mardi 11 juillet 2017

Les jeux de hasard. (première partie)



Les jeux de hasard. (première partie)
La chronique de ce jour porte sur un autre fléau social ; les jeux de hasard.
La loterie, le pari, les machines à sous, le bally bally, les jeux de cartes, le jambo, sont des jeux de hasard très répandus dans notre société. Beaucoup de camerounais s’adonnent à ces jeux et bien souvent au détriment de leurs familles. On a remarqué des joueurs assidus qui misent gros, soit disant pour multiplier leurs chances ; mais seulement, ils y mettent parfois tout leur revenu et se retrouvent sans sous, incapables même de se payer le taxi pour regagner leurs domiciles.
Certains parient sur des compétitions qui se déroulent dans des pays étrangers et lointains. Il faut dire que les paris sont organisés par de puissantes sociétés venues de ces pays étrangers et qui rapatrient bien évidemment leurs bénéfices. Ils payent aussi l’impôt, certes. Mais il me semble que ces sociétés qui brassent beaucoup d’argent ne produisent rien, elles n’offrent aucun service. Peut-on raisonnablement dire que ce jeux font partie des divertissements, alors qu’elle ruine les ceux qui la pratiquent ? Je n’ai pas pu connaître le montant des sommes investies chaque année dans ce secteur, qui paraît-il rapporte.
On retrouve les jeux de carte dans les établissements scolaires avec les jeunes qui les pratiquent en violation des règlements intérieurs de ces établissements ; ces enfants qui jouent en misant, le font parfois à des heures où ils devraient être en classe ; ils utilisent l’argent de poche qu’on leur offre qui aurait dû leur servir à acheter leur casse-croûte, et si cela ne suffit pas, ils volent de l’argent à la maison ou « taxent » les plus jeunes. C’est pourquoi le phénomène est vigoureusement combattu en milieu scolaire.
Certaines catégories de jeu comme les jeux de cartes et les jeux de dés, dégénèrent souvent en bagarre, dont certains ressortent avec les blessures ; cela arrive quand les joueurs ne se font pas confiance et se soupçonnent mutuellement de tricherie ; on se souvient de ces films western dans lesquels les jeux de cartes se terminent par des bagarres généralisées qui conduisent à la destruction du saloon qui abritait le jeu, ou par des duels mortels.
Les promoteurs de ces jeux ne sont pas fous ; ils savent qu’un très grand nombre jouent, et que très peu gagnent. On trouve souvent les kiosques de ces jeux loin dans nos villages, afin de faire jouer le plus grand nombre de personnes. Pour se donner une image et pour faire de publicité les promoteurs sponsorisent de temps en temps des activités culturelles et sociales, mais ces actions ne suffisent pas à faire oublier ces responsables de famille, qui perdent leurs salaires au jeu.
De temps en temps, il y a des gagnants, bien entendu, sinon plus personne ne jouerait, mais quel pourcentage de leurs gains est-il ainsi redistribué ? Cela devrait être d’au moins 60%. Qu’en est-il au Cameroun ? Y a-t-il un contrôle pour s’assurer que ces pourcentages sont respectés ?
Il y a un grand nombre qui gagne de petites sommes, ce qui fait garder espoir aux joueurs qu’un jour, ils remporteront le gros lot, et bien évidemment beaucoup de joueurs assidus finissent leur « carrière » de grand joueur sur un lit d’hôpital ou dans la tombe, suite à un AVC, sans jamais décrocher l’objet de leur convoitise. 
Jean-Claude TCHASSE

L’alcool. (Texte intégral)



