jeudi 22 mai 2014

LA VISUALISATION CREATIVE



Note de lecture de l’ouvrage « creative visualisation : use the power of your imagination to create what you want in your life » de Shakti Gawain. Traduction libre :  «Visualisation creative : ultilisez le pouvoir de votre imagination pour créer ce que vous voulez dans votre vie»
La première édition de ce livre date de l’année 1978 et la présente de 1995 ; c’est un best seller vendu à plus de trois millions d’exemplaires et traduit en 25 langues, il comprend cinq parties :
Dans la première partie, l’auteur présente la visualisation créative ; en quoi cela consiste, comment cela fonctionne, une illustration, les quatre étapes de ce procédé.
Alors qu’est-ce que la visualisation créative ? C’est une technique qui consiste pour une personne à utiliser le pouvoir de son imagination pour créer ce qu’elle souhaite dans sa vie ; l’auteur s’empresse de préciser que ce n’est pas nouveau ; c’est un pouvoir naturel dont nous sommes tous dépositaires et nous utilisons déjà cette technique sans en être conscients et plus souvent à notre détriment ; le problème étant que en raison des idées négatives que nous entretenons, nous imaginons généralement une vie de manque, de difficultés, d’interminables problèmes, ce qui fait nous créons des choses dont nous ne sommes pas satisfaits ; il est question d’utiliser de manière consciente cette faculté innée, de façon à produire une vie satisfaisante faite de paix intérieure, de bonnes relations interpersonnelles, de bonne santé, de prospérité, d’amour, d’harmonie etc. Chaque fois que nous rêvons éveillés nous faisons de la visualisation créative, sauf que nous ne le faisons pas assez régulièrement, ni de façon assez consistante pour produire les effets souhaités. Quand on traite quelqu’un de rêveur, c’est pour dire qu’il est déconnecté de la réalité, et pourtant c’est une qualité qu’il faut cultiver.
Cette technique rend possible des choses que tout esprit cantonné dans la conception rationaliste du monde pense irréalisables. L’univers qui nous entoure, et nous-mêmes sommes constitués d’énergie. Les pensées, les idées, sont une forme d’énergie ; le fait d’avoir une idée, de la maintenir dans notre esprit est une énergie qui aura tendance à attirer et à créer la forme, objet de la pensée sur le plan matériel ; nous manifestons toujours dans notre vie tout ce à quoi nous pensons le plus, à quoi nous croyons le plus fortement, ce à quoi nous nous attendons au plus profond de nous-mêmes, ce que nous imaginons avec le plus de précision et de netteté. C’est la loi d’attraction, formulée autrement. La visualisation créative est magique dans le sens le plus vrai et le plus noble du terme ; cela suppose qu’on a compris et que l’on se conforme aux principes naturels qui président au fonctionnement de l’univers, et que l’on apprenne à les utiliser de la manière la plus consciente et la plus créative possible ; elle produit des changements au plus profond de notre être, elle peut nous permettre de découvrir et de surmonter les peurs et les blocages inconscients qui nous empêchent de progresser, de nous déployer, d’exploiter notre potentiel.
Le mot ‘’magique’’ ici renvoie à des phénomènes auxquels nous nous sommes habitués, mais qui n’en sont pas moins miraculeux, tels que par exemple les prouesses techniques comme le téléphone, l’ordinateur, internet, le fonctionnement du cerveau et de l’esprit, la biologie, avec la reproduction et la croissance des végétaux et des animaux, etc. À coté de ces phénomènes il en existe d’autres qui échappent à l’explication rationnelle, sans pour autant relever de l’occultisme, ni de l’ésotérisme, comme par exemple la fusion froide (fusion nucléaire à température ambiante), l’effet placebo, l’homéopathie, la matière noire, les rayons cosmiques ultra énergiques.
