jeudi 31 mai 2018

Posts du mois de mai 2018.

Posts du mois de mai 2018.
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Voilà ce que j'écrivais il y a quelques semaines en réaction à l'engagement de quelques chefs traditionnels de ma région dans le parti au pouvoir. Je reste constant en dénonçant l'appel à candidature des chefs sawa à travers le Ngondo. Ils jouent un rôle qui n'est pas le leur. Ils trahissent l'esprit de Rudolf Douala Manga Bell et Lock Priso qui ont tracé la voie de la résistance et du progrès. Et puis qu'ont-ils à signer tous leurs déclarations. N'y a-t-il pas un Président au Ngondo?
Concours de poésie à l'occasion de la fête des mères organisé par la paroisse de Tamdja-Bafoussam de l'EEC. Il était question d'honorer les mamans et nos épouses avec des vers. Je m'y suis essayé et voilà ce que j'ai obtenu.
I
A Gogne,
Mon adorable et tendre épouse bien aimée,

Cette charmante dame qui a su rester séduisante
et dont la beauté et l’élégance n’ont pu être entamées par le temps
Je voudrais dédier ces quelques mots
Que n’ai-je les talents d’un grand poète
Pour exprimer ma gratitude et ma reconnaissance
II
Je voudrais tout d’abord rendre grâce au Seigneur
Pour le privilège et l’avantage qu’il m’a accordés 
En me permettant de te rencontrer,
Béni soit ce jour où le Seigneur m’a conduit vers toi, 
Ce jour spécial où il t’a mise sur mon chemin,
Mille fois merci Seigneur,
III
Et à toi ma bien aimée, je te remercie d’être dans ma vie,
Je te dis mille fois merci,
Gotam, tu es mille fois plus valable à mes yeux
Qu’une princesse cousue d’or
Tu mériterais amplement le titre convoité de Maffeu
Par ta grâce et ta classe, tu ne cesses de m’éblouir
Tu as l’art de transformer en or 
Et à ennoblir tout ce que touches
Aucun mets traditionnel ou moderne
N’a de secrets pour toi et c’est ainsi 
que tu as su me faire déguster les merveilles de la cuisine
IV
Tu es un de ces anges envoyés par le Seigneur
Et grâce à qui je connais un avant-goût du paradis
Quand j’entends certains parler du mariage,
Je me demande bien si nous vivons dans le même monde
Tu es l’incarnation de la douceur, de la gentillesse, de l’humilité
Epouse fidèle et dévouée, tu es toujours présente, 
Jouant parfaitement ton rôle sans arrière-pensée
Tes manières avenantes et amènes me procurent la joie et la gaité
Et j’ai hâte en chaque fin journée de regagner notre foyer
Dont tu as su faire un havre de paix, un refuge dans ce monde troublé
Un lieu de repos où je peux me ressourcer à la fin de chaque journée
Grâce à ton soutien sans faille, j’ai pu traverser les épreuves 
Et échapper aux pièges qui ont parsemé notre parcours
V
J’envisage l’avenir avec enthousiasme et optimisme
Dans l’espoir que le Seigneur nous accordera encore quelques décennies
Tu es ma mère, tu es mon amie, tu es ma sœur
Grâce à toi, j’ai goûté aux délices du mariage
Tu as certes quelques défauts
Mais je serais mal avisé de t’en tenir rigueur
N’étant pas moi-même irréprochable
Que Dieu te bénisse toujours et te comble
Je vous souhaite de rencontrer de telles personnes
Ces personnes spéciales qui ont le don d’illuminer une vie
De la transformer et de lui donner du sens
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Autant l'acte des chefs de canton Bell est condamnable, autant cette réaction des Nkongmondo doit être dénoncée. Les personnalités qu'ils se croient obligés de défendre sont des HÉROS NATIONAUX. Ils n'appartiennent plus à leurs villages respectifs. Au lieu de faire ce cinéma, qu'ils leur érigent des monuments. C'est plus simple.
Petit rappel historique. 28 août 1884 - 28 août 2017: Cela fait 133 ans que LOCK PRISO a posé le premier acte de résistance nationaliste. En effet, de son vrai nom Kum'a Mbape, le Roi des Bele Bele à Hickorytown (actuel Bonaberi) a refusé de signer le traité que voulaient lui imposer les colonisateurs allemands. Ils ont passé outre son opposition au traité et ont quand même hissé leur drapeau sur Hickorytown. Lock Priso va réagir en leur adressant une lettre de protestation et faisant descendre du mât le drapeau allemand. Cet acte de défiance va marquer le début d'une guerre compliquée par le fait que les Rois Deïdo (Jim Ekwalla), Bell (Ndumb'a Lobe) et Akwa (Dika Mpondo) avaient déjà signé, les 11 et 12 juillet 1884 des traités avec les allemands. Cela se termine par le bombardement, entre le 20 et le 22 décembre 1884, de Hickorytown par les bateaux de guerre Bismarck et Olga, sous la conduite de l'amiral Knorr. Les allemands vont emporter, entre autres le «Tangue», la proue princière de Kum'a Mbape qu'ils conservent jusqu'à nous jours au musée ethnographique de Munich. Le patriote et héros nationaliste Rudolf Duala Manga Bell, Roi des Bell sera exécuté avec son secrétaire Ngosso Din le 08 août 1914, pour avoir dénoncé la violation par les allemands des termes du traité germano-douala signé par son grand père Ndumb'a Lobe.
