NOTE DE PRÉSENTATION DE L’OUVRAGE « LES SECRETS DE LA RÉUSSITE
SCOLAIRE: CONSEILS AUX PARENTS ET AUX ÉLÈVES POUR UN PARCOURS SCOLAIRE COURONNÉ
DE SUCCÈS »
Au moment où la fin de l’année scolaire
s’annonce, un constat navrant s’impose : un grand nombre d’élèves vont,
hélas, encore échouer, parce que leurs parents ont encore commis les mêmes
erreurs et pris de mauvaises décisions en début d’année, qui sont à l’origine
des taux d’échec élevés observés ; en effet, ces taux d’échec qui
approchent et dépassent même 50% depuis plus d’un d’une dizaine d’années
apparaissent comme un défi difficile à surmonter, plongeant les familles dans
le désarroi parce qu’elles n’ont pas obtenu les résultats positifs escomptés en
fin d’année scolaire.
Face à ces
chiffres il nous a paru indispensable de faire des propositions concrètes aux
principaux acteurs, qui sont par ailleurs les victimes de ces échecs : les
élèves et leurs parents.
Les taux d’échec
sont élevés, mais ils n’atteignent pas 100% ; ce qui veut dire que des
élèves passent quand même ; comment font-ils donc pour passer ? Notre
double position d’encadreur expérimenté et de parent nous permet de proposer
des réponses raisonnables, des réponses adéquates et pertinentes à cette
question, pour le bonheur de la grande majorité qui visiblement éprouve des
difficultés à y répondre. Le terme
secret qu’on retrouve dans le titre de l’ouvrage renvoie à une notion quasi
ésotérique, parce que inaccessible à la grande majorité qui échoue ; nous
avons donc entrepris de divulguer ces « secrets » dans le but
d’accroître les taux de réussite. Nous mettons secrets entre guillemets parce
que les propositions faites dans l’ouvrage ne sont ni des révélations, ni des
découvertes ; ce sont des choses connues, qui relèvent du simple bons
sens, mais qui curieusement semblent difficiles à appliquer.
Malheureusement
l’échec est de plus en plus accepté, de plus en plus toléré ; ce n’est
plus un drame d’échouer, c’est même normal d’échouer ; l’échec est
d’autant plus accepté que l’on voit tout autour beaucoup d’autres qui ont
échoué ; « comme je ne suis pas le seul à échouer, ce n’est pas
grave ». Voilà comment l’échec s’est installé dans les mœurs. On parlerait
de consolation en face d’un évènement sur lequel nous semblons avoir peu de
contrôle, et que nous sommes obligés de subir. Pour nous, l’échec scolaire
n’est pas de ces évènements ; oui nous pouvons mieux contrôler l’échec scolaire ; nous
pouvons le réduire à un niveau acceptable ; voilà les motivations
profondes de cet ouvrage. L’échec scolaire doit être ramené à ce qu’il n’aurait
jamais dû cesser d’être : un évènement surprenant, marginal, un accident,
qui par définition est inattendu et non souhaité.
L’échec est une
sanction négative; c’est la conséquence de la paresse, de la légèreté, de
l’insouciance, de l’indiscipline, de l’irresponsabilité des parents et des
enfants, et des autres facteurs mentionnés dans cet ouvrage ; c’est un
signal qu’il convient de savoir interpréter ; le prononcer, c’est envoyer
le message à celui qui le subit qu’il accuse encore des insuffisances ;
c’est lui dire qu’il doit se redresser, se corriger, redoubler d’ardeur au
travail ; vu ainsi, cela devrait contribuer à l’œuvre éducative en
suscitant, en inculquant et en encourageant le goût du travail et de l’effort,
ce qui aura pour conséquence le relèvement du niveau des connaissances et des
compétences des élèves. Seulement la baisse de niveau constatée et décriée
signifie que l’on a ôté à l’échec son pouvoir formateur. Tout se passe comme si
au lieu d’encourager l’athlète à mieux s’entraîner afin de franchir au saut des
hauteurs toujours plus élevées, on a complaisamment baissé la barre, pour lui
permettre de franchir sans trop d’efforts des hauteurs de plus en plus basses,
alors qu’il possède des potentialités qui ne demandent qu’à être exploitées.
Pour soigner une
maladie, il faut commencer par la diagnostiquer ; un problème dont on
connaît les causes est à moitié résolu, dit-on. Nous avons par conséquent
commencé par recenser les principales causes des échecs.
L’analyse de ces
26 causes montre que la plupart d’entre elles peuvent être contrôlées par les
principales victimes que sont les parents et les élèves, qui, certes, ne sont
pas les seuls responsables de la situation que nous vivons.
À chacune des
causes nous avons proposé des conduites à tenir et des attitudes à
observer ; des solutions expérimentées pour certaines d’entre elles par
nous et sur nos enfants avec succès.
Dans les
solutions proposées, nous avons voulu tenir l’enfant par la main et le guider
dès sa première inscription à la SIL jusqu’à la fin de ses études secondaires à
19 ans au plus tard.
Puisse cet
ouvrage contribuer à impulser un nouvel état d’esprit, qui consistera à voir en
l’échec un visiteur inattendu et non souhaité, contre lequel la communauté doit
véritablement se mobiliser, et qu’il faut bouter dehors par tous les moyens
disponibles.
JEAN-CLAUDE
TCHASSÉ.
PLESG
Hors-échelle
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DDES Mifi
Bafoussam