Pour visualiser, on s’installe dans une position confortable, les yeux fermés, assis ou couché dans un endroit calme où on ne sera pas perturbé ; relaxer tous les muscles du corps, de la tête aux pieds, se détendre, laisser aller toute tension musculaire, respirer profondément et doucement, à partir du ventre ; compter lentement à rebours de dix à un, en se détendant de plus en plus au fur et à mesure ; quand on se sentira complètement relaxé, commencer alors à imaginer l’objet, la situation désirée ; s’il s’agit d’un objet, se voir le manipuler, l’utiliser, le montrant aux amis ; si c’est une situation, s’imaginer la vivant telle que souhaitée ; cela peut prendre de cinq à trente minutes, et c’est une expérience agréable comme celle d’un enfant qui rêve du cadeau qu’il souhaite pour son anniversaire ; pendant ce temps faire des déclarations affirmatives, en fonction de l’objet ou de la situation visualisée ; toujours terminer par la déclaration suivante : « que ceci ou quelque chose de mieux se produise pour moi, de façon totalement satisfaisante et harmonieuse pour le plus grand bien de toutes les personnes concernées. » cela doit se faire chaque jour ou aussi souvent que possible. Si des doutes ou des pensées contradictoires surgissent, ne pas s’y opposer ; cela évitera de les renforcer ; il suffira de les observer et de les laisser se dissiper. C’est important de relaxer le corps et l’esprit ; le cerveau émet alors les ondes alpha, ce qui est par ailleurs bon pour la santé ; c’est plus efficace de recourir à la visualisation créative pour résoudre les problèmes que de rechercher les solutions en état de complet éveil, en réfléchissant,  en s’inquiétant et en cherchant à manipuler les autres, quand le cerveau émet les ondes bêta. Les moments de la journée les mieux indiqués pour cela sont le soir avant de s’endormir et le matin juste avant le réveil ; le corps et l’esprit sont bien relaxés et plus réceptifs ; la position couchée est bonne, mais si l’on tend à s’endormir, rester assis sur le lit ou sur une chaise, le buste droit. Ne pas s’inquiéter si on ne voit pas d’images mentales quand on ferme les yeux, il suffit d’avoir une idée, de penser à quelque chose ou d’avoir des sensations ; les quatre étapes de la visualisation créative sont : fixer un objectif pas trop ambitieux pour commencer, créer une image ou idée claire, se focaliser souvent sur cette idée ou image, lui donner de l’énergie positive par des affirmations positives.
Les affirmations constituent un des éléments les plus importants de la visualisation créative ; nous sommes tous conscients du dialogue interne qui a lieu dans notre esprit ; qu’est-ce que nous nous disons ? nous parlons de nos problèmes, de la vie, de nos sentiments, du monde, des autres ; les idées, les propositions et les conclusions que nous tirons de ces réflexions sont importantes ; elles constituent le fondement de notre vécu quotidien, de nos expériences, des situations auxquelles nous sommes confrontés ; ces conclusions de notre dialogue interne constituent une véritable programmation qui détermine ce qui nous arrive, la façon dont notre vie se déroule ; malheureusement nous semblons entretenir plutôt des idées défaitistes et pessimistes, et nous nous attendons généralement au pire. On pense souvent que cela ne va pas marcher, que nous ne pouvons pas y arriver ; il est maintenant question de revoir cette mauvaise programmation, et de cultiver des idées et des concepts positifs ; il faut donc faire attention à notre dialogue interne et puis remplacer les pensées négatives, pessimistes par des pensées positives, encourageantes.