Tous les chefs de canton sont du R. Lequel d'entre eux peut se comporter comme Rudolf? Comment auraien-tils réagi si c'était la statue de Paul Biya?
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You certainly know as a Cameroonian, what the obligation to consult traditional authorities implies. Moreover, the decision to build that monument for a NATIONAL HEROE like Um Nyobe was made by the urban council with elected members who are supposed to represent the whole population, even though the Government Delegate was appointed. If the council really represents the population, then they should be aware of the problems that may arise in such situations. I'm now questioning the representativity of those traditional rulers.
Abel Elimby Lobe essaie de justifier la conduite inacceptable des chefs de canton Bell. Lisez aussi : 
«Oui ils sont transethniques et même transnationaux, voilà qui est bien dit et bien flatteur sauf que la réalité est que à Bafoussam, à Bafang, à Bandjoun, à Banganté, etc... Personne, aucune édile, n'a construit une stelle pour aucun des ces héros transethniques que tout le monde semble découvrir maintenant. Quand L'UPC qui se réclame de UM, a voulu lui dédier un monument, elle n'est pas venu le construire à foumban, L'UPC s'est souvenue que UM Nyobe est originaire de BOUMNYEBEL et elle est allée lui construire un monument à BOUMNYEBEL et cela ne fît aucun problème à personne. Les héros nationaux, ils le sont pour des faits politiques : leur a t-on construit des monuments à Yaoundé ? Au nom de quoi faut-il commencer la nouvelle religion (la construction des monuments) par la construction d'un monument à UM Nyobe chez DOUALA MANGA Bell et sans le consentement de DOUALA MANGA Bell, sachant que DOUALA MANGA BELL est de très loin l'aîné de UM NYOBE ? Pourquoi n'a t-on pas respecté le principe de l'antériorité ? l'ignorance ne peut pas durablement servir les ethnofascistes qui voient dans cet incident cantonale une résurgence de leurs errements. La liberté d'expression est une valeur absolue mais la bible enseigne que :" tout ce qui nous est permis n'est pas avantageux ; tout ce qui nous est permis ne contribue pas à bâtir ". Avant de prendre la parole, sachons raison gardée connaître. Les BELL parlent de provocation dans leur court message: puisse cela inspirer une question ? 
Provocation de qui ? Les BELL se sentent provoqués ! Mais ils se sentent provoqué par qui ? 
Les BELL sont sortis à cause de la construction d'un monument : qui construit ce monument ? 
Ce n'est pas UM Nyobe qui construit ce monument :donc les BELL n'ont pas de problème avec UM Nyobe en tant que maître d'oeuvre. 
Ce n'est pas une ethnie qui construit le monument sur la terre des BELL: donc les BELL ne se sentent pas provoqués par une quelconque ethnie ; il n'ya donc pas tribalisme. 
Les BELL se sentent provoqués par celui qui construit ce monument sur leur terre alors qu'il n'a rien construit sur leurs terres à la gloire de leurs héros, DOUALA MANGA BELL et NGOSSO DIN. Qui construit ce monument ? C'est la COMMUNAUTÉ URBAINE DE DOUALA. 
Donc quand on lit le message du Canton Bell, on se rend compte que les BELL ne sont pas dans un conflit ethnique, surtout pas dans un conflit contre les bassa: ils sont dans un mécontentement contre l'autorité qui construit sur leurs terres un monument dédié à UM Nyobe alors qu'elle n'a pas encore construit sur ces mêmes terres là, un monument dédié à leurs héros qui se trouvent être aussi des héros nationaux et en plus prédécesseurs de UM Nyobe. 
NOUS SOMMES DANS UN PROBLÈME DE JUSTICE ET DE DOIGTÉ POLITIQUE. 
LA JUSTICE veut que le principe de l'antériorité soit respecté. Dans le Canton Bell, DOUALA MANGA d'abord puis UM. 
Le DOIGTÉ POLITIQUE veut que la construction d'un monument à la gloire de UM Nyobe sur une terre qui n'est pas sa terre natale, emporte le consensus des natifs. Telle est la démarche politique que nous impose la complexité sociologique de notre pays : C'est pour cela que nous devons faire très attention au choix des HOMMES appelés à conduire les affaires publiques. 
 Une fois encore, les évènements nous montrent que LES DÉCRETS NE FONT PAS LES HOMMES POLITIQUES.»
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Ce message du canton Bell est erreur, de mon pont de vue. Rudolf Douala Manga Bell dont je célèbre la mémoire chaque 08 août, et Ngosso Din, sont des héros nationaux, et je suis sûr qu'ils désapprouveraient ce comportement. Um Nyobe, comme son illustre aîné Rudolf, se battait pour toute la nation. Il faut donc aller chez les bassa lui ériger une statue? Comment comprendre une telle conduite au lendemain de la 46è fête de l'unité? Et comment comprendre que ces chefs se soient accommodés de la statue de Leclerc? Pauvre Um Nyobe; après son fils qui appelle à voter Biya, voilà les chefs de canton Bell qui empêchent l'érection de sa statue. Dur, dur d'être un héros chez les noirs!

