Le placebo, c’est vous ! Comment donner le pouvoir à votre esprit
de Joe Dispenza.
Etre mordu par
des serpents venimeux sans être tué, ni en souffrir, boire un poison violent
tel que la strychnine et s’en tirer indemne, marcher sur des charbons ardents
sans être brûlé du tout, mourir d’un cancer imaginaire, guérir d’une maladie
parfois très grave en prenant des substances sans principe actif, toute cela
est possible grâce au pouvoir de la pensée. Ces phénomènes extraordinaires et
spectaculaires ont une explication scientifique et peuvent être reproduits par
toute personne capable de développer l’état d’esprit approprié. Vous trouverez cette
explication dans ce livre.
Cet ouvrage publié en anglais en
2014, puis traduit et publié en français aux éditions Ariane en 2015 comprend
trois grandes parties : l’introduction, la première partie intitulée
l’information et qui comporte 10 chapitres, et la deuxième partie intitulée
transformation, qui comporte 02 chapitres et qui traite essentiellement de la
méditation, soit en tout 12 chapitres. L’auteur, le Dr. Joe Dispenza est un
chiropracticien qui a fait des formations supplémentaires de niveau 3è cycle en
neurologie, génétique, neuroscience,
biologie cellulaire, sur les fonctions et la chimie du cerveau, etc.
C’est un livre avant-gardiste où
il est question de repousser les frontières du possible, en utilisant les
découvertes récentes dans les domaines aussi variés que les neurosciences, la neuroendocrinologie, l’épigénétique, la biologie cellulaire, la
science des ondes cérébrales, la psycho-neuro-immunologie et la psychologie
énergétique pour impacter positivement nos vies. Avec nos pensées nous
façonnons nos cerveaux et nos corps. Il
est aussi question de guérison miraculeuse et de rémission spontanée,
phénomènes qui selon lui sont à la portée de chacun de nous, le corps possédant
la faculté innée et naturelle de se régénérer. « nous pouvons
remodeler nos cerveaux à travers les signaux que lui envoyons à travers notre
réseau neuronal. » L’auteur nous explique comment on peut guérir par le seul
pouvoir de la pensée.
Il y a une intelligence, une
conscience invisible à l’intérieur de chacun de nous et qui est dispensatrice
de vie. Voilà comment l’auteur explique son refus de l’opération chirurgicale
qui lui était fortement recommandée par les médecins les plus réputés à la
suite de l’accident grave dont il a été victime à l’âge de 23 ans et qui lui
avait démoli la colonne vertébrale, alors qu’il participait à un triathlon.
Selon ces médecins, il n’y avait que cette opération pour lui éviter la
paralysie à vie. Pourtant il l’a refusée et il a pu recouvrer sa santé.
Vivre dans l’instant présent,
sans regretter le passé, ni s’inquiéter du futur, telle est la condition à
remplir pour faire agir en notre faveur cette conscience. La connexion entre
l’esprit et le corps et le concept de la primauté de l’esprit sur la matière
sont les sujets auxquels l’auteur a consacré le plus clair de son temps les 30
ans précédant la rédaction de son ouvrage.
L’auteur veut nous faire prendre conscience des
possibilités de guérison que possède notre organisme : nous disposons de
la « machinerie biologique et neurologique» nécessaire pour nous soigner
nous-mêmes des maux dont nous souffrons. Tout en nous expliquant comment
il est possible de guérir par la pensée en s’appuyant sur des ateliers
organisés au cours desquels des participants souffrant de maladies parfois très
graves ont recouvré la santé, il ne rejette absolument pas les autres modalités
de guérison dont certaines ont prouvé leur efficacité.
L’effet placebo repose-t-il sur
mensonge ? On peut dire oui si l’on considère que la substance administrée
au patient n’a pas de principe actif et quand le médecin qui la recommande en
est conscient. Mais cela produit des effets positifs sur la santé du patient.