L’alcool. (Texte intégral)
Nous commençons aujourd’hui une autre série de chroniques consacrée une véritable calamité sociale, l’alcool.
Les camerounais ont consommé 650 millions de litres de bière en 2016. En 2015, ils avaient bu 660 millions de litres. Source : le journal Quotidien de l’économie du 28 juin 2017. 650 millions de litres, cela fait un milliard de bouteilles de 65 cl, et si on prend les chiffres du Bureau Central des Recensements et des Etudes de Population (BUCREP), qui estiment la population en 2016 à 22700000 habitants, on peut supposer que la tranche d’âge supérieure à 20 ans autour de 10500000 habitants, les personnes de sexe masculin qui sont les plus assidus aux bars sont environ 5 millions, si on soustrait les musulmans, les malades, les abstinents, il  reste environ 3800000 buveurs de bière ce qui fait 263 bouteilles de bière par personne.
Un milliard de bouteilles, c’est une dépense de 600 milliards FCFA par an, à raison de 600 F la bouteille. Vous comprenez pourquoi les industries brassicoles, qui se partagent ce pactole se portent bien et défient la crise pour ainsi dire. Imaginez que la moitié de cette somme soit épargnée et mise à la disposition des investisseurs. Ces sommes ne tiennent pas compte des sommes dépensées pour le vin et les liqueurs. J’estime que c’est une déperdition de ressources plutôt surprenante dans un pays sous-développé comme le nôtre, qui manque les infrastructures de base. Le Cameroun vient d’être mis pour la deuxième fois de son histoire sous Plan d’ajustement structurel pour avoir sollicité et obtenu un emprunt de 390 milliards auprès du FMI. Les camerounais ont dépensé presque le double de cette somme pour ingurgiter de la bière. Voilà un pays qui va chercher à l’extérieur des sommes qu’ils pourraient mobiliser en interne.
L’alcool est un fléau social. C’est sans doute ce qui a poussé les Etats Unis à instaurer entre 1919 et 1933, la prohibition, qui était l’interdiction de la fabrication et de la vente de l’alcool. Cela a poussé les vendeurs et les consommateurs dans la clandestinité, une hausse de la criminalité avec les bootleggers et les caïds comme Al Capone, et il a fallu y mettre fin.
Les bars et les débits de boisson ne désemplissent pas ; certains sont ouverts plus de 12 heures par jour. On vend de l’alcool dans les coins les plus reculés de nos villages. On a l’impression que c’est plus facile de trouver l’alcool que certaines denrées de première nécessité dans certains villages.
Le phénomène a été aggravé par l’idée proprement diabolique de commercialiser du whisky en sachet. Plus besoin d’acheter une bouteille entière, et ces sachets sont vendus dans les petites échoppes et les kiosques qui parsèment nos cités et nos villages. L’interdiction de la vente de ces sachets a été annoncée dans arrêté de septembre 2014 qui devait prendre effet à partir du 12 septembre 2016, et pourtant cela persiste, ce commerce ne s’est jamais porté aussi bien. Les consommateurs de cette boisson nocive qui sont composés de jeunes, de moins jeunes, des femmes ne se privent pas, d’autant plus que cela ne coûte pas cher. C’est le déjeuner de certains d’entre eux.
Pourquoi les camerounais en consomment-ils tant ? L’engouement observé pour la bière en particulier et les boissons alcoolisées en général a de quoi surprendre tout esprit lucide. On dirait qu’une substance magique est introduite dans ces boissons, et cela expliquerait l’attrait exercé sur les consommateurs ; les comportements les plus irrationnels sont observés. Certains se réveillent avec la bière, c’est avec cela qu’ils déjeunent. Il y en qui peuvent boire jusqu’à un casier de 12 bouteilles. C’est difficile d’imaginer une réception sans boissons alcoolisées ; ce serait le bide, les invités repartiraient dépités et mécontents.