C'est curieux que certains se souviennent seulement maintenant que le Cameroun est un état souverain. Ils savent fort bien que Ahidjo nous a trompés dans sa tonitruante déclaration du 1er janvier 1960. Qu'ont-ils fait contre la France qui nous a accordé une fausse indépendance et qui s'immisce régulièrement dans nos affaires? Qu'ont-ils dit des fameux accords de coopération? Que font-ils pour que le Cameroun soit réellement indépendant? Cet Owona Nguini se positionne comme la tête de file des intellos nuisibles, qui utilisent leurs savoirs pour embrouiller afin soutenir le régime. Ce sont des conservateurs d'extrême droite lâches et veules qui refusent d'assumer leurs positions.
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Que s'est-il passé cet nuit à Menka dans le Nord-Ouest?
L'ambassadeur des États-Unis a parfaitement raison, oui, il a mille fois raison. Ce qu'il a dit, c'est ce que pensent la grande majorité des camerounais. Après 35 ans de pouvoir, M. Biya doit songer à sa retraite. À moins qu'il ne se croie indispensable à ce pays, et que pour cette raison, il n'a pris aucune disposition pour assurer son remplacement à la tête de l'État. Les cris d'orfraie poussés par ceux jouent aux vierges effarouchées n'y changeront rien. Il se trouve comme par hasard que ceux jouent aux indignés sont ceux-là mêmes qui restent indifférents devant les multiples impostures de ce régime et les avanies infligées aux populations par une gestion calamiteuse qui nous conduit au désastre. La souveraineté est détenue par le peuple. La légitimité d'un pouvoir issu élections marquées par les fraudes et de monstrueuses irrégularités est sujette à caution.
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Drôle de pays souverain qui avait juré qu'il n'irait jamais au FMI, mais qui malgré ses nombreuses ressources qu'il s'évertue a dilapider, a ''oublié'' son engagement, et y est allé, la queue entre les pattes, et cela plutôt deux fois qu'une!
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Il est de curieux personnages à l'esprit perturbé, manifestement en bute à de sérieux troubles de la personnalité, aggravés par une évolution de l'actualité peu conforme à leurs espoirs inavoués et qui leur donne des insomnies, mais qui ont choisi des boucs émissaires sur qui ils déversent leur bile et crachent leur venin. Ils éprouvent de manière pathologique le besoin de se prouver à eux-mêmes d'abord, et accessoirement aux autres qu'ils méritent ces gros diplômes qu'ils brandissent à tort et à travers. Ils ont lamentablement loupé l'occasion d'affirmer à leurs postes respectifs pourtant toujours hauts perchés dans la hiérarchie administrative et avec de gros budgets toujours rapidement engloutis, leurs compétences et leurs capacités réelles. Si je peux me permette un petit conseil, cet état d'esprit est peu favorable à une bonne santé, et s'ils n'évoluent pas, bonjour aux AVC et autres arrêts cardiaques. La perspective qu'ils redoutent et qu'ils croient empêcher par leurs sorties maladroites et mal avisées en dépit des titres pompeux et ronflants dont ils se targuent, lesquelles produisent l'effet contraire à ce qu'ils souhaitaient, est INÉLUCTABLE, même s'ils croient être du côté du pouvoir. Tout ce qu'ils feront pour soutenir ce régime corrompu, tribaliste, défaillant et foncièrement incompétent parce que animé par des personnes fondamentalement malhonnêtes et mal intentionnées et ayant de surcroît une acception viciée, vicieuse et malsaine de l'État est vouée à l'échec. La vérité et la justice pour tous triompheront!
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On parle d'unité nationale alors qu'on a royalement ignoré les héros sans qui le Cameroun tel que nous le connaissent n'existerait sans doute pas. Rudolf Duala Manga Bell, Ruben Um Nyobe, Ernest Ouandie, Osende Afana, Felix Moumie, Mongo Beti, Abel Eyinga, Moume Etia, John Ngu Foncha, Tandeng Muna, Ahidjo, pour ne citer que les plus célèbres. Où sont leurs effigies? Certains font comme ci ce pays avait été la création de M. Biya, alors que précisément, c'est lui qui le met en danger par sa gestion catastrophique et inconséquente de nos ressources.
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Mai 1992/Mai 2018. Ce 29 mai, cela va faire 26 ans que '' l'évêque du tonnerre'', Mgr Albert Ndongmo est mort, en exil au Québec depuis sa libération, suite à une grâce présidentielle en 1975. Évêque de Nkongsamba entre août 1964 et janvier 1973, il fut accusé par le régime d'Ahidjo d'avoir fomenté le «coup d'État des anges» et condamné à mort en même temps que le grand nationaliste Ernest OUANDIE après une parodie de procès. Quelles relations a-t-il entretenues avec le leader upéciste qu'il dit avoir rencontré à la demande de Ahidjo et qu'il a par ailleurs hébergé dans son diocèse? Il y aurait une controverse à ce sujet. On retient de l'évêque qu'il prônait l'indépendance économique de son diocèse et déclarait en substance que le chrétien ne devait pas rechercher le ciel comme si la terre n'existait pas. C'était décidément un prêtre rebelle et peu accommodant pour le régime de Yaoundé et il inspirera sans doute d'autres prélats comme par exemple Jean-Marc Ela, décédé lui aussi en exil.