Le Dr. Joe Dispenza veut nous faire comprendre que nous n’avons pas besoin de
prendre quelque chose venant de l’extérieur pour jouer ce rôle : notre
organisme est parfaitement équipé pour être le placebo, il s’agit de faire
comprendre à notre corps que nous lui faisons confiance pour s’auto-guérir.
L’on se rend compte à la lecture
de cet ouvrage que nous évoluons dans un environnement morbide où nous sommes
prédisposés à la maladie. Nous associons l’âge à la maladie, nous sommes
préparés, conditionnés à être malade en prenant de l’âge. Et nous pensons qu’il
y a des maladies inguérissables (cancer, diabète, hypertension, etc.) dont nous
sommes condamnés à souffrir jusqu’à la mort et que les traitements ne peuvent
servir qu’à atténuer nos souffrances, qui, elles sont inéluctables. Il est
question d’adopter et de cultiver une manière de penser différente. Acceptons
qu’il est tout à fait possible de vieillir en restant en bonne santé, ou alors
de guérir de toute maladie.
La médecine occidentale, dite moderne
a des limites, il existe d’autres modalités de guérison efficaces dont celle
objet de ce livre, et les praticiens de la méthode allopathique devraient être conscients de cette réalité,
faire preuve d’humilité devant des cas compliqués pour eux, et s’abstenir de
déclarer certaines maladies inguérissables, utilisant ainsi de manière
contre-productive, sans le savoir l’effet inverse du placebo qui repose sur le
pouvoir de la pensée.
L’auteur nous invite à anticiper et à espérer une issue
satisfaisante à nos problèmes au lieu de prédire que notre futur ressemblera au
passé auquel nous sommes habitués.
Grace à la neuroplasticité, il
est possible d’adopter de nouveaux schémas de pensée, après avoir abandonné les
anciens schémas limitants et néfastes, qui nous condamnent à une vie routinière
et sans relief.
Pour modifier nos modes de
pensée, il faut aller au-delà de l’esprit analytique, entrer dans le système
d’exploitation de nos programmes subconscients pour que nos nouvelles pensées
donnent de nouveaux résultats ; la méditation est un moyen puissant pour atteindre cet
objectif.
« l’attitude a plus
d’influence sur la longévité que la pression artérielle, le taux de
cholestérol, le tabagisme, la masse corporelle ou la pratique de l’exercice
physique »
« la
combinaison d’une intention claire et d’un état émotionnel plus élevé,
pourrait-il nous rendre vraiment invincible dans certaines situations, et ce,
en activant notre propre réserve intérieure de substances biochimiques et en
outrepassant ainsi les données génétiques de la maladie que nous considérions
auparavant comme située en dehors de notre contrôle conscient »
L’auteur nous invite à inventorier
toutes ces croyances négatives et limitantes qui sont autant de prophéties auto
réalisatrices que nous entretenons et dont nous sommes victimes, pour les
remettre en question et les remplacer par des pensées plus positives et plus
saines.
L’effet placebo n’agit pas
seulement sur l’esprit, il agit aussi sur le corps, la conviction que l’on va guérir amène l’organisme à sécréter en quantité
suffisante, les substances chimiques, donc les médicaments naturels nécessaires
à la guérison.
Les résultats positifs ont été
obtenus même quand les malades étaient informés qu’ils prenaient un placebo
déjà testé avec succès sur d’autres malades.
« ce que nous sommes
conditionnés à croire au sujet de nous-mêmes, et ce que nous pensons que
d’autres pensent à notre sujet, affecte notre performance, ce qui inclut notre
réussite personnelle. »
Nous apprenons que 70%
de nos pensées sont négatives et redondantes. Les personnes
optimistes expérimentent des bonnes choses, tandis que les personnes
pessimistes expérimentent des situations déplaisantes. Beaucoup de maladies
résultent des pensées négatives entretenues.
