la rentrée scolaire : un même proviseur
nommé dans deux lycées (Wafo Thaddé au L. Tougang et au L.B. Babadjou), deux
proviseurs nommés dans un même lycée (Baleghang dans le Bamboutos), un
proviseur qui change de sexe entre Douala (Bobongo Petit Paris) et Bafang. De
telles erreurs sont récurrentes dans les actes. L'extrême centralisation du
processus, vu le grand nombre de postes à pourvoir ne peut que les rendre
difficiles à éviter.
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Ruben Um Nyobé était très populaire, il était
le leader politique le plus connu des masses à son époque au Cameroun.
Pourtant, il n'a jamais siégé au sein des assemblées de son époque, et pour
cause. L'administration coloniale française avait déjà introduit le virus de la
fraude électorale dans les colonies. Et depuis lors ce virus a commis des
ravages dans les pays francophones. Quand Ping déclare que depuis 50 ans c'est
l'opposition qui gagne les élections au Gabon, mais n'a jamais exercé le
pouvoir, vous comprenez que tous les régimes en place dans ces pays sont
illégitimes.
Peu de mouvements révolutionnaires africains
auront eu un chef de la trempe de Um Nyobé, d'après Georges Chaffard dans le
tome II de son ouvrage « les carnets secrets de la décolonisation».
Hommage à Ruben Um Nyobé. Il a été initié au
syndicalisme par Gaston Donnat, Maurice Soulier et Etienne Lalaurie, trois
militants français de la Confédération Générale du Travail (CGT). Deux versions
circulent sur les circonstances du décès du Mpodol. D'après l'une d'elles
défendue par Bakang Ba Tondje, il aurait été arrêté, détenu, on lui aurait même
fait des propositions pour qu'il se rallie, et il les a évidemment rejetées.
Selon cette autre version il aurait été abattu sur ordre de Foccart avant le 13
septembre 1958.
9
Bongo, le panafricaniste de circonstance,
devait donner le bon exemple en faisant un redressement fiscal à sa propre
famille avec les 33 propriétés que lui sa famille possèdent en France fruit de
50 années de spoliation et de rapine du peuple gabonais, puis faire des
reformes institutionnelles pour une réelle démocratisation, avant de s'en
prendre a Total pour des raisons obscures.
Hommage au Mpodol Um Nyobé. Circonstances du
décès de Um Nyobé: Les versions divergent cependant sur les conditions de
l’assassinat de Um Nyobé. Certains historiens et acteurs de l’époque affirment
que les patrouilles avaient reçu l’ordre d’abattre Um Nyobè, tandis que
d’autres pensent que la mort d’Um Nyobé était un accident résultant des
circonstances de sa capture. D’autres encore pensent que Um Nyobè a été livré
par un traître, en l’occurrence Théodore Mayi Matip, qui aurait opportunément
disparu quelques instants avant que Um et ses compagnons ne soient surpris par
une patrouille. Ce dernier se ralliera au gouvernement d’Amadou Ahidjo et sera
le représentant de "l’UPC légale".
8
La dynastie Bongo qui est à 55 ans de règne est
à la fois à l'origine et le produit de la Françafrique. Quand deux voleurs ne
s'entendent pas sur le partage du fruit de leur rapine ils se dénoncent
mutuellement. Qui a maintenu Bongo au pouvoir en 2009? Si Bongo était sérieux,
il commencerait par un code électoral consensuel, il contribuerait à une
véritable démocratie en encourageant l'indépendance des 3 pôles du pouvoir pour
des élections véritablement transparentes. Ce n'est
pas son souci. Qu'attendez-vous honnêtement des recours devant une cour
constitutionnelle contrôlée par Bongo et composée de juges carriéristes? Vous
vous souvenez qu'il a voulu s'accaparer du pouvoir dès la mort de son père en
violation flagrante de la loi qu'il prétend vouloir respecter aujourd'hui? Je
suis étonné et déçu que des progressistes adressent de «chaleureuses
félicitations pour sa brillante réélection» à Bongo, alors qu'ils pensent qu'il
peut avoir triché et surtout que nous souffrons au Cameroun des manœuvres
similaires à celles qu'il orchestre dans son pays pour s'éterniser au pouvoir. On
ne peut pas dénoncer et combattre M. Biya et soutenir Bongo. C'est totalement
incohérent. Cela dit être contre Bongo ne signifie pas soutenir Ping. Ils sont
pareils. Je reproche à mes compatriotes qui soutiennent Bongo, de le conforter
dans sa démarche antidémocratique et pouvoiriste, et d'influencer négativement
le cours des événements au Gabon. Pour ce qui est des soit disant réalisations
de Bongo qu'a-t-il fait qu'un autre gabonais patriote à sa place n'aurait pas
pu faire? Les invoquer ici me semble déplacé et inopportun. Sa mésentente pour
des raisons inconnues avec ses complices et parrains d'hier ne saurait lui
conférer la stature d'un combattant de la liberté digne du soutien des
personnes éprises de liberté.