Vous la laissez arracher votre pancarte pour venir pleurnicher su facebook? Que ferez vous quand elle et d'autres vous arracheront les urnes avec vos votes? Vous la laisserez faire, en vous contentant de la filmer, au lieu de l'en empêcher par tous les moyens? Cette bonne femme vous a dépassés?

Je dénonce et je condamne vigoureusement les propos haineux, injurieux, dévalorisants, et méprisants tenus contre toute une communauté quelle qu'elle soit. Je suis triste, déçu d'entendre de tels termes sortir de la bouche de ceux qui étaient censés être des modèles de tolérance et qui devaient promouvoir la fraternité et convivialité entre les communautés. Je m'en désolidarise. Je suis surpris de l'indifférence et de l'inaction des autorités devant de telles dérives langagières. Traiter les beti de ''nkwah'' , de voleurs, est totalement déplacé et inacceptable, tout comme l'est le fait d'accuser les bamileke d'ethnofascisme, de vivre dans les porcheries, et que sais-je encore. Ceux qui veulent instrumentaliser le tribalisme qui est la haine des autres fondée sur des clichés, doivent savoir qu'ils jouent avec le feu.
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Avec 358 296 000 F, combien d'hôpitaux peut-on équiper en matériel nécessaire à la dialyse? Et les autres équipements? Comment comprendre qu'en 2018, on soit encore obligé d'évacuer les malades? Combien cela coûte-t-il au Trésor public?