On peut visualiser au mode réceptif ; permettre à toute image ou toute pensée de se former dans l’esprit, ou au mode actif qui consiste à choisir les images et les idées à imaginer. Notre capacité à visualiser peut être bloquée par l’idée fausse que nous ne pouvons pas nous prêter à cet exercice, ou notre tendance presque maladive à rationaliser dans un monde qui, somme toute n’est pas que rationnel, ou notre méfiance vis-à-vis de tout ce qui est nouveau, nos appréhensions, voire notre peur de ce procédé qui nous semble étrange et mystérieux, ou encore par la promesse de résolution des problèmes dans un contexte ou nous semblons accommodés aux difficultés de tous ordres, au point où nous sommes convaincus qu’il ne saurait en être autrement, que la vie est ainsi faite, et que nous sommes du mauv          ais côté.
Dans la deuxième partie l’auteure explique comment cela s’utilise dans les différents domaines ; elle commence par citer Mathieu 7 : 7, 8 ; elle conseille ensuite de faire de la visualisation créative une partie intégrante de notre vie en y consacrant 15 min le soir au coucher, juste avant de dormir et le matin, juste au réveil ; ne pas se décourager si l’on n’obtient de résultats probants immédiatement ; il faut se rappeler les années de pensées négatives qui ont précédé. Avec persévérance et une bonne compréhension du procédé, on peut arriver à réaliser ce qui peut apparaître comme des miracles. Entre l’être, le faire et l’avoir, par quoi faut-il commencer ? On croit généralement qu’il faut commencer par avoir, pour se donner les moyens de faire, afin d’être, de se sentir heureux ; eh bien, nous apprenons qu’il faut commencer par être, pour pouvoir faire le nécessaire afin d’avoir ce qu’il faut. Il faut combiner le désir, la croyance et l’acceptation pour réussir.
Pour la prospérité, il faut se débarrasser des fausses croyances qui sont à l’origine de  la mentalité de manque et de rareté développée en nous, se dire que nous vivons dans un univers d’abondance et que la vie ne demande qu’à nous offrir ce que nous désirons vraiment ; il faut croire que c’est possible, désirer ce que nous voulons avoir, et être prêt à l’accepter. Vérifions notre système de croyances pour nous assurer que nous ne sommes pas bloqués parce que nous croyons la prospérité difficile, voire impossible. L’un des problèmes est que nous nous imaginons difficilement en possession de ce que nous désirons ; nous croyons ne pas mériter ce que nous souhaitons ; l’image que nous nous faisons de nous-mêmes est dégradée et peu valorisante, nous sommes un peu trop critiques envers nous-mêmes, nous insistons davantage sur nos défauts que sur nos qualités ; l’auteure propose des affirmations pour changer cette perception erronée et négative de nous-mêmes ; il s’agit de nous de nous accepter, et de nous aimer nous-mêmes, de nous apprécier davantage.
Plus on donne, plus on reçoit ; c’est la mentalité de manque et de rareté qui nous fait croire que l’on s’en sort perdant quand on donne ; il faut cultiver l’aptitude à donner avec plaisir, avec joie, sans attendre de contre partie, de façon désintéressée ; chez nous, on dirait « jeter le caillou sans chercher à savoir où cela va tomber » ; on ne donne pas seulement de l’argent ; on peut aussi donner de son temps, donner de l’amour, de l’amitié, un cadeau, une tape amicale, un baiser, on peut aussi embrasser, faire des compliments, un appel téléphonique, écrire une lettre d’appréciation et de remerciements, etc ; nous refusons de donner par peur de perdre, convaincus de la rareté et du manque de ressources, et l’esprit subséquent de compétition qui en résulte.