Nous avons entre 60000 et 70000
pensées chaque jour et 90% d’entre elles sont identiques. Notre vie se déroule
en mode pilotage automatique. Nous reproduisons les mêmes réalités. Nourrir les mêmes pensées
conduisent aux mêmes actions, lesquelles conduisent à leur tour aux mêmes
émotions, qui génèrent les mêmes pensées et la boucle est bouclée. Nous sommes
plongés dans un cercle vicieux qui se reproduit inlassablement et qui explique que
notre vie demeure monotone et semble résister à toute volonté de progrès.
Au niveau du cerveau, c’est la
même activité cérébrale, qui active les mêmes circuits, ce qui produit la même
chimie corporelle, qui active les mêmes gènes de la même façon, et cette
expression génétique identique génère les mêmes protéines, éléments
constitutifs des cellules.
C’est notre personnalité qui crée
notre réalité personnelle, c’est-à-dire notre vie, et notre personnalité est
faite de notre façon de penser, de notre façon d’agir et notre façon de
ressentir. Pour changer de vie, il faut
changer la personnalité qui a créé cette vie, c’est-à-dire changer notre façon
de penser, notre façon d’agir et notre façon de ressentir, donc devenir
quelqu’un d’autre, selon l’auteur.
Une nouvelle vie, c’est de nouvelles
expériences qui engendreront de nouveaux sentiments, lesquels vont générer de
nouvelles pensées. Le fait
d’entretenir de nouvelles pensées nous modifie neurologiquement, chimiquement,
et génétiquement. L’auteur affirme que cela permet d’activer de nouveaux gènes.
C’est ainsi que l’esprit l’emporte sur la matière.
« En reproduisant sans cesse
le même fonctionnement mental, l’ensemble des circuits neurologiquement connectés
et le plus communément activés prédéterminera finalement qui vous êtes, et cela
résultera de votre propre volonté. »
« Se libérer des chaînes du
conditionnement et d’une programmation solidement ancrée qui vous empêchent
d’évoluer exige un effort considérable. »
Les sentiments représentent le
langage du corps, et les pensées, celui du cerveau. Et le cerveau agit sur les
sentiments du corps en générant les pensées qui activeront les mêmes émotions ;
les pensées redondantes connectent et intègrent le cerveau dans un schéma
neurologique fixe et rigide.
« Les émotions que vous
ressentez en permanence, et qui sont fondées sur vos pensées automatiques,
conditionneront le corps à mémoriser ces émotions, qui émanent de la
programmation du cerveau et de l’esprit inconscient. »
La dépendance émotionnelle, c’est
quand nous avons habitué notre organisme à certaines émotions au point où nous
devons les ressentir avec toujours plus d’intensité pour satisfaire le corps. A
ce stade, c’est le corps qui commande l’esprit. C’est l’origine des
comportements irrationnels parfois observés chez certains.
« Lorsque vous atteignez
l’âge de 35 ans, 95 % de votre personnalité est constituée d’un ensemble de
comportements mémorisés, d’aptitudes, de réactions émotionnelles, de croyances,
de perceptions et d’attitudes qui fonctionnent comme un programme informatique
automatique et subconscient. »
Le déterminisme génétique, le
dogme central de la biologie moléculaire, préconisé dans un article paru en
1970 par James Watson, Ph. D. qui avait obtenu 8 années plus tôt avec d’autres
collègues chercheurs le prix Nobel de Physiologie et de médecine a prouvé ses
limites. «En réalité, les gènes contribuent à nos caractéristiques, mais ne les
déterminent pas», affirme Dawson Church, Ph. D., dans son livre Le génie dans vos gènes. « Les outils de notre conscience – qui
incluent nos croyances, nos prières, nos pensées, nos intentions et notre foi –
sont bien plus étroitement corrélés avec notre santé, notre longévité et
notre bonheur que nos gènes.»