Voilà ce que j'ai dit de Dieudonné Essomba le 21 octobre 2017. Vous me donnez raison maintenant?
M. Dieudonné Essomba est tombé dans son propre piège et s'est dévoilé à son propre insu! Après avoir pris pour prétexte des dérives verbales de quelques individus de son espèce pour prendre violemment à partie toute une communauté, pour ensuite brandir la piètre et minable excuse, à l'image du personnage, de «propos sortis de leur contexte», le voilà maintenant en train nous présenter M. Biya comme incontournable, parce que indispensable selon lui à la stabilité du Cameroun. De tels propos, à la veille des élections de 2018, doivent être pris très au sérieux. En effet, il voudrait préparer l'opinion à un autre hold-up électoral, qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Si vous dénoncez la mauvaise gestion de nos ressources et la mal gouvernance du régime, il vous attribue «la haine de Biya» comme seul programme politique. Ce Monsieur sorti on ne sait d'où, croit-il nous impressionner avec ses titres, sa logorrhée indigeste, son agressivité injustifiée, et ses déclarations violentes et haineuses? Il prône la résignation, le défaitisme, et la capitulation pure et simple devant l'échec retentissant du régime de Yaoundé. En tout cas il a trahi ses intentions malveillantes, étalé ses insuffisances, et ses limites, son indigence pitoyable en matière de littérisme socio-émotionnel. Avec ce type de «docteur» we still have a long way to go.
Je dénonce le R pour ses échecs et ses faillites répétés, pour ses défaillances, pour son incompétence avérée à répondre aux aspirations des populations. Le régime s'impose par la tricherie, la corruption, l'achat des consciences. À cause de sa gestion patrimoniale, des détournements de deniers publics, la paix, l'unité, la cohésion nationale sont mises en danger. La prospérité reste une vue de l'esprit. Je me demande comment dans un environnement aussi pollué, aussi délétère et aussi malsain, il s'en trouve encore pour prétendre militer dans cette organisation nuisible, néfaste et dangereuse.
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À quoi rime l'interdiction des téléphones portables aux lieux des cérémonies marquant la 46è fête nationale à Douala et à Yaoundé? Manœuvre électoraliste visant à gêner certains partis dont la progression fulgurante donne des insomnies à certains?
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Comment raisonne-t-on pour faire porter à sa communauté d'origine ou à un parti dont il a relaté certaines activités sans hostilité la responsabilité du discours d'un seul individu, fût-il célèbre?
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Imaginez que la dame qui a préféré renoncer à un poste ministériel au Tchad plutôt que de prononcer Allah à la place de Dieu dans son serment soit l'une de vos proches (votre conjointe, votre soeur, votre tante, votre cousine); quelle aurait été votre réaction? Par quels propos l'auriez-vous accueillie à son retour à la maison? Soyez sincères!
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Par Blanche Oyono Belinga
AU Pr MATHIAS ERIC OWONA NGUINI.
OBJET: ETHNO FASCISME A TETE CHERCHEUSE.
Très cher Pr Meon, j'aimerais sincèrement que vous m'expliquez votre théorie de l'ethno fascisme contre la tribu bamiléké en général et le MRC en particulier.
Mais avant de me répondre, je vous prie de faire un tour sur YouTube et de taper le nom ABAKAR MAHAMAT, ancien gouverneur dont la photo est ci-jointe. Ecoutez attentivement ce qu'il a dit en mondovision lors de l'émission La Grande Interview. Je ne sais pas si ce nom est un nom de l'ouest, toujours est-il que voici ce qu'il dit concernant son affectation à Ebolowa en 1992 comme préfet:
1-Le jour de l'installation du préfet qu'il avait remplacé, le MAIRE d'Ebolowa a dit dans son discours qu'il ne sait pas ce qu'ils ont fait à Dieu pour qu'on leur envoie un préfet "étranger"
Pr Meon, je veux bien vous croire que cette affirmation du maire n'a aucun rapport avec l'ethno fascisme car c'est du patriotisme pur!!!
2-Après ce préfet, on a envoyé Abakar et le jour de son installation, ce maire n'est pas venu. Non pas parce qu'il était occupé, mais parce que c'est encore un autre "étranger" qui avait encore été affecté à Ebolowa: une fois de plus ce n'est pas du tout l'ethno fascisme puisque ce maire n'était pas du MRC ou bamiléké.
3-Pendant son installation, le gouverneur lui a dit ouvertement dans son discours, qu'on ne dirige pas les bulu comme on dirige les haoussa et les Bassa ( où il avait travaillé dans le passé). Pr Meon, vous n'avez pas besoin de dire que ce gouverneur n'est pas lui ethno fasciste car je le sais déjà puisqu'il n'est pas bamiléké.
4-Comme tout cela ne suffisait pas, les émeutes ont éclaté. Au lieu que ce maire calme les manifestants, c'est plutôt lui qui les transportait dans sa propre voiture pick up pour aller leur montrer les magasin des "étranger" en leur demandant de casser et piller: en tout cas cela n'a rien à voir avec l'ethno fascisme.
NB: je n'invente rien car tout le monde peut aller sur YouTube vérifier tout ce que je dis: pendant que vous regardez les bamiléké, sachez que d'autres personnes des autres tribus nous pointent aussi du doigt.
En 1999, monseigneur André Wouking ( un bamiléké) est affecté à Yaoundé tandis que monseigneur Joseph Atanga (un béti)est affecté à Bafoussam. Certaines personnes ont barricadé les routes à Yaoundé parce qu'on ne voulait pas d'un archevêque bamiléké à Yaoundé: je sais que ce n'est pas ça l'ethno fascisme, c'est surement l'ethno patriotisme ou ethno "amouriste" ou "hospitalisme" je ne sais quoi, toujours est-il que c'est tout sauf l'ethno fascisme puisque ceux qui ont barricadé les routes ne sont pas du MRC. D'ailleurs, vos disciples ont l'habitude de dire qu'ils réagissent seulement aux attaques des bamilékés, car ils sont des saints qui ne provoquent jamais, mais ils répondent seulement. Alors peut-être me diront-ils qu'ils avaient barricadé les routes parce que ce sont les bamiléké avaient à barricader les routes à Joseph Atanga (dans leurs rêves). En tout cas soit vous connaissez cette histoire et ce n'est pas l'ethno fascisme, soit vous ne la connaissez pas vous.
Enfin, lorsque le ministre Amadou Ali avait dit à l'ambassadeur des USA qu'un bamiléké ne peut pas être président au Cameroun, ce n'était toujours pas de l'ethno fascisme n'est-ce pas?
C'est bien beau de condamner le tribalisme avec la dernière énergie, mais c'est très malsain de faire du 2 poids 2 mesures. Je n'ai jamais dit (contrairement à vous) qu'il n'existe pas de tribaliste chez les bamiléké) mais je dis et je répète que les tribalistes sont dans TOUTES les tribus alors arrêtons d'indexer une seule tribu, car ceux qui indexent une seule tribu pourtant il y a aussi des tribalistes chez eux sont des tribalistes qui se caches.
Je suis une chrétienne "engagée", j'ai intérêt à dire la vérité et rien que la vérité et non de condamner les autres en protégeant ceux de ma tribu.
Jean 17 verset 14 "...le monde les a hais parce qu'ils ne sont pas du monde comme moi je ne suis pas du monde" dixit Jesus: alors vous pouvez me hair comme vous voulez et m'appeler faux profil, tant mieux, je craindrais toujours le bon Dieu et non ma tribu.
Je présente mes excuses aux administrateurs de ce forum, loin de moi l'idée d'augmenter le tribalisme, je le combats en le dénonçant dans mon propre camps.

Les sommes dérisoires qui sont quemandées au FMI, multipliées par 10, peuvent être mobilisées par ces pontes sans foi ni loi du régime qui ont pillé la fortune publique sans vergogne.
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Nous apprenons que le Préfet des Hauts-Plateaux a fait de sa tournée de prise de contact un prétexte pour lancer la campagne électorale de la présidentielle en faveur de Paul Biya dans ce département dont sont originaires de nombreux hommes politiques : Maurice Kamto, le leader du MRC qui visiblement a fait perdre le sommeil aux soutiens du régime, Jean Takougang, Hubert Kamgang, Albert Dzogang, etc. Le Préfet doit-il ainsi afficher sa préférence pour un parti? L'Administration publique ne devrait-elle pas être neutre? Les élections peuvent-elles être transparentes dans ces conditions? Ce n'est pas Atanga Nji, sa hiérarchie, qui lui aussi a profité de sa tournée pour faire signer les motions de soutien, qui lui adressera un rappel à l'ordre. Décidément, les dés sont pipés.
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Bravo! Big up aux camarades! Ceux qui voulaient faire de l'administration une jungle seront rattrapés, même à la retraite! Dura lex, sed lex. Puisse le juge administratif sévir contre auteurs d'abus et d'excès qui écument notre administration en comptant sur leurs soutiens hauts placés et en oubliant qu'on est en République.

