TCHASSE
Jean-Claude
77134916/72979800
S/C
IPBM
BP
311
Bafoussam
Bafoussam,
le 24 mars 2014
À
Monsieur le Directeur Général de MTN Cameroun
Objet : lettre de
protestation, de dénonciation et de mise en demeure
Monsieur
le Directeur Général,
J’ai
le regret de venir par la présente
protester vigoureusement contre les abus dont je suis victime de la part de
votre société. En effet, la dernière en date se traduit dans le sms suivant,
reçu ce matin : « vous êtes débité de 150 F pour frais mensuel MTNZIK
du 2014-03-24 au 2014-04-23. Pour l’arrêter, envoyez « deregister »
par sms au 8706 ». De quel service s’agit-il ? MTNZIK c’est
quoi ? Quand l’ai-je sollicité ou approuvé ? Je ne sais pas de quoi
il retourne ; d’autre part quand on voit que la période de facturation va
du 24 mars 2014 au 23 avril 2014, on constate je n’ai pas encore bénéficié de
ce service fumeux et insaisissable que je n’ai jamais demandé par ailleurs.
Donc, pour se résumer, vous me faites payer d’avance un service factice que je
n’ai ni sollicité, ni approuvé. Et ce n’est pas tout ; quand je me suis
présenté à vos services à Bafoussam pour m’enquérir de ce qui se passait je me
suis fait éconduire sans ménagement par vos cerbères décidément très zélés
comme vous pouvez le voir sur la photo jointe. Vous m’avez ainsi contraint à
gaspiller du temps, de l’énergie et de l’argent dans l’espoir de vous signifier
de vive voix ma déception, en vain ; voilà ce qui m’a amené à me plaindre
par écrit, ce qui va encore me coûter plus en temps, en énergie et en argent.
Monsieur
le Directeur Général,
Dois-je
vous rappeler que les crédits de communication que j’achète sont destinés,
comme leur nom l’indique, à de la communication et à rien d’autre ? Je
charge mon téléphone pour appeler. Vous vous êtes permis, sans autorisation de
gérer mon crédit, et puis, de le détourner. Je dénonce avec véhémence cet acte qui s’apparente à de la rapine.
Je
suis surpris de voir votre société, qui se targue d’être le premier opérateur
dans votre domaine au Cameroun, recourir à de tels procédés pour se faire de
l’argent ; en effet, c’est ni plus, ni moins du racket pur et simple quand
on extorque de l’argent aux usagers sans la moindre contre partie. Quand on
multiplie ces 150 F par le nombre de mois qu’a déjà duré ce soi-disant service,
puis par les millions de clients que vous revendiquez, on réalise le pactole
que vous engrangez sans lever le petit doigt. De telles « prouesses »,
malsaines et détestables, dignes des entreprises occidentales sans scrupules des
époques coloniales et post coloniales, qui venaient exploiter, piller, ne vous
honorent pas.
À
cette véritable escroquerie s’ajoutent :
· Vos tarifs somme
toute élevés ; la communication par téléphone mobile coûte encore très
cher dans ce pays et vous profitez de votre position de quasi monopole pour
imposer des absurdités onéreuses à vos pauvres usagers, décidément mal inspirés
de s’être abonnés chez vous ;
·
Les
autres désagréments causés par vos sms
intempestifs que vous ne vous gênez pas pour envoyer parfois à des heures
indues, traduisant ainsi le souverain mépris que vous avez pour votre clientèle ;
ces sms inattendus et indésirables, qui occupent inutilement de l’espace dans
mon téléphone ne réussissent qu’à m’énerver et je les efface généralement sans
les lire ; le sms reproduit plus haut n’est donc pas le premier du
genre ; je serais donc curieux de savoir depuis quand vous m’avez imposé
ce prétendu service et en quoi il consiste exactement ;
· Les multiples options de tarifications, avec des
clauses peu évidentes, entretenues dans
le but à peine avoué de jeter le trouble et la confusion dans l’esprit de vos
clients qui ne sont pour vous que des vaches à lait.
J’exige :
1.
la
restitution des sommes indûment retenues dans les plus brefs délais,
2.
l’arrêt
de l’envoi des vos messages intempestifs à des heures contre indiquées,
3.
l’annulation
de mon abonnement forcé à ce service imaginaire et fictif que je n’ai jamais sollicité,
4.
et
500000 (cinq cent mille) F CFA à titre de dédommagement pour les préjudices
causés.
Je me réserve le droit de donner à
cette réclamation la suite judiciaire qu’elle mérite au cas où nous ne me donneriez pas
satisfaction et préféreriez persister dans votre attitude arrogante et vos dérives inacceptables.
Je
vous prie d’accepter, Monsieur le directeur Général, l’expression de ma haute
considération.
P.J.
Photo
prise le 24 mars 2014
Ampliations
DG
ART
MINPOSTEL
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