A côté de la bière et des liqueurs, il y a les variétés locales des boissons alcooliques ; le bil bil, la afofo, le harki, l’odontol, le malamba, le ha,  ; je suppose que le mot « ha » est une onomatopée, parce que quand vous en buvez, cela vous brûle la gorge et vous faites spontanément « ha », sauf peut-être pour les consommateurs aguerris qui ne ressentent peut-être plus rien à la gorge. Ces boissons sont produites dans de véritables distilleries traditionnelles, dans des conditions d’hygiène et de salubrité douteuses, pour dire le moins. Le degré d’alcool n’est pas indiqué pour ces boissons qui ne portent pas d’étiquette par ailleurs ; de surcroît, certaines de ces boissons contiennent le méthanol et sont de ce fait toxiques. En novembre 2016 dans les localités de Mindourou et Abong-Mbang, 21 camerounais ont perdu la vie par suite de la consommation de l’odontol.
Les alcools constituent une classe de composés chimiques dont le nom se termine par « ol » ; l’alcool qu’on retrouve à de degrés divers dans les boissons consommées est appelée l’éthanol ou alcool éthylique. Il est obtenu par fermentation des substances contenant les sucres. Le vin de palme ou le vin raphia par exemple sont sucrés quand on vient de les extraire, mais se fermentent à mesure que temps passe, en produisant du gaz qui s’accumule et qui peut faire exploser la bouteille si elle est bouchée hermétiquement.
La consommation excessive de l’alcool rend ivre ; une personne en état d’ivresse n’est plus lucide ; elle ne se contrôle plus ; elle a perdu ses sens et ne peut accomplir ses tâches normalement. En état d’ébriété, on titube ; et on nous rapporte régulièrement le cas des saoulards, qui ont pu regagner leurs domiciles tant bien que mal, mais qui ont dormi à l’entrée de leur domicile, pour avoir été incapables d’introduire la clé de la porte dans la serrure. On déplore également le cas de ces familles abandonnée sans ressources parce que le chef de famille dépense des sommes folles pour essayer d’étancher sa soif inextinguible d’alcool. Les chauffeurs ivres ont consommé de nombreux accidents de circulation aux conséquences graves. Beaucoup de personnes sont incapables de résister à la tentation de « boire un peu » alors qu’elles doivent conduire. C’est comme cela qu’on retrouve au volant après les enterrements et les mariages des chauffeurs en état d’ébriété, dont les voitures font des zig zag sur la route et gare aux autres usagers qui ont le malheur de se retrouver dans les parages. Quand vous vous rendez à une cérémonie où vous allez boire, faites-vous accompagner d’une personne sobre qui pourra vous ramener chez vous ; cela peut être un chauffeur ou votre épouse.
Nous ne sommes pas égaux devant l’alcool : certains sont plus sensibles que d’autres, il suffit d’un seul verre pour faire perdre la tête aux uns tandis que d’autres restent lucides après deux bouteilles de bière, voire d’avantage. Les premiers seront plus protégés des effets néfastes de l’alcool.
N’en déplaise aux féministes, les femmes restent les plus vulnérables face aux effets de l’alcool. Les femmes ivres peuvent facilement être violées et abusées.
Les malfrats profitent de l’état d’ivresse de leurs victimes pour leur faire du mal ; il faut donc se méfier de l’alcool, surtout quand c’est offert par un inconnu.
Les médecins conseillent de prendre un verre de vin de 35 cl aux personnes d’un certain âge pour prévenir les maladies cardiovasculaires ;
Le degré d’alcool varie d’une boisson à l’autre ; on distingue la bière, le vin les liqueurs par ordre croissant. C’est pour cela que les verres pour ces boissons ont des formes particulières ; la bière peut se servir dans une grande chope, tandis que le vin se boit dans les verres à pied, et les liqueurs, (whisky, ….) dans de petits verres. S’il est facile de boire une bouteille de bière, cela devient de plus en plus difficile quand on passe au vin puis aux liqueurs. Le vin, comme la cola est fait pour être partagé. Ouvrir une bouteille de vin, et à plus forte raison de liqueur pour la boire tout seul me semble malséant.
Pris en grande quantité et façon régulière l’alcool provoque des maladies, sources de souffrance et de dépenses. Et il y a le phénomène de dépendance.
300617
Jean-Claude TCHASSE