La visualisation créative est un important moyen pour retrouver et maintenir une bonne santé. L’approche holistique de santé veut que nous ne puissions pas séparer la santé physique de la santé émotionnelle, mentale ou spirituelle ; la maladie est parfois la manifestation physique de conflits, de tensions, de l’anxiété et de la disharmonie à d’autres niveaux de notre être. Par la visualisation créative, nous créons dans notre esprit des images et des idées, que nous transmettons ensuite à notre organisme comme autant de commandes, d’instructions à exécuter ; il s’agit bien d’images positives, et l’effet placebo nous donne une idée de l’efficacité de cette technique. Ceux qui tombent malades sont convaincus quelque part que c’est le passage obligé face à certaines situations, que c’est la solution appropriée à certains problèmes, ou que c’est la seule manière pour eux d’obtenir ce qui leur manque : attention, amour, argent, temps libre pour les travailleurs, ou comme conséquence d’émotions réprimées toute la vie, etc.
La troisième partie est consacrée aux méditations et aux affirmations. Les affirmations peuvent :
·       Être répétées mentalement pendant les méditations ;
·       Déclamées à haute voix pendant qu’on exécute les taches quotidiennes ou devant un miroir, en se regardant droit dans les yeux (pour accroitre notre auto estime et notre amour propre) ;
·       Être enregistrées sur des supports numériques et écoutées quand on est occupé à autre chose ;
·       Écrites 10 à 20 fois d’un trait, ou sur des post-its et collés à des endroits visibles de la maison ;
·       Dites en couple et en groupe ;
·       Être chantées.
La quatrième partie présente des techniques spéciales et dans la dernière partie il est question de vie créative.
L’auteure propose d’acquérir un cahier de visualisation créative qu’on diviserait en 8 parties comprenant les affirmations, la liste des actions généreuses, la liste des succès, la liste de gratitude, la liste de l’auto estime, la liste de gâteries qu’on se réserve, la liste des personnes nécessitant des soins, la liste des idées créatives et fantaisies.
La visualisation créative peut aider à détecter et à dégager des blocages psychologiques installés dans notre esprit depuis fort longtemps ; ces blocages sont constitués de fausses croyances limitatives (la vie est dure, les gens, y compris nous-mêmes sont malhonnêtes et méchants, égoïstes, l’argent est mauvais et corrompt, nous sommes des victimes impuissantes, etc.). L’auteure propose trois exercices de déblocage psychologiques ; ces exercices permettent de connaître les raisons pour lesquelles nous n’arrivons pas à atteindre nos objectifs, à pardonner à ceux qui nous ont offensé et à demander pardon à ceux que nous avons offensés, à se débarrasser des objets entassés et non utilisés afin de dégager notre espace (penderie, tiroirs, sous-sol, garage, table de travail). L’écriture des affirmations peut être utilisée comme technique de déblocage.
Comment fixer les objectifs. L’auteure nous propose les domaines suivants : Développement personnel, carrière, relations interpersonnelles, auto expression créative, argent, style de vie/possession, divertissements/voyages.
Parmi les autres techniques proposées, on retrouve un rituel pour manger, afin que la nourriture joue effectivement son rôle qui est de nous procurer de l’énergie, et nous maintenir en bonne santé ; il faut réviser les idées que nous nous faisons ; nous consommons certains aliments en pensant qu’ils vont nous faire prendre du poids, et nous rendre malades ; ces pensées créent des conflits internes et en fin de compte ces aliments provoquent les effets redoutés.
L’intérêt de cet ouvrage est qu’il décrit dans le détail cette technique, à laquelle nous pouvons recourir pour résoudre nos problèmes ; la visualisation créative en question a été présentée par d’autres auteurs de la littérature self help ; on peut citer Napoleon Hill dans « Think and grow rich », Wallace D. Wattles dans « The science of getting rich ». Essayons pour voir à quels résultats on peut aboutir.