Ici apparaît donc l’épigénétique,
qui est une branche de la biologie ayant pour but d’étudier les implications
entre les systèmes « gènes et environnements » et leurs produits. C’est
l’étude de l’influence de l’environnement sur les gènes ou plus précisément
l’étude des mécanismes moléculaires par lesquels l’environnement contrôle l’activité
des gènes (Bruce Lipton dans le livre La
biologie de la croyance). C’est un signal extérieur qui est responsable du
type de gènes, parmi tous ceux qui sont disponibles, que la cellule choisit de
lire. Et ce signal inclut nos pensées, nos comportements, nos sentiments, nos
expériences, etc.
Nous pouvons donc modifier notre
destinée génétique en activant les gènes désirables et en désactivant les gènes
indésirables, tout en interagissant avec les différents facteurs
environnementaux qui activent nos gènes. Nos gènes sont des fournisseurs de
possibilités, des ressources offrant un potentiel illimité et un système de
codes pour nos commandes personnelles.
L’état de réponse au stress
correspond au mode survie où le corps mobilise toutes ses ressources pour faire
face au danger ; c’est la situation de lutte ou de fuite. Les autres
fonctions de l’organisme sont délaissées à cause de cet état d’urgence qui ne
devrait pas durer. Malheureusement la plupart d’entre nous sont dans cet état
en permanence, que le stress soit réel ou imaginaire (lorsqu’on pense aux
problèmes passés ou lorsqu’on anticipe des problèmes futurs). Dans cet état
nous sommes plus vulnérables aux maladies, ou la guérison est plus lente parce
que les défenses immunitaires sont affaiblies. Le retour à l’état d’homéostasie,
celui où l’on se sent en sécurité parce que la menace est écartée, est
recommandé. En mode survie, notre
réaction au stress est activée en permanence, nous pouvons nous concentrer
seulement sur trois éléments : notre corps physique, l’environnement, le
temps.
La répétition mentale (images et pensées) provoque, grâce à la
neuroplasticité, la modification physique du cerveau par la création de
nouveaux circuits neurologiques, génère des variations épigénétiques
(activation de nouveaux gènes) qui entraineront de véritables transformations
corporelles, à la fois fonctionnelles et structurelles.
Grâce à ce livre, le lecteur peut se libérer de la peur du
lendemain, du doute, de l’incertitude, des inquiétudes, de l’anxiété, du
sentiment d’impuissance et d’incapacité devant les évènements. Il peut aussi cultiver
la sérénité, l’assurance, la paix intérieure, la quiétude, la foi en un avenir
radieux, l’optimisme, l’enthousiasme.
« Il apparaît donc
clairement que nous devrions nous concentrer non seulement sur le fait d’éviter
les émotions négatives, telles que la peur et la colère, mais aussi sur le fait
de cultiver consciemment des émotions positives et sincères, telles que la
gratitude, la joie, l’excitation, l’enthousiasme, la fascination, l’admiration,
l’inspiration, l’émerveillement, la confiance, l’appréciation, la gentillesse,
la compassion et le contrôle de sa destinée, pour bénéficier de tous les
avantages possibles dans l’optimisation de notre santé. »
Comment donc accéder au
subconscient et le reprogrammer ? Réponse : « En effet, vous permettre de ressentir des
émotions constitue le moyen privilégié de pénétrer dans votre propre système
d’exploitation et de programmer un changement car vous pourrez alors
instruire automatiquement le système nerveux autonome, qui commencera aussitôt
à créer la chimie corporelle vous permettant d’être en bonne santé. »
« Des émotions telles que
la peur, la futilité, la colère, l’hostilité, l’impatience, le pessimisme, la
compétition et l’inquiétude contrarieront l’activation des gènes favorisant un
meilleur état de santé. »
L’esprit est formé de la partie
consciente et de la partie subconsciente. Les deux parties sont séparées par
l’esprit analytique. Plus cette partie analytique est développée, plus il est difficile
de communiquer avec le subconscient, moins on est suggestible, ce qui rend la
reprogrammation du subconscient plus difficile. Pour atteindre le système
d’exploitation et installer de nouveaux programmes, il faut contourner l’esprit
analytique qui se dresse telle une barrière entre la partie consciente et la
partie subconsciente.