jeudi 6 juillet 2017

Mon opinion dans Le Messager du 05 juillet



Réaction au communiqué du Procureur Général
Un mois après le décès dans les circonstances troubles de l’évêque de Bafia, le Procureur Général près la Cour d’appel du Centre vient de rendre public un communiqué duquel ressort la conclusion de deux autopsies réalisées sur le corps du défunt, et selon laquelle, la noyade est la cause la plus probable du décès du prélat. Une telle conclusion a de quoi surprendre ; en effet elle contredit les propos tenus par l’archevêque de Douala, Monseigneur Samuel Kleda qui a réitéré la position de la conférence épiscopale à l’issue de l’assemblée extraordinaire du 13 juin en déclarant dans une interview à RFI le 28 juin que Monseigneur Jean-Marie Benoît Balla a été « brutalement » assassiné ; il a même ajouté ceci : « on voyait nettement que c’est un corps qui n’a pas pris de l’eau ». Il faut préciser que l’archevêque était présent quand le corps a été repêché le 02 juin 2017. Il avait donc écarté la noyade comme cause possible du décès. Par ailleurs des proches de l’évêque affirment qu’il savait nager. La sortie du Procureur qui visait sans doute à donner des éclaircissements va plutôt en rajouter au trouble et à la confusion qui s’étaient installés dans les esprits. Saura-t-on un jour la vérité sur les conditions du décès de cet évêque dans un pays où d’autres bergers sont passés de vie à trépas dans des circonstances jamais élucidées ? Le doute est permis. 
Jean-Claude TCHASSE