vendredi 16 mai 2014

lettre de protestation, de dénonciation et de mise en demeure



TCHASSE Jean-Claude
77134916/72979800
S/C IPBM
BP 311
Bafoussam
Bafoussam, le 24 mars 2014

À Monsieur le Directeur Général de MTN Cameroun

Objet : lettre de protestation, de dénonciation et de mise en demeure

Monsieur le Directeur Général,
J’ai le  regret de venir par la présente protester vigoureusement contre les abus dont je suis victime de la part de votre société. En effet, la dernière en date se traduit dans le sms suivant, reçu ce matin : « vous êtes débité de 150 F pour frais mensuel MTNZIK du 2014-03-24 au 2014-04-23. Pour l’arrêter, envoyez « deregister » par sms au 8706 ». De quel service s’agit-il ? MTNZIK c’est quoi ? Quand l’ai-je sollicité ou approuvé ? Je ne sais pas de quoi il retourne ; d’autre part quand on voit que la période de facturation va du 24 mars 2014 au 23 avril 2014, on constate je n’ai pas encore bénéficié de ce service fumeux et insaisissable que je n’ai jamais demandé par ailleurs. Donc, pour se résumer, vous me faites payer d’avance un service factice que je n’ai ni sollicité, ni approuvé. Et ce n’est pas tout ; quand je me suis présenté à vos services à Bafoussam pour m’enquérir de ce qui se passait je me suis fait éconduire sans ménagement par vos cerbères décidément très zélés comme vous pouvez le voir sur la photo jointe. Vous m’avez ainsi contraint à gaspiller du temps, de l’énergie et de l’argent dans l’espoir de vous signifier de vive voix ma déception, en vain ; voilà ce qui m’a amené à me plaindre par écrit, ce qui va encore me coûter plus en temps, en énergie et en argent.

Monsieur le Directeur Général,
Dois-je vous rappeler que les crédits de communication que j’achète sont destinés, comme leur nom l’indique, à de la communication et à rien d’autre ? Je charge mon téléphone pour appeler. Vous vous êtes permis, sans autorisation de gérer mon crédit, et puis, de le détourner. Je dénonce  avec véhémence cet acte  qui s’apparente à de la rapine.
Je suis surpris de voir votre société, qui se targue d’être le premier opérateur dans votre domaine au Cameroun, recourir à de tels procédés pour se faire de l’argent ; en effet, c’est ni plus, ni moins du racket pur et simple quand on extorque de l’argent aux usagers sans la moindre contre partie. Quand on multiplie ces 150 F par le nombre de mois qu’a déjà duré ce soi-disant service, puis par les millions de clients que vous revendiquez, on réalise le pactole que vous engrangez sans lever le petit doigt. De telles « prouesses », malsaines et détestables, dignes des entreprises occidentales sans scrupules des époques coloniales et post coloniales, qui venaient exploiter, piller, ne vous honorent pas.

À cette véritable escroquerie s’ajoutent :
·       Vos tarifs somme toute élevés ; la communication par téléphone mobile coûte encore très cher dans ce pays et vous profitez de votre position de quasi monopole pour imposer des absurdités onéreuses à vos pauvres usagers, décidément mal inspirés de s’être abonnés chez vous ;
·       Les  autres désagréments causés par vos sms intempestifs que vous ne vous gênez pas pour envoyer parfois à des heures indues, traduisant ainsi le souverain mépris que vous avez pour votre clientèle ; ces sms inattendus et indésirables, qui occupent inutilement de l’espace dans mon téléphone ne réussissent qu’à m’énerver et je les efface généralement sans les lire ; le sms reproduit plus haut n’est donc pas le premier du genre ; je serais donc curieux de savoir depuis quand vous m’avez imposé ce prétendu service et en quoi il consiste exactement ;
·       Les  multiples options de tarifications, avec des clauses peu évidentes,  entretenues dans le but à peine avoué de jeter le trouble et la confusion dans l’esprit de vos clients qui ne sont pour vous que des vaches à lait.

J’exige :
1.    la restitution des sommes indûment retenues dans les plus brefs délais,
2.    l’arrêt de l’envoi des vos messages intempestifs à des heures contre indiquées,
3.    l’annulation de mon abonnement forcé à ce service imaginaire et fictif que je n’ai  jamais sollicité,
4.    et 500000 (cinq cent mille) F CFA à titre de dédommagement pour les préjudices causés.

          Je me réserve le droit de donner à cette réclamation la suite judiciaire qu’elle mérite  au cas où nous ne me donneriez pas satisfaction et préféreriez persister dans votre attitude arrogante et  vos dérives inacceptables.

