vendredi 16 mai 2014

lettre de protestation, de dénonciation et de mise en demeure



TCHASSE Jean-Claude
77134916/72979800
S/C IPBM
BP 311
Bafoussam
Bafoussam, le 24 mars 2014

À Monsieur le Directeur Général de MTN Cameroun

Objet : lettre de protestation, de dénonciation et de mise en demeure

Monsieur le Directeur Général,
J’ai le  regret de venir par la présente protester vigoureusement contre les abus dont je suis victime de la part de votre société. En effet, la dernière en date se traduit dans le sms suivant, reçu ce matin : « vous êtes débité de 150 F pour frais mensuel MTNZIK du 2014-03-24 au 2014-04-23. Pour l’arrêter, envoyez « deregister » par sms au 8706 ». De quel service s’agit-il ? MTNZIK c’est quoi ? Quand l’ai-je sollicité ou approuvé ? Je ne sais pas de quoi il retourne ; d’autre part quand on voit que la période de facturation va du 24 mars 2014 au 23 avril 2014, on constate je n’ai pas encore bénéficié de ce service fumeux et insaisissable que je n’ai jamais demandé par ailleurs. Donc, pour se résumer, vous me faites payer d’avance un service factice que je n’ai ni sollicité, ni approuvé. Et ce n’est pas tout ; quand je me suis présenté à vos services à Bafoussam pour m’enquérir de ce qui se passait je me suis fait éconduire sans ménagement par vos cerbères décidément très zélés comme vous pouvez le voir sur la photo jointe. Vous m’avez ainsi contraint à gaspiller du temps, de l’énergie et de l’argent dans l’espoir de vous signifier de vive voix ma déception, en vain ; voilà ce qui m’a amené à me plaindre par écrit, ce qui va encore me coûter plus en temps, en énergie et en argent.

Monsieur le Directeur Général,
Dois-je vous rappeler que les crédits de communication que j’achète sont destinés, comme leur nom l’indique, à de la communication et à rien d’autre ? Je charge mon téléphone pour appeler. Vous vous êtes permis, sans autorisation de gérer mon crédit, et puis, de le détourner. Je dénonce  avec véhémence cet acte  qui s’apparente à de la rapine.
Je suis surpris de voir votre société, qui se targue d’être le premier opérateur dans votre domaine au Cameroun, recourir à de tels procédés pour se faire de l’argent ; en effet, c’est ni plus, ni moins du racket pur et simple quand on extorque de l’argent aux usagers sans la moindre contre partie. Quand on multiplie ces 150 F par le nombre de mois qu’a déjà duré ce soi-disant service, puis par les millions de clients que vous revendiquez, on réalise le pactole que vous engrangez sans lever le petit doigt. De telles « prouesses », malsaines et détestables, dignes des entreprises occidentales sans scrupules des époques coloniales et post coloniales, qui venaient exploiter, piller, ne vous honorent pas.

À cette véritable escroquerie s’ajoutent :
·       Vos tarifs somme toute élevés ; la communication par téléphone mobile coûte encore très cher dans ce pays et vous profitez de votre position de quasi monopole pour imposer des absurdités onéreuses à vos pauvres usagers, décidément mal inspirés de s’être abonnés chez vous ;
·       Les  autres désagréments causés par vos sms intempestifs que vous ne vous gênez pas pour envoyer parfois à des heures indues, traduisant ainsi le souverain mépris que vous avez pour votre clientèle ; ces sms inattendus et indésirables, qui occupent inutilement de l’espace dans mon téléphone ne réussissent qu’à m’énerver et je les efface généralement sans les lire ; le sms reproduit plus haut n’est donc pas le premier du genre ; je serais donc curieux de savoir depuis quand vous m’avez imposé ce prétendu service et en quoi il consiste exactement ;
·       Les  multiples options de tarifications, avec des clauses peu évidentes,  entretenues dans le but à peine avoué de jeter le trouble et la confusion dans l’esprit de vos clients qui ne sont pour vous que des vaches à lait.

J’exige :
1.    la restitution des sommes indûment retenues dans les plus brefs délais,
2.    l’arrêt de l’envoi des vos messages intempestifs à des heures contre indiquées,
3.    l’annulation de mon abonnement forcé à ce service imaginaire et fictif que je n’ai  jamais sollicité,
4.    et 500000 (cinq cent mille) F CFA à titre de dédommagement pour les préjudices causés.

          Je me réserve le droit de donner à cette réclamation la suite judiciaire qu’elle mérite  au cas où nous ne me donneriez pas satisfaction et préféreriez persister dans votre attitude arrogante et  vos dérives inacceptables.

Je vous prie d’accepter, Monsieur le directeur Général, l’expression de ma haute considération.

P.J.
Photo prise le 24 mars 2014

Ampliations
DG ART
MINPOSTEL

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