mardi 4 juillet 2017

L’alcool (première et deuxième partie)



L’alcool (première et deuxième partie)
Nous commençons aujourd’hui une autre série de chroniques consacrée une véritable calamité sociale, l’alcool.
Les camerounais ont consommé 650 millions de litres de bière en 2016. En 2015, ils avaient bu 660 millions de litres. Source : le journal Quotidien de l’économie du 28 juin 2017. 650 millions de litres, cela fait un milliard de bouteilles de 65 cl, et si on prend les chiffres du Bureau Central des Recensements et des Etudes de Population (BUCREP), qui estiment la population en 2016 à 22700000 habitants, on peut supposer que la tranche d’âge supérieure à 20 ans autour de 10500000 habitants, les personnes de sexe masculin qui sont les plus assidus aux bars sont environ 5 millions, si on soustrait les musulmans, les malades, les abstinents, il  reste environ 3800000 buveurs de bière ce qui fait 263 bouteilles de bière par personne.
Un milliard de bouteilles, c’est une dépense de 600 milliards FCFA par an, à raison de 600 F la bouteille. Vous comprenez pourquoi les industries brassicoles, qui se partagent ce pactole se portent bien et défient la crise pour ainsi dire. Imaginez que la moitié de cette somme soit épargnée et mise à la disposition des investisseurs. Ces sommes ne tiennent pas compte des sommes dépensées pour le vin et les liqueurs. J’estime que c’est une déperdition de ressources plutôt surprenante dans un pays sous-développé comme le nôtre, qui manque les infrastructures de base. Le Cameroun vient d’être mis pour la deuxième fois de son histoire sous Plan d’ajustement structurel pour avoir sollicité et obtenu un emprunt de 390 milliards auprès du FMI. Les camerounais ont dépensé presque le double de cette somme pour ingurgiter de la bière. Voilà un pays qui va chercher à l’extérieur des sommes qu’ils pourraient mobiliser en interne.
L’alcool est un fléau social. C’est sans doute ce qui a poussé les Etats Unis à instaurer entre 1919 et 1933, la prohibition, qui était l’interdiction de la fabrication et de la vente de l’alcool. Cela a poussé les vendeurs et les consommateurs dans la clandestinité, une hausse de la criminalité avec les bootleggers et les caïds comme Al Capone, et il a fallu y mettre fin.
Les bars et les débits de boisson ne désemplissent pas ; certains sont ouverts plus de 12 heures par jour. On vend de l’alcool dans les coins les plus reculés de nos villages. On a l’impression que c’est plus facile de trouver l’alcool que certaines denrées de première nécessité dans certains villages.
Le phénomène a été aggravé par l’idée proprement diabolique de commercialiser du whisky en sachet. Plus besoin d’acheter une bouteille entière, et ces sachets sont vendus dans les petites échoppes et les kiosques qui parsèment nos cités et nos villages. L’interdiction de la vente de ces sachets a été annoncée dans arrêté de septembre 2014 qui devait prendre effet à partir du 12 septembre 2016, et pourtant cela persiste, ce commerce ne s’est jamais porté aussi bien. Les consommateurs de cette boisson nocive qui sont composés de jeunes, de moins jeunes, des femmes ne se privent pas, d’autant plus que cela ne coûte pas cher. C’est le déjeuner de certains d’entre eux.
Pourquoi les camerounais en consomment-ils tant ? L’engouement observé pour la bière en particulier et les boissons alcoolisées en général a de quoi surprendre tout esprit lucide. On dirait qu’une substance magique est introduite dans ces boissons, et cela expliquerait l’attrait exercé sur les consommateurs ; les comportements les plus irrationnels sont observés. Certains se réveillent avec la bière, c’est avec cela qu’ils déjeunent. Il y en qui peuvent boire jusqu’à un casier de 12 bouteilles. C’est difficile d’imaginer une réception sans boissons alcoolisées ; ce serait le bide, les invités repartiraient dépités et mécontents.
A côté de la bière et des liqueurs, il y a les variétés locales des boissons alcooliques ; le bil bil, la afofo, le harki, l’odontol, le malamba, le ha,  ; je suppose que le mot « ha » est une onomatopée, parce que quand vous en buvez, cela vous brûle la gorge et vous faites spontanément « ha », sauf peut-être pour les consommateurs aguerris qui ne ressentent peut-être plus rien à la gorge. Ces boissons sont produites dans de véritables distilleries traditionnelles, dans des conditions d’hygiène et de salubrité douteuses, pour dire le moins. Le degré d’alcool n’est pas indiqué pour ces boissons qui ne portent pas d’étiquette par ailleurs ; de surcroît, certaines de ces boissons contiennent le méthanol et sont de ce fait toxiques. En novembre 2016 dans les localités de Mindourou et Abong-Mbang, 21 camerounais ont perdu la vie par suite de la consommation de l’odontol.
Les alcools constituent une classe de composés chimiques dont le nom se termine par « ol » ; l’alcool qu’on retrouve à de degrés divers dans les boissons consommées est appelée l’éthanol ou alcool éthylique. Il est obtenu par fermentation des substances contenant les sucres. Le vin de palme ou le vin raphia par exemple sont sucrés quand on vient de les extraire, mais se fermentent à mesure que temps passe, en produisant du gaz qui s’accumule et qui peut faire exploser la bouteille si elle est bouchée hermétiquement.
La consommation excessive de l’alcool rend ivre ; une personne en état d’ivresse n’est plus lucide ; elle ne se contrôle plus ; elle a perdu ses sens et ne peut accomplir ses tâches normalement. En état d’ébriété, on titube ; et on nous rapporte régulièrement le cas des saoulards, qui ont pu regagner leurs domiciles tant bien que mal, mais qui ont dormi à l’entrée de leur domicile, pour avoir été incapables d’introduire la clé de la porte dans la serrure. On déplore également le cas de ces familles abandonnée sans ressources parce que le chef de famille dépense des sommes folles pour essayer d’étancher sa soif inextinguible d’alcool. Les chauffeurs ivres ont consommé de nombreux accidents de circulation aux conséquences graves. Beaucoup de personnes sont incapables de résister à la tentation de « boire un peu » alors qu’elles doivent conduire. C’est comme cela qu’on retrouve au volant après les enterrements et les mariages des chauffeurs en état d’ébriété, dont les voitures font des zig zag sur la route et gare aux autres usagers qui ont le malheur de se retrouver dans les parages. Quand vous bous rendez à une cérémonie où vous allez boire, faites-vous accompagner d’une personne sobre qui pourra vous ramener chez vous ; cela peut être un chauffeur ou votre épouse.
Nous ne sommes pas égaux devant l’alcool : certains sont plus sensibles que d’autres, il suffit d’un seul verre pour faire perdre la tête aux uns tandis que d’autres restent lucides après deux bouteilles de bière, voire d’avantage. Les premiers seront plus protégés des effets néfastes de l’alcool.
Jean-Claude TCHASSE

lundi 3 juillet 2017

NOMINATIONS DES PRÉFETS CE 03 JUILLET 2017

NOMINATIONS DES PRÉFETS CE 03 JUILLET 2017

ADAMOUA

Département du Djérem : M. Ndjomo Bernard
Département du Faro et Déo : M. Ndjana Yves Bertrand Noël
Département de la Vina : M. Ndongo Luc

CENTRE

Département du Mbam et Inoubou: M. Mvondo Justin
Département de la Mefou et Akono: M. Bouba Haman Département du Nyong et Kellé, M. Peter Tieh Nde Département du Nyong et Mfoumou, M. Baorou Alim Théophile Jean Roger