Je vous prie d’accepter, Monsieur le directeur Général, l’expression de ma haute considération.

P.J.
Photo prise le 24 mars 2014

Ampliations
DG ART
MINPOSTEL

LES DIPLÔMES SONT NÉCESSAIRES, MAIS NE SUFFISENT PAS.



Note de lecture de l’ouvrage  Rich dad, poor dad: what the rich teach their children
about money  that the poor and middle class do not” by Robert T. Kiyosaki and Sharon L. Lechter. Une traduction libre de ce titre donnerait : «  Père riche, Père pauvre: ce que les riches enseignent à leurs enfants au sujet de l’argent, et  que les pauvres et ceux de la classe moyenne ignorent »
LES DIPLÔMES SONT NÉCESSAIRES, MAIS NE SUFFISENT PAS.
Tel est le titre par lequel pourrait se résumer ce livre : à quoi les diplômes ne suffisent-ils pas ? à mener une vie équilibrée et saine sur le plan financier notamment ; en effet, pour illustrer son propos, il parle de ses deux pères avec des parcours et des sorts différents ; son père géniteur est un haut cadre ayant fait de brillantes études et ayant occupé un emploi bien rémunéré ; ce père est un travailleur acharné, convaincu que pour gagner plus, il faut progresser sur le plan professionnel, et au besoin se former davantage, et acquérir des qualifications plus pointues; seulement, sur le plan financier, il n’était pas équilibré ; il vivait d’un salaire à l’autre, était incapable de faire des économies et était endetté ; c’était la foire d’empoigne ;  c’est lui le père pauvre dont il est question dans le titre de l’ouvrage ; pauvreté confirmée par le fait qu’à sa mort, il n’a laissé que des impayés comme héritage ; malgré son niveau académique élevé, il manquait d’éducation financière ; sa philosophie, qu’il essayait d’inculquer à son fils, était de bien travailler à l’école et d’avoir une bonne formation en vue  d’un emploi sûr de haut cadre bien rémunéré dans une bonne entreprise ou dans l’administration ; voilà le langage que la majorité d’entre nous tiennent à leurs enfants ; donc son cas est loin d’être isolé ; en fait la majorité des cadres vivent la même situation. C’est que les aptitudes, les compétences et l’état d’esprit requis pour réussir sur le plan financier ne s’enseignent pas à l’école formelle ; les enfants des riches qui réussissent les développent en écoutant leurs parents et en les prenant comme modèles ; ces parents qui sont considérés comme les meilleurs éducateurs des enfants ; c’est pourquoi l’auteur estime que le système éducatif n’est pas adapté, puisqu’on y enseigne des choses qui s’avèrent inutiles quand il s’agit de s’insérer dans la vie active. Il a donc eu le privilège de côtoyer dès l’âge de 9 ans le père fortuné de son ami d’enfance qui lui a enseigné l’art de s’enrichir, et lui a inculqué de bonnes idées dès son enfance.
Ce père  riche était un homme d’affaires avisé et prospère, mais qui tenait un discours différent de celui du père géniteur à l’auteur ; il s’était fixé pour objectif de se constituer une fortune et y était parvenu ; il avait, malgré son bas niveau d’études, une éducation financière qui lui permettait d’être équilibré sur le plan financier ; il  gérait bien ses entreprises et dégageait régulièrement des plus-values ; il a par conséquent légué à sa mort un patrimoine important à ses enfants, à qui il avait par ailleurs transmis les connaissances nécessaires pour le gérer de manière avisée ; c’est cette éducation financière, inexistant dans les programmes scolaires, que l’auteur veut diffuser à travers son ouvrage.
Noter bien que l’auteur, bien que n’ayant pas reçu d’héritage, a suivi une bonne formation financée par lui-même dans le supérieur, a été cadre d’entreprise avant de devenir après avoir démissionné des grandes sociétés où il était employé –donc il travaillait pour l’argent à ce moment-là - un homme d’affaires prospère et averti à la tête d’entreprises florissantes créées par lui-même. C’est donc archi faux de penser qu’il faut de l’argent pour faire de l’argent ; voilà l’idée erronée qui bloque la plupart des jeunes qui se croient incapables de constituer par eux-mêmes le capital dont ils ont besoin pour se lancer. Les histoires des « self-made men ou women » qui, partis de rien bâtissent de fortunes colossales parfois à un âge avancé, ces histoires-là sont courantes ; ce ne sont pas des légendes. Il n’est pas possible de s’enrichir quand on est préoccupé par la sécurité de l’emploi, et on se contente de travailler dur en comptant sur d’éventuelles augmentations de salaires pour financer un train de vie toujours plus dispendieux ; l’auteur est péremptoire là-dessus. Son père riche lui avait conseillé dès le départ d’avoir pour objectif final de créer sa propre entreprise, afin que l’argent soit à son service ; c’est cela, le chemin de l’indépendance financière et de la liberté.