Qui était le D.P. du périodique proche du pouvoir ''Le Chien aboie et la caravane passe'', devenu ensuite ''la caravane'', avant de disparaître et qui s'était spécialisé dans les invectives contre l'opposition?
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Invité par le curé doyen de Bayangam dans le cadre de la préparation des examens officiels pour une causerie éducative à l'intention des élèves des classes d'examen. Comment bien aborder les examens? Comment se comporter en salle face aux épreuves? Cultiver la confiance en ses capacités. Les diplômes, pour quoi faire? Rester serein pendant le déroulement. Tels sont quelques thèmes évoqués au cours de cet entretien. Dommage que certains élèves aient préféré aller aux baptêmes.

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Comment l'histoire tout à fait invraisemblable de la revenante de Mbanga a-t-elle pu retenir l'attention? Les camerounais sont donc si crédules?
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Get up, stand up, stand up for your rights, get up, stand up, don't give up the fight! Don't give up!
11mai 1981/11mai 2018, voilà 37 ans que Robert Nesta Marley la star mondiale du reggae, d'origine jamaïcaine, a rangé sa guitare pour l'éternité. Get up stand up, stand up for your rights, get up, stand up, don't give up the fight, voilà une interpellation qui s'adresse aux africains en général, et aux camerounais en particulier, au moment où leur pays est pris en otage par un régime corrompu et incompétent animé et soutenu par de curieux diplômés qui passent leur temps à exhiber et à brandir leurs titres et leurs qualifications, au lieu de les mettre à contribution pour résoudre nos problèmes. African unite, One love, Zimbabwe, One drop, survival, voilà quelques tubes inoubliables de ce géant de la musique résolument engagée, pour dénoncer les injustices, l'exploitation et l'esclavage et les autres exactions dont les noirs ont été et continuent d'être accablés. Il mérite d'être célébré et sa mémoire mérite d'être honorée. Il fait la fierté du peuple noir.
1920 milliards détournés entre 1987 et 2017 à travers des salaires payés aux fonctionnaires fictifs, selon le quotidien Émergence.
Rendez-vous ce samedi à 09h 00 sur le Poste National CRTV à l'émission Cultes et cultures avec Madeleine Mitlassou. Entretien sur le succès à l'école. Quelles dispositions les parents doivent-ils prendre pour conduire les enfants au succès? Et les élèves? Comment doivent-ils se comporter? Soyez à l'écoute!
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Un Chef traditionnel qui devient partisan et donne des consignes de vote, c'est comme le Président de la République qui profite de sa position pour utiliser les ressources de l'État au profit de son parti. Il y a confusion de rôle, il y a abus d'autorité. Dans cette posture il me libère de l'obligation de lui obéir et m'autorise à me tenir droit devant lui, de le regarder dans les yeux et de le contredire en public. Il bloque le « Zéé Mbelen!» que j'aurais dû prononcer en toutes circonstances et me suggère d'autres idées et d'autres attitudes moins empruntes de déférence. Il descend lui-même de son piédestal et se jette maladroitement dans l'arène, où il risque de prendre des coups, car il a entamé son autorité et son crédit, induit en erreur par une élite compromise et aveuglée par la poursuite d'intérêts de clan. C'est une institution vénérable que des individus se permettent ainsi d'attaquer et de mettre en danger, alors que le respect et la considération dûs à nos traditions et à nos cultures nous commanderaient plus de responsabilité et plus de scrupules.
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Il y a désormais à l'École polytechnique de Yaoundé des filières ouvertes aux titulaires des BAC et des GCE A level non scientifiques : il s'agit des filières arts numériques et humanités numériques, lesquelles viennent s'ajouter à la traditionnelle filière Sciences et Technologies. Cette école n'est désormais plus la seule affaire des scientifiques purs
et durs. Question : cette réforme ne va-t-elle porter un coup au prestige de cette École, réputée pour la formation d'ingénieurs compétents?
Un diplôme est une présomption de compétence dans un domaine. Quand le titulaire est confronté à un problème relevant de ce domaine, il recourt aux compétences, aux savoirs et aux aptitudes acquis pendant sa formation pour le résoudre. Il peut également mettre à contribution ses prédispositions naturelles en cas de nécessité. Et les résultats obtenus devraient suffire pour témoigner de la compétence et des capacités réelles du diplômé. Quand un diplômé se croit obligé de rappeler ses titres, ses qualifications, alors il y a un problème. C'est qu'il n'a pas su se montrer convaincant, il n'a pas été capable de résoudre les problèmes de son domaine. C'est comme une personne portant un chapeau que tout le monde voit, mais qui éprouvait le besoin d'attirer l'attention dessus! Le tigre ne se vante pas de sa tigritude, il bondit sur sa proie. Le malheur de l'Afrique c'est que nous avons des tigres qui passent le clair de leur temps à vanter leur tigritude, et demeurent désespérément incapables de bondir sur ces nombreuses proies qui les narguent. Certains de nos docteurs et de nos agrégés d'université se sont distingués par leur incapacité notoire à résoudre nos problèmes. Pire, ils ont aggravé ceux qui se posaient déjà et en ont créé d'autres là où il n'y en avait pas.
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Je rends régulièrement hommage aux personnalités camerounaises de toutes les origines que je considère comme des modèles de patriotisme, d'abnégation et de sacrifice. Je peux citer pêle-mêle le grand Rudolf Doualla Manga Bell, Ruben Um Nyobe, Mongo Beti , Jean-Marc Ela, Dieudonné Afana, Abel Eyinga parce que la mémoire de ces illustres compatriotes mérite d'être honorée. Maintenant, si fidèle à ma logique, je dénonce les nombreuses défaillances et les incompétences d'un J. Owona (constitution, statut de la Fonction publique, statuts de la Fecafoot, etc.) et si je rends hommage à un Bamileke comme je fais pour Kamto par exemple, ceux qui m'accusent de tribaliste, d'ethnofasciste, de suprémaciste ont-ils raison? Je veux rester cohérent.
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Au moment où les lampions s'éteignent sur la fête du travail au Cameroun du Renouveau et de ses intellectuels organiques agrégés, le constat est navrant. C'est l'un des pays où les droits des travailleurs, aussi bien du secteur privé que du secteur public, sont les plus bafoués. C'est ainsi que de nombreuses dispositions du statut de la Fonction publique sont soit violées, soit ignorées sans vergogne. Il en est de même des conventions de l'OIT pourtant ratifiées par notre pays. Conséquence, les élections en vue de désigner les représentants des fonctionnaires qui devaient siéger dans les organes paritaires de gestion prévus dans le statut n'ont jamais été organisées. Au lieu de la gestion participative préconisée, c'est une gestion unilatérale qui est imposée. S'il existe un conseil de discipline il est illégal dans sa composition. D'où les salaires bas parce que non négociés, l'inexistence de la couverture maladie et autres décisions arbitraires et injustes. Les syndicats du secteur public restent soumis au régime d'autorisation, au lieu du régime de déclaration. Dans cette jungle, notre administration reste improductive, inefficace ; il y règne une atmosphère délétère, permissive peu propice au progrès ; elle est dominée par les rapaces et les prédateurs prêts à détourner des milliards dès qu'ils en ont l'occasion
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LES SPECIFICITES ET LES COMPLEXITES DU SYSTEME ANGLOPHONE EXPLIQUEES AUX FRANCOPHONES.