07
Entendu au journal parlé de CRTV de 13 h par
l'Inspecteur Général des services au MINESEC, Les frais d'APEE ne sont pas
obligatoires, mais il faut payer. Vous y comprenez quelque chose? C'est obligatoire
oui, ou non? Pas de réponse claire à cette question.
Pardon, laissons les affaires des gabonais aux
gabonais et occupons-nous des nôtres. Cela prend une proportion inquiétante.
Enterrons notre propre enfant avant d'enterrer celui du voisin. Voilà bientôt
58 ans que le Mpodol Um Nyobé a été assassiné lâchement par la France. J'ai
décidé de lui consacrer au moins un post chaque jour jusqu'au 13 septembre,
jour anniversaire de son décès. Il faut que les plus jeunes soient bien
informés de sa lutte pour une vraie indépendance, et pour la réunification de
notre pays.
REMEMBER RUBEN UM NYOBE. Cela va faire bientôt
58 ans qu'il a été tué lâchement. Son combat noble doit nous inspirer. Il a eu
tort d'avoir raison trop tôt. Rendons lui hommage, célébrons-le, honorons-le.
Comment comprendre que nos places publiques soient dédiées plutôt aux ennemis
de cette Nation?
06
Le recomptage des voix n'était pas prévu, mais
pas interdit. Si Bongo a gagné, et si ce recomptage est une condition pour le
retour de la paix au Gabon, pourquoi Bongo refuse-t-il? Question pertinente du
Vice premier ministre et Ministre de la justice gabonais démissionnaire. Ce
serait l'occasion de fermer la bouche aux partisans de Ping. Le problème pour
Bongo, c'est qu'il est un vilain tricheur impénitent.
Le ressentiment anti-français reste très fort
en Afrique centrale. Si la France est pour quelqu'un, il devient le diable et
on oublie tout ce qu'il a pu faire de bien. À contrario si la France est contre
quelqu'un, il devient un ange et il est absous de tous ses péchés. Vous vous
rendez compte du pouvoir qu'on attribue ainsi à la France avec ce discours
manichéen? ll suffira au Quai d'Orsay de faire une déclaration en faveur d'un
candidat pour qu'il soit voué aux gémonies. Et les partisans de Bongo le savent et essaient de
l'exploiter au maximum. Ils prétendent ainsi que Bongo combat la françafrique,
lui qui en est pourtant un pur produit, et Ping comme un suppôt de la France.
Et on trouve des naïfs pour gober çà. Bongo a bien profité de la françafrique
(regardez sa bedaine) mise en place et financée par son père. Il ne l'avait
jamais condamnée jusqu'à ce qu'il risque de perdre l'élection.
04
Bonne rentrée à tous, surtout à nos élèves. Une
année scolaire, c'est comme une maison. Des fondations solides et bien assises
sont le gage d'une maison qui résistera aux tempêtes et où l'on se sentira en sécurité.
Pour réussir son année scolaire il faut donc partir sur de bonnes bases. Ce
n'est pas une course de vitesse. Rien ne sert de courir il faut partir à point.
Bongo a fait la campagne avec les moyens de
l'Etat, avec les fonctionnaires et les médias qui le soutiennent, et il a gagné
en trichant avec juste 1 point de plus. Les gabonais ont vomi ce type et il
s'accroche.
Depuis quand Bongo combat-il la françafrique?
Qui l'a installé au pouvoir en 2009? Cette françafrique est une création de
Omar Bongo qui a fait 40 ans au pouvoir. Sa famille a bien profité de la
françafrique pour s'enrichir outrageusement. Quel pourcentage de ces biens mal
acquis Bongo a-t-il restitué au peuple gabonais? Le Gabon n'est pas une
dynastie. Le Gabon n'est pas la propriété privée des Bongo. C'est une
république.
03
En admettant que les résultats de la commission
électorale à savoir 49% pour Bongo, et 48% pour Ping soient vrais, comment le
«vainqueur» compte-t-il gouverner, alors qu'un si fort pourcentage de la
population est contre lui? L'élection présidentielle à un seul tour est une de
ces inventions malsaines dont ces satrapes d'Afrique centrale ont le secret.
Résultat des courses, les populations ainsi exclues n'adhèrent pas aux
politiques préconisées par ces régimes et nos pays stagnent. De telles
préoccupations sont trop nobles pour ces rapaces décidément égoïstes et qui ne
sont intéressés que par le pouvoir et les avantages et les honneurs, même
factices, que cela procure. Pauvre Afrique.
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