Un atout majeur que chacun de nous possède est notre esprit qui est considéré comme l’ordinateur le puissant qui existe, et qu’il faut développer et mettre à contribution ; au lieu d’entretenir des pensées défaitistes du genre « je ne peux pas y arriver », « c’est trop difficile pour moi », « je ne peux pas me le permettre », «  je serai pauvre toute ma vie », « l’argent ne m’intéresse pas » il faut solliciter l’esprit avec des questions comme par exemple « comment puis-je me le permettre ? », « comment m’y prendre pour réaliser tel objectif ? » quand nous nous déclarons incapables de faire certaines choses, nous laissons notre esprit dormir, renonçant par la même à tirer le meilleur des capacités naturelles fabuleuses qui sommeillent en nous.
Deux émotions à maîtriser : la peur et le désir qui avec l’ignorance, font de ceux qui en sont victimes – Dieu sait qu’ils nombreux et constituent même la grande majorité – les esclaves de l’argent ; ils tombent vite dans le piège financier et passent leurs vies à lutter pour l’argent qu’ils n’ont jamais en quantité suffisante, même avec des revenus élevés.
Les opportunités existent toujours et les esprits bien conditionnés savent les dénicher, mais elles échappent à ceux qui sont préoccupés par l’argent et la sécurité de l’emploi, et qui sont animés par la peur et le désir.
La majorité manque de cette éducation financière et il n’est pas jusqu’aux banquiers aux  comptables et autres financiers, qui souffrent de ce manque.
Comment donc se comporter pour être financièrement indépendant, pour sortir du piège financier ? la formule proposée par Robert Kiyosaki est simple ; il faut dépenser moins qu’on ne gagne, et utiliser ses économies pour acquérir des actifs, c’est-à-dire les investir dans des affaires judicieusement choisies avec l’aide de conseillers financiers tels que les courtiers et les comptables. Un actif est tout ce qui rapporte de l’argent ; si l’on veut être riche, il faut se constituer des sources de gains financiers. Il faut le distinguer des passifs, dont l’acquisition ne devrait en aucun cas être une priorité ; contrairement aux actifs, les passifs sont des sources de dépenses ; ce sont les objets de luxe, acquis uniquement pour rendre la vie plus confortable,  qui sont souvent faussement considérés comme des signes de richesses dont certains aiment bien faire étalage ; des voitures haut de gamme, des résidences cossues, des vêtements coûteux, des montres, des bijoux, du bon vin, etc. Les riches ont pour préoccupation majeure de se constituer des actifs, tandis que les pauvres cherchent à acquérir des passifs. Beaucoup ne savent pas faire la différence entre un actif et un passif. Un riche est capable de vivre longtemps sans travailler grâce aux actifs accumulés; du reste, l’auteur dit avoir pris sa retraite à l’âge de 47 ans ; son slogan est « faire travailler l’argent pour soi, et non travailler pour l’argent ». L’auteur conseille d’investir dans l’immobilier qui est un secteur rentable ; il suggère également de s’intéresser  au marché boursier qui est un réservoir d’actifs où se négocient les actions et les obligations.
Comme exemples d’actifs, l’auteur cite :
1. Des entreprises qui ne requièrent pas la présence du promoteur. Il en est propriétaire mais elles sont gérées ou dirigées par d'autres personnes. S’il j'avait à y travailler, ce ne serait plus son entreprise. Ça deviendrait son emploi.
2. Les actions.
3. Les obligations.
4. Les fonds communs de placement.
5. Les biens immobiliers qui génèrent des revenus.
6. Les reconnaissances de dette.
7. Les droits d'auteur résultant de la propriété intellectuelle, comme la musique, les manuscrits, les brevets d'invention.
8. Et tout ce qui a de la valeur, génère des revenus, prend de la valeur et trouve facilement un débouché.

Les bases du quotient intellectuel financier sont :
·       La comptabilité, c’est-à-dire l’a b c du domaine financier, l’aptitude à lire et à comprendre les relevés financiers ;  
·       l’investissement, c’est la capacité de produire de l’argent grâce à l’argent ;
·       la connaissance des marchés, c’est la loi de l’offre et de la demande ;
·       la connaissance de la loi ; en effet, il est avantageux de savoir que la loi procure des avantages fiscaux et une protection aux les entreprises.

La capacité de vendre, donc de communiquer, est cruciale ; les aptitudes en communication telles que écrire, parler et négocier sont décisives pour la réussite en affaires. Il n’est pas de compétence plus importante que celle de la vente et celle du marketing ; les gens redoutent ces activités en raison de la peur du rejet qu’elles éprouvent ; plus on communique, plus on négocie, plus on maîtrise la peur du rejet, plus la vie devient facile.
Il faut être généreux pour devenir vraiment riche ; plus on donne, plus on reçoit. C’est le secret de la richesse des grandes familles.

Les obstacles à surmonter sont :
La peur de perdre l’argent, l’incrédulité qui pousse les gens à être pessimistes, qui décourage ceux qui veulent entreprendre, la paresse, les mauvaises habitudes et l’arrogance ; au sujet de ce dernier obstacle, l’auteur écrit « ego + ignorance = arrogance ».
Chacun de nous possède un génie financier qui ne demande qu’à être sollicité ; comment donc le réveiller ? L’auteur propose les dix étapes suivantes :
1.     Il faut avoir une raison plus grande que nature, donc exploiter le pouvoir de l’esprit ;
2.     Exploiter le pouvoir du choix, en investissant dans l’éducation ;
3.     Choisir prudemment ses amis : c’est le pouvoir de l’association ;
4.     Maîtriser une formule et en apprendre une nouvelle ; c’est le pouvoir d’apprendre rapidement ;
5.     Maîtriser le pouvoir de l’auto discipline en se payant en priorité ;
6.     Bien rémunérer les courtiers et conseils fiscaux ;
7.     Donner à l’indienne ; le pouvoir d’acquérir quelque chose gratuitement ; le capital doit être reconstitué aussi vite que possible ; il ne doit être entamé sous aucun prétexte ;
8.     Se payer du luxe grâce à ses actifs ;
9.     Avoir des modèles : l’auteur cite Donald Trump, Warren Buffet, Peter Lynch, George Soros ;
10.  Maîtriser le pouvoir de donner en enseignant ; chaque fois qu’on a besoin de quelque chose, en donner ; cela reviendra multiplié par cent ; cela est vrai pour l’argent, l’amour, l’amitié, un sourire, etc.
Voilà mon résumé de cet ouvrage que je ne saurais trop recommander, avec ses idées transformatrices et libératrices.

Jean-Claude TCHASSE
110414