LES SPECIFICITES ET LES COMPLEXITES DU SYSTEME ANGLOPHONE 
EXPLIQUEES AUX FRANCOPHONES.
L’engouement des francophones pour le système anglophone ne se dément pas à mesure que les années passent. Les établissements bilingues se multiplient à travers la République et de plus en plus de francophones inscrivent leurs enfants au système anglophone. Il est donc important que les parents soient conscients des différences de conception et d’approche des deux systèmes qui résultent de deux perceptions et de deux civilisations différentes, même si au final les produits se retrouvent parfois dans les mêmes universités et sur le même marché du travail.
Au secondaire, le premier cycle dure cinq ans, de Form I à Form V au terme desquels l’élève se présente au premier examen officiel, le General Certificate of Education Ordinary Level (GCE ‘’O’’ level). De Form I (F I) à Form III (F III), c’est une sorte tronc commun. Tout le monde est soumis aux mêmes enseignements. A partir de Form IV (F IV) des différences basées sur les aspirations et les ambitions de l’enfant pour le second cycle et l’enseignement supérieur apparaissent. Le programme de l’examen ‘’O’’ level qui se compose à la fin de Form V commence véritablement à F III. En F III et F IV on couvre déjà 60 à 70 % du programme de l’examen selon les matières. C’est dire que certaines matières peuvent s’étaler sur trois ans. C’est ainsi que certains enseignants conduisent ce que l’on peut considérer comme une promotion de F III à F V. Il faut donc dès F III un gros cahier qui va tenir sur 3 ans pour ces disciplines. A F V c’est le reste qui est enseigné (30 à 40%). Les Sciences sont fondées sur la chimie et non sur les maths, puisqu’il existe des séries scientifiques sans maths, mais la chimie demeure incontournable. Il faut dire que ces élèves qui passent le ‘’A’’ level sans les maths iront défavorisés aux concours des écoles scientifiques qui ont généralement une épreuve de maths.
A partir de F IV il y a 5 matières (English, Maths, Economics, Geography, French) qui constituent l’ossature et qui sont de ce fait incontournables (compulsory subjects), auxquelles l’élève peut ajouter des matières optionnelles (elective subjects), et chaque élève peut choisir jusqu’à cinq matières optionnelles s’il le souhaite ; cela dépend des capacités de l’enfant. Les matières qu’il ajoute dépendent de la série qu’il souhaite embrasser au second cycle. Certains peuvent s’en tenir aux obligatoires ci-dessus, mais qu’ils sachent qu’ils auront des problèmes au second cycle puisqu’ils ne pourront pas faire les séries scientifiques qui exigent la chimie, par exemple. 
Le ‘’O’’ level se passe avec 5 matières au minimum, dont les matières communes (compulsory subjects),  et les matières d’orientation (elective subjets). Il faut valider chacune des cinq matières choisies, considérées individuellement. Il n’y pas de moyenne générale comme chez les francophones. Il n’a pas de coefficient ou de pondération, chaque matière est notée sur 100. On peut avoir de très bonnes notes (A grades) en 4 matières et échouer, pour n’avoir pas validé la cinquième. On compose au ‘’O’’ level au maximum en 11 matières dont le religious knowledge. 
Du coup il devient possible pour certains élèves de passer sans avoir validé certaines matières fondamentales, auquel cas ils évoluent, s’ils tiennent à continuer, mais ce sera avec des dettes qu’ils devront obligatoirement payer avant le ‘’A’’ level. Aucun titulaire du ‘’A‘’level ne peut être admis dans une aucune université anglo-saxonne s’il n’a validé « English » au ‘’O’’ level. « English » est une matière difficile qui comprend la langue anglaise (orthographe, grammaire, etc.) et littérature anglaise, ce qui est la base incontournable pour poursuivre les études dans le système anglophone. Ceci est valable au Cameroun et dans les autres pays. 
Ceux qui avancent avec des dettes (c’est-à-dire des matières de la classe précédente qu’ils n’ont pas pu valider) s’éliminent eux-mêmes pour certains concours puisqu’on précise que les candidats à ces concours doivent avoir validé toutes les matières requises en une seule session ; il vaut mieux reprendre toutes les matières, même si on a été déclaré admis plutôt que de continuer avec les dettes. Pour qu’une matière soit déclarée validée il faut avoir obtenu une note qui correspond aux grades A, B, C pour ‘’O’’ level et A, B, C, D, E au ‘’A’’ level. Seulement, certaines universités performantes exigent certains grades (donc de bonnes notes) en certaines matières au ‘’O’’ level et au ‘’A’’ level. Dans les deux cas le minimum exigé pour passer, c’est 50% au ‘’O’’ level et 45% au ‘’A’’ level.
L’élève qui n’a pas validé chemistry au ‘’O’’ level  ne peut être admis dans la série scientifique. En série  Sciences (S1 à S8 selon les combinaisons) comme dans la série Art (c’est langue, littérature, économie, humanités, etc.) il y des sous-groupes correspondant à des combinaisons précises de matières, et l’élève qui passe le ‘’O’’ level doit avoir, parmi les matières validées des combinaisons correspondant aux sous-groupes des différentes séries.  Il peut arriver que le sous-groupe pour lequel les matières validées rendent l’enfant éligible ne correspondent pas au choix de l’enfant. Dans ce cas, soit il renonce à série, soit il reprend le ‘’O’’ level en s’assurant qu’il va valider les matières conduisant à la série de son choix, soit enfin, il avance au second cycle dans la série de choix, mais avec une dette.
Le GCE Advanced level (‘’A’’ level) se passe avec deux matières au minimum et cinq au maximum pour chaque série concernée, mais il importe de savoir qu’avec ce type de diplôme, le détenteur n’est pas éligible pour beaucoup d’opportunités. Il ne sera pas admis à candidater pour certains concours par exemple, et ne sera pas admis dans certaines universités. D’où la nécessité pour les parents d’encourager les enfants à valider au moins trois matières au GCE ‘’A’’ level. Plus le nombre de matières validées est élevé, plus les possibilités sont grandes pour l’enfant. Un élève qui valide cinq matières au A level est un enfant brillant. Mais malheureusement un tel enfant, bien que brillant peut échouer les concours des grandes écoles francophones parce que les épreuves sont de mauvaises traductions des épreuves conçues pour les élèves issus d’un système différent. Même si la traduction est bonne le problème reste entier. Il faudrait des épreuves conçues par des professeurs du système anglophone. Donc une épreuve pour les francophones et une autre pour les anglophones.
Le second cycle a deux niveaux : le Lower sixth et le Upper sixth. C’est comme une classe qui se fait en deux ans. Le programme de chaque matière s’étale donc sur deux ans. 
Il arrive que la même matière soit enseignée par des professeurs différents. Il peut y avoir jusqu’à trois professeurs voire quatre et chacun contribue à la note finale en fonction du pourcentage de sa partie. Et chaque partie a donc son professeur, son livre, son cahier et son épreuve à l’examen officiel (on dira par exemple history paper 1). La notion de matière n’est donc pas la même que chez les francophones. 
Les élèves du système anglophone qui veulent affronter les concours dans les écoles à dominante mathématique (écoles d’ingénieurs, Facultés des sciences) devraient faire « further maths » en sus de « pure maths » qui fait partie des matières obligatoires. Ceux qui font « economics » ne doivent pas négliger les maths même s’ils sont dans une série qui n’a pas maths comme matière obligatoire.
Ce que nous appelons philosophie et qui ne s’enseigne qu’en classe Terminale est enseigné dès Form III au premier cycle et on l’appelle « logic ». Cela continue aux deux dernières années du second cycle dans les séries « arts ».
Les travaux pratiques sont incontournables dans le système anglophone pour la série scientifique et pour food and nutrition, puisqu’ils comptent pour 30% à l’examen officiel. D’où la nécessité de doter les établissements scolaires en laboratoires équipés.
Les examens officiels (‘’O’’ level et ‘’A’’ level) qui se font à la même période (fin mai-mi juin) s’étalent sur une plus longue durée (3 semaines). L’élève ne compose pas chaque jour, et il est aussi question d’éviter les chevauchements, surtout pour les candidats qui composent aux deux examens. Chaque élève reçoit un emploi du temps individuel, signé du Chef de centre et comportant photos, identification du candidat, les frais payés par matière, les dates et heures de passage de ses épreuves. Le parent qui ne voit pas cet emploi du temps individuel doit savoir que son enfant n’a pas été admis à composer, ou qu’il y a un problème. Il faut payer pour chaque matière. Les Travaux pratiques à l’examen se font uniquement au A level. Et les frais y afférents varient d’une matière à l’autre.
La loi d’orientation scolaire de 2005 prévoyait de supprimer le Probatoire et le BEPC et de les remplacer par un examen en fin de cinquième année du secondaire ; mais cela n’a jamais été mis en application. 
Chacun des deux systèmes a ses avantages, et il serait peut-être intéressant de dégager les points positifs de chacun des deux et d’en tirer le meilleur en fonction des besoins réels de notre pays. Dans la mesure où les pays où nous avons copié ces systèmes respectifs les ont fait évoluer en fonctions de leurs besoins à eux. Les produits des deux systèmes font face à des problèmes similaires : difficultés d’insertion en raison aussi des diplômes au rabais et inutiles délivrés : mauvaise combinaison de matières au ‘’O’’ level, ‘’A’’ level avec deux matières, ‘’A’’ level obtenu sans avoir validé la matière « English » et dont les détenteurs se retrouvent dans les universités francophones, matières validées à 45%, délibérations chez les francophones qui sont transformés en séance d’ajout de points complaisants, etc. 
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Jean-Claude TCHASSE et Charles NKWINJA