EST

Département de la Boumba et Ngoko : M. Kuela Valeri Norbert
Département de la Kadey: M. Aboubakar Iyawa
Département du Lom et Djerem:  M. Awounfack Alienou Yves Bertrand

EXTRÊME-NORD

Département du Mayo  Danay: M. Maliki Oumara Département du Mayo-Kani: M. Ngonè Doundi Messapé Bernard
Département du Mayo-Sava, M. RoksBo Raymond, Département du Mayo Tsanaga: M. Djoboina Jean Daniel

LITTORAL

Département du Moungo, M. Galim Ngong Irénée Département du Nkam: M. Amougou François

NORD

Département de la Bénoué : M. Embé David
Département du Faro, M. Babila Akaou
Département du Mayo Rey, M. Mballa Samba Etienne

NORD-OUEST

Département du Boyo : M. Tegni Fidèle
Département du Bui: M. Mooh Emile Simon
Département du Donga- Mantung: M. Nkwenti Simon Doh Département de la Mentchum: M. Kamga Charles Département du Ngoketunjia: M. Emvoutou Mbita Benoît William

OUEST

Département des Hauts-plateaux, M. Bolonougou Félix Département de la Mifi, M. Chaibou

SUD

Département de la Mvila: Mme Ngazang Rachel épouse Akono
Département de la Vallée du Ntem: M. Quetong Anderson Kongueh

SUD-OUEST

Département du Fako: M. Engamba Emmanuel Ledoux Département du Koupé Manengouba: M. Keyantcho Augustin Département du Lebiale: M. Ungitoh Zachry Chekboh
Département de la Manyu, M. Oum II Joseph
Source: Mohammadou Houmfa

dimanche 2 juillet 2017

Nouvelle liste des Généraux en activité au Cameroun

Nouvelle liste des Généraux en activité au Cameroun
  1. Général de corps d'armée René Claude Meka, chef d'état-major des armées
  2. Général de division Ivo Desancio Yenwo
  3. Général de division Baba Souley, chef d'état-major de l'Armée de terre
  4. Général de division Camille Nkoa Atenga, contrôleur général des Armées
  5. Général de division Philippe Mpay
  6. Vice-amiral Guillaume Ngouah Ngally, inspecteur général des Armées
  7. Général de division Saly Mohamadou
  8. Général de division Hector Marie Tchemo
  9. Général de division Esaïe Ngambou
  10. Général de brigade aérienne Jean Calvin Momha, chef d'état-major de l'Armée de l'air
  11. Général de brigade aérienne Emmanuel Amougou
  12. Général de brigade Hypolite Ebaka
  13. Général de bridage Daniel Njock Elokobi
  14. Général de brigade Ahmed Mahamat
  15. Contre-amiral Jean Mendoua, chef d'état-major de l'armée marine
  16. Contre-amiral Joseph Fouda
  17. Contre-amiral Pierre Njine Djonkam
  18. Général de brigade Bouba Dobekreo
  19. Général de brigade Simon Ezo'o Mvondo
  20. Général de brigade Frédéric Djonkep
  21. Général de brigade Valère Nka
  22. Général de brigade HOUSSEINI DJIBO
  23. Général de brigade LOUBAZAL
  24. Général de brigade BETOTE
  25. Général de brigade ESSOH Jules Cesar
  26. Général de brigade EKONGWESSE
  27. Général de brigade TOUNGUE
  28. Général de brigade MELINGUI
  29. Général de brigade NOUMA Joseph
  30. Général de brigade AGA Robinson
  31. Général de brigade ASSOUALAI
  32. Général de brigade EBA EBA
Nouvelle liste des Généraux à la retraite (Deuxième section des cadres d'officiers généraux)
  1. Général d'armée Pierre Semengue
  2. Général de corps d'armée Nganso Sunji
  3. Général de corps d'armée Oumaroudjam Yaya
  4. Général de division Tataw Tabe James
  5. Général de Division Samobo Pierre
  6. Général de Division Obama Isodore,
  7. Général de Division Asso'o Emane Benoit,
  8. Général de Division Angouand Laurent,
  9. Général de Division Daganfounassou Simon Pierre
  10. Général de Division Youmba Jean René

En savoir plus sur http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-30181.html#eThIIG4pih1QO26j.99