Comme moyens de franchir la
barrière de l’esprit analytique, il y a l’hypnose, les émotions fortes, la
répétition, la méditation. Le cerveau produit quatre types de vibrations,
classées selon leurs fréquences :
·
Les vibrations béta sont celles émises quand on
est éveillé et quand l’esprit analytique fonctionne. Dans cet état on il est
impossible d’entrer dans le subconscient.
·
Les vibrations alpha correspondent au calme, quand
on rêve éveillé,
·
les vibrations theta, quand est semi éveillé,
semi endormi ; c’est un état propice à la méditation, on peut accéder au
subconscient,
·
les vibrations delta, quand on est dans un
sommeil profond.
« les croyances sont des
pensées que vous nourrissez continuellement et des émotions que vous éprouvez
constamment, et ce, jusqu’à ce que vous les intégriez dans votre cerveau et les
assimiliez émotionnellement dans votre corps. »
« Ainsi, la répétition mentale que j’ai mentionnée
précédemment ne se résume certainement pas à une rêvasserie oisive ou à un vœu
pieux. En réalité, elle constitue la voie privilégiée par laquelle vous pouvez
intentionnellement manifester votre réalité désirée, ce qui inclut une vie sans
douleur ou sans maladie. En vous concentrant plus sur ce que vous voulez et
moins sur ce que vous ne voulez pas, vous pourrez appeler dans l’existence tout
ce que vous désirez, et éliminer simultanément ce que vous ne voulez pas en ne
lui prêtant plus votre attention. »
« Selon une perspective
quantique, si vous vous êtes observé dans un nouvel avenir spécifique qui
serait différent de votre passé, si vous vous attendez à ce que cette réalité
se matérialise et si vous embrassez émotionnellement ce résultat éventuel
(final), vous évoluerez dans cette réalité future – durant un certain laps de
temps – et vous conditionnerez votre corps à croire qu’il évoluait dans cette
réalité future au moment présent. »
Toutes les particules sont
connectées dans un champ d’information immatériel et invisible situé au-delà de
l’espace et du temps et composé de conscience et d’énergie. Chacun de nous irradie une énergie unique
et spécifique puisque nous émettons en permanence des informations sous forme
d’énergie électromagnétique basée sur nos états d’être.
« Les substances chimiques
qui composent une cellule partagent aussi un champ d’information invisible.
C’est ce champ qui orchestre en tout temps les centaines de milliers de
fonctions de la cellule. C’est ce champ de conscience invisible qui
orchestre toutes les fonctions des cellules, des tissus, des organes et des
systèmes corporels.»
« L’univers et tous les
systèmes biologiques qui y sont rattachés partagent une intégration des champs
énergétiques indépendants et imbriqués qui, à leur tour, partagent en
permanence des informations transcendant l’espace et le temps. »
« Là où vous portez votre
attention est là où vous investissez votre énergie ; de la sorte, si vous
continuez à investir votre conscience dans votre vie connue, votre énergie sera
investie dans cette vie familière. À l’inverse, si vous investissiez votre
énergie dans le champ inconnu des possibilités, situé au-delà de l’espace et du
temps, et si vous deveniez une conscience (une pensée dans le potentiel
quantique), vous appelleriez à vous une nouvelle expérience. »
« Un état d’être est une force magnétique qui attire des
événements correspondant à cet état d’être. »
Il ne suffit pas de comprendre
sur le plan intellectuel ou conceptuel l’information partagée dans cet ouvrage.
Il faut prendre des mesures pour opérer les changements nécessaires.
C’est vain de vouloir changer la
matière par la matière. Pour changer, il
faut devenir rien et personne, en aucun lieu et en aucun temps, jusqu’à se
sentir à l’aise dans le champ des possibles. C’est ainsi qu’on libère la voie pour qu’une force supérieure entre en
action. La conscience subjective doit fusionner avec la conscience
objective de ce champ, et cela durant de longues périodes.