lundi 14 mai 2018

Mon expérience avec le jeûne.

Mon expérience avec le jeûne.

Entre fin mars et fin avril 2018, j’ai jeûné pour un total de 12 jours : d’abord 3 jours consécutifs, puis 5 jours, puis 4 jours. Comment en suis-je arrivé là ? Surtout dans un environnement où le jeûne, qui consiste à se priver totalement de nourriture pendant un certain nombre de jours est peu courant, pour ne pas dire mal perçu ?
En cette fin du mois de mars 2018, alors que je suis en congé, mon mal de dos se fait ressentir de plus en plus. Il faut dire que je souffre de ce mal depuis juillet 2010, et que pour cette raison j’ai demandé à être déchargé des enseignements pour être affecté dans un bureau. Le mal en question c’est l’arthrose lombaire, qui résulte de l’usage des cartilages osseux entre les vertèbres. Selon la médecine allopathique, ils ne se reconstituent pas ; ce mal serait donc incurable. Et dans mon cas particulier, ce mal est aggravé par mon surpoids. J’ai donc de plus en plus mal. J’ai notamment du mal à rester assis ; me retourner sur moi-même quand je suis couché dans un lit m’est difficile ; j’ai de nouveau mal à la fesse gauche, et on m’avait expliqué en 2010 au début de la maladie, que cela était dû au pincement d’un nerf par les vertèbres. J’avais progressivement abandonné le sport à cause des douleurs que je ressentais quand j’essayais de le pratiquer. Il m’était devenu par exemple impossible de courir plus de 3 minutes. Je considérais l’évolution négative de mon état de santé comme une fatalité, je pensais que c’était normal que mes performances sportives individuelles baissent et que mon état général se dégrade. J’étais donc préparé à m’accommoder de cet état de choses, alors que je souffrais. Imaginez que j’avais du mal à m’accroupir, à rester debout plus de cinq minutes ; il était hors de question de faire des travaux qui exigeaient que je me courbe : je ne pouvais me servir ni d’une machette pour désherber par exemple, ni d’une pelle, bref aucun de ces outils de travail manuel ne trouvait grâce à mes yeux. Voilà brièvement brossé mon état physique et mental avant que je n’éprouve le besoin de jeûner.
J’avais déjà observé des jeûnes de courte durée : 2 jours, 3 jours, 4 jours même, mais il faut dire que ces jeûnes n’avaient pas été bien menés ; certes je m’étais effectivement privé de nourriture pendant toute la durée que m’étais fixée, mais je n’ai ni bien commencé, ni bien terminé ces jeûnes. Il est vrai qu’au sortir de l’un d’eux, j’ai reçu une somme inattendue de 50 000 F. 
J’ai donc éprouvé le besoin de jeuner, en fin mars. Et j’ai entamé un jeûne de trois jours. Le matin du premier jour de jeûne, j’ai prié et demandé à Dieu de me guérir de ce mal, que je ressentais même assis sur le lit, alors que priais. C’est ainsi que je suis allé sur internet chercher de courts articles sur le jeûne, question de savoir comment bien le mener. C’est alors que je suis tombé sur tout un livre sur le jeûne. Il s’agissait du livre de Thierry de Lestrade intitulé : Le jeûne : une nouvelle thérapie ? Je voulais de petits articles sur le jeûne, pas tout un livre : telle a été ma première réaction. Mais une force m’a poussé à le parcourir rapidement en diagonale, et j’ai compris que j’avais besoin de lire ce livre, que c’était la réponse de Dieu à ma prière, qu’il me recommandait de lire ce livre. 
J’ai terminé mon jeûne de trois jours et je dois dire que j’ai commencé à ressentir un soulagement par rapport à mon mal de dos. Parmi les effets de ce jeûne, j’ai pu lire le livre de Thierry de Lestrade, qui fait 182 pages, en deux jours. Le premier jour, j’ai pu lire plus de 100 pages en restant assis 9 heures d’affilée, de 11 h à 20 h, si l’on ne tient pas compte des moments d’interruption pour me mettre à l’aise. J’ai pu faire ce que je n’avais jamais fait auparavant. Je pouvais me concentrer et lire au maximum pendant 3 heures, après quoi je devais changer d’activité. 
Après la lecture de ce livre recommandé par Dieu en réponse à ma prière, et dont l’auteur relatait des expériences de jeûne qui duraient 30 à 40 jours, j’ai fait un jeûne de cinq jours. Du dimanche 8 au jeudi 12 avril. C’est le plus long jeûne que j’ai fait à ce jour. C’était une belle expérience, puisque au cinquième jour, je ne me sentais pas épuisé du tout, je ne me sentais pas comme ce coureur de résistance qui atteint avec peine l’arrivée, et qui ne rêve que de s’arrêter ; j’avais l’impression que je pouvais continuer ; j’ai arrêté parce que c’était mon objectif initial et que quelque part, il y a aussi une crainte ; on se demande ce qui va arriver si on continue. Au sixième jour, le lendemain de la rupture du jeûne, j’ai marché pendant une heure, et au septième jour, j’ai fait du sport en marchant et en faisant du jogging pendant près d’une heure vingt minutes. Je respirais la forme, et les changements étaient visibles. Dans la foulée j’ai voulu continuer la semaine suivante avec un autre jeûne de cinq jours. Ce jeûne ne s’est pas très bien passé ; au quatrième jour, je ressentais des malaises et des vertiges, et j’ai cédé, j’ai mal rompu le jeûne en mangeant n’importe quoi. Il faut dire que les malaises ressentis à partir du troisième jour s’expliquent par la crise d’acidose, qui selon les recherches sur le jeûne, accentuent les maux dont souffraient déjà le jeuneur. Si ce cap est dépassé, quand on résiste, ces malaises disparaissent ainsi que je l’ai expérimenté au jeûne réussi de cinq jours. La crise d’acidose serait plus accentuée si l’on n’est pas bien entré dans le jeûne. C’est dire qu’avant de commencer un jeûne, il faut bien se préparer surtout psychologiquement. Il faut faire preuve d’une force de caractère certaine pour résister à l’envie de manger, surtout lorsqu’on est entouré de personnes qui s’aliment normalement. La sensation de faim que l’on éprouve au troisième et au quatrième jour et qui peut même causer des malaises disparaît à la longue. 
Ces jeûnes m’ont fait du bien, du moins si je m’en tiens à la réaction des collègues, qui m’ont fait part de leur admiration ; ils ont en effet remarqué que j’avais perdu du poids, que j’avais bonne mine.  En tout état de cause, ces jeûnes m’ont fait le plus grand bien. Je me sentais en forme physiquement. Mes performances sportives individuelles ont considérablement augmenté. Je me suis retrouvé capable de refaire des exercices comme le jogging et des étirements auxquels j’avais déjà renoncé. Je me croyais devenu incapable de faire ces mouvements. L’impression de raideur que j’avais au sujet de mon dos a disparu. Ma perception de mon mal a changé. Je suis maintenant convaincu que je vais en guérir. Je croyais que je devais subir ce mal jusqu’à ma mort. Le mal n’a pas disparu ; mais je crois qu’il a diminué d’au moins 60%. Je sens que peux tenir debout plus longtemps que par le passé, je peux au moins commencer certains travaux auxquels j’avais dû renoncer. 
Ceux qui soignent par le jeûne disent qu’il faut au minimum 10 à 12 jours de jeûne pour espérer un réel soulagement, surtout pour des maladies chroniques, dont on a souffert pendant des années. Pour l’instant, je n’ai jeûné que cinq jours consécutifs. Le soulagement que j’ai déjà ressenti est un message pour dire que je dois continuer avec le jeûne. C’est le signal que c’est une voie que je dois mieux explorer, et surtout je dois me préparer à jeûner plus souvent et plus longtemps, non seulement pour guérir de mon mal de dos, mais aussi pour prévenir d’autres maladies et surtout sur le plan spirituel me rapprocher de Dieu.
L’autre leçon que j’ai retenu de cette merveilleuse expérience, c’est qu’il ne faut pas voir en Dieu un solutionneur de nos problèmes. C’est une erreur de compter sur la toute puissance de Dieu pour chercher sciemment des ennuis dans l’espoir qu’Il va intervenir dès qu’il sera sollicité dans la prière. Il faut observer ses commandements, cela nous évitera les ennuis, cela nous mettra à l’abri des catastrophes. Si on tombe malade pour des causes comme le désordre alimentaire, la gourmandise et d’autres mauvais comportements liés à la nourriture, je doute que Dieu intervienne pour opérer des guérisons miraculeuses dans ces cas-là. Il faut faire preuve de sobriété, adopter une alimentation saine et équilibrée, respecter une certaine hygiène de vie, et ainsi cela nous évitera de tomber malade. 
La maladie fait souffrir, la maladie tue, la maladie fait dépenser de l’argent. La perspective de la maladie ne peut réjouir quiconque. Nul ne souhaiterait tomber malade ; vue ainsi, la maladie st un accident de parcours ; personne ne prévoit qu’il sera malade. Pourtant, bien des fois, certaines maladies résultent de notre mode de vie, nous invitons la maladie sans le vouloir peut-être. La confusion entre bien manger et manger beaucoup, la mauvaise alimentation, les excès de table, sont autant de causes de la maladie. En plus de souffrir lui-même, le malade impose des contraintes à ses proches, qui doivent parfois abandonner leurs activités pour s’occuper de lui.
Il est donc nécessaire et responsable de prendre des mesures pour rester en bonne santé, le jeûne est l’un moyens efficaces pour y parvenir.
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Jean-Claude TCHASSE