« Car le fait d’être
présents nous donne accès à de nombreuses possibilités sur le plan quantique,
des possibilités auxquelles nous n’avions pas accès auparavant. »
« En fait, l’expérience
passée, présente et à venir de toute chose, qu’il s’agisse du micro-organisme
le plus infime ou de la culture la plus avancée, existe à l’intérieur de ce
champ d’information illimité, appelé «champ quantique». »
« Pour accéder au potentiel
illimité qui vous attend dans le champ quantique, vous devez oublier le connu
(votre corps, votre visage, votre genre, votre race, votre profession et l’idée
même de ce que vous devez faire aujourd’hui), afin de demeurer pendant un
certain temps dans l’inconnu – où vous n’êtes rien ni personne en aucun lieu et
aucun temps. »
« Quand les lignes du temps
qui vous rattachent au passé ou à l’avenir disparaissent, votre destin
génétique prévisible s’évanouit lui aussi par voie de conséquence. »
L’auteur évoque le cas d’une
participante à ses ateliers qui, au cours des séances de méditations était
capable de voir à 360° autour d’elle avec les yeux fermés ! C’est-à-dire
capable de voir devant et derrière elle, par exemple, alors que ses yeux sont
fermés. C’est de la perception extra sensorielle.
« Si vous voulez changer une
croyance ou une perception, vous devez tout d’abord modifier votre état d’être.
Et modifier votre état d’être signifie changer votre énergie ; en effet, pour
que vous puissiez affecter la matière, vous devez devenir plus énergie et moins
matière, plus onde et moins particule. Cela exige que vous combiniez une
intention claire et une émotion élevée – les deux ingrédients
fondamentaux. »
« Vous et moi devrions sans
doute considérer la vie comme une opportunité nous permettant d’atteindre des
niveaux de soi de plus en plus élevés, et ce, afin que nous puissions surmonter
nos propres limites en nous appuyant sur des niveaux élargis de
conscience. »
« Abandonner vos manières
familières de penser à la vie pour embrasser de nouveaux paradigmes pourra vous
apparaître contre nature, du moins au début de votre démarche. »
« Mais comment vous et moi pouvons-nous accéder au surnaturel ? Pour
y arriver, nous devons d’abord faire ce qui peut nous sembler contre nature,
soit donner au beau milieu d’une crise alors que tous ressentent le manque et
la pauvreté, aimer alors que tous sont en colère et se jugent les uns les
autres, faire preuve de courage et de paix alors que tous ont peur, manifester
de la gentillesse alors que tous font preuve d’hostilité et d’agression,
s’abandonner à la possibilité alors que tous ceux qui nous entourent se battent
pour être les premiers, s’efforcent de contrôler les résultats et se livrent
une concurrence féroce pour parvenir au sommet, sourire sciemment face à
l’adversité, et cultiver le sentiment d’intégrité et de plénitude lorsque nous
recevons un diagnostic de maladie. »
« un stigmate inconscient
suggère que tous les visionnaires doivent sacrifier leur vie pour faire
triompher la vérité. Mais peut-être sommes-nous parvenus à un tournant de notre
histoire où il est plus important de vivre pour la vérité que de mourir pour
elle. »
« ce qui permettra ultimement
d’abolir l’état d’esprit actuel fondé sur la peur, la concurrence, le manque,
l’hostilité, la cupidité et la tromperie. »
« Sachant que nous vivons
aujourd’hui dans un monde où la recherche scientifique est étroitement liée à
certains intérêts particuliers et est souvent influencée par la quête effrénée
de bénéfices, comment pouvons- nous être sûrs que l’on nous dit la vérité sur
ce qui se passe en réalité. Quelle que soit la réponse à cette question, il est
de votre responsabilité de découvrir la vérité par vous